[Fic] La bande d'Edouard

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Lorsqu'il pleut

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21 août 2011, 21:54
Bonsoir au peu gens qui passent sur cette section au moins une fois par pleine lune,

J'ai décidé d'écrire une fic' vite fait, donc pour l'instant elle est pas encore terminée, on verra si l'inspiration me vient. J'ai eu la flemme de trouver des noms classes, alors j'ai pris ce qui me passait par la tête, c'est pour ça qu'on retrouve Konrad dans le rôle du mec ténébreux et Rond dans celui du petit gros qui vomit ses complexes dans un mélange de frustration et de rage mal digérés.  :you:

La bande d'Edouard,
Chapitre 1 - La fourchette de la désillusion

Spoiler
C'est en posant son plateau avant de s'asseoir qu'Edouard aperçut Konrad, seul comme un misérable, dévorant son McChicken dans la hâte, à l'ombre du coin de la pièce.

-Hey les mecs, visez-moi un peu Konrad au fond, là, putain ça me désole, il est toujours tout seul même pour manger, lança-t-il.
-Ouais c'est pas faux, mais on s'en fout de toute façon on connaît même pas son nom de famille, je vois mal ce qu'on aurait à lui raconter, enchaîna Hassiron.
-Hey attends un peu, j'ai pas parlé de l'inviter à la table, mon pote.
-Non, mais c'est clair que tes yeux gémissaient toute la pitié que tu avais pour ce pauvre type, Ed'.
-Ma...
-Il a pas tort, t'es vraiment un sale tiède, Edouard, ajouta Rond.

On l’appelait Rond, parce que c'était un connard de petit gros. On serait pas aussi cru en parlant de lui si c'était pas un tel enfoiré, mais pas de chance, c'en est vraiment un.

-Ouais bon, fermez un peu vos grandes gueules, bande de petits pédés.
-Hé, Konrad se fait aborder par des petits salauds de weshs, matez un peu, lança Rond.
-Ah un petit cinq contre un, je pense qu'on va voir ses membres voler, commenta Hassiron.
-Non, le connaissant il va se faire dessus et il va lâcher tout ce qu'ils lui demande, répliqua Edouard.
-Ouais, je devrais arrêter d'enrober ma vie de faux espoirs.

Konrad eut vite fait de se faire rincer la gueule par trois grands sodas, mais c'était pas grave, il a pu s'essuyer avec les moqueries des ''cinq petits salauds'' et le rire blafard de la salle bondée.
Presque impassible, Konrad pivote sur sa chaise en fixant le plus grand et baraqué de la bande avec tout le sérieux du monde.

-Wesh, qu'est-ce qui t'prends mec, tu veux la jouer physique ? J'crois pas qu'tu veuilles, alors baisse les yeux bouffon !, s'énerva le grand wesh. Enfin … On pourrait penser qu'il s'énervait, mais il faut bien avouer que c'est sa façon naturelle d'ouvrir le dialogue.

Edouard, en héros vaillant désireux de protéger son prochain, d'impressionner la fille qu'il avait repéré à deux tables de la sienne et d'arrêter de passer pour un blaireau impuissant, se leva brutalement en signe de protestation. Mais aussi vif fut-il, il n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche que le grand baraqué était couché au sol à boire son propre sang. Lui qui était aussi une grosse larve incompétente, il ne comprenait pas comment Konrad, son confrère dans la mollesse physique, avait pu étaler un pareil colosse en si peu de temps et sans essuyer de coup.

-Ouais, ça me tente bien, de me la jouer physique, commenta Konrad en baissant les yeux pour observer sa misérable victime vomir sa peine sur le carrelage du McDonald.

Ni une ni deux, les quatre abrutis restants se ruèrent sur Konrad.

-Guyaaah !! Enfoiré d'ta mère, tu vas cracher tes trippes, bâtard !
-Ouais, c'est parti, on lui arrache la gueule !!

Enchaînant esquives, prises sans doutes vachement balèze pour quelqu'un qui s'y connaît, provocation douteuse et contorsions assez improbables pour un être humain de classe moyenne, Konrad avait latté tous ses opposants sans réelle difficulté. La bande d'Edouard était plus que stupéfaite, et le reste de la populace se mangeait les couilles de s'être amusé de la situation du pauvre Konrad.


Quatre des cinq petits salauds s'étaient enfuis, seul restait Georges, le petit gros de la bande, leur Rond à eux. Konrad s'empara de la fourchette en plastique d'un mec de la table voisine, mangea quelques unes des frites de ce dernier, et s'accroupit aux côtés de Georges, plaquant les dents de la fourchette contre sa gorge :

-Ok mon petit pote, alors laisse moi t'apprendre un truc. Dans la vie, les castes ne sont pas divisées en un groupe de forts et un autre de faibles, il n'y a pas de vainqueurs ou de défaits. Il y a ceux qui assument leurs conditions, qui ont des convictions et qui sont prêts à leur tenir tête, qui refusent de leur tourner le dos et qui se battent pour elles; et puis il y a les gens comme toi, les ''petits gros de la bande'', ceux qui restent dans l'ombre des autres et qui se complaisent dans leurs idéaux surfaits, qui baignent dans les lagons candides de la crainte que la vie leur impose.
Ce ne sont pas les grands hommes de l'histoire qui ont écrit les mémoires du monde, c'est la peur qu'a imposé la force de leurs idéaux et de leur conviction. Les gens comme toi sont la pire merde que le monde ait pu chier, les gens inutiles, ceux qui restent derrière à se battre pour les idéaux des autres. Tu baignes dans une naïveté telle que tu ne te demandes même plus si les convictions que tu défends sont les tiennes.

Konrad retira son pied de la poitrine du pauvre Georges qui se releva avec la grâce d'un phoque asthmatique après avoir copulé avec un porc. Il commençait doucement à se barrer comme un gros lâche, mais Konrad l'arrêta dans sa course :

-Attend.
-Qu... quoi encore ?!

Konrad tendait la fourchette en plastique vers Georges :

-Tu peux me dire ce que c'est que ça ?, questionna Konrad.
-Euh … ben c't'une une fourchette en plastique !
-De quelle couleur ?
-Mais elle est blanche, vas-y, lâche moi me...
-Quelle marque ?
-Mais j'sais pas bordel, c'est une MacDo', c'est tout, lâche moi maintenant !
-Pour n'importe qui d'autre, on est bien d'accord que c'est une fourchette en plastique blanc signée MacDonald. Mais pour toi, c'est la seule trace de tes convictions, de ta volonté, de l'espoir qu'il te reste. Tant que cette fourchette ne sera pas brisée, ta vie, ta liberté, tes amis, ta famille, tes sentiments, la virginité de ta future copine … tout cela m'appartient. Seule la force de tes convictions pourra briser la fourchette.
-P'tain mais tu racontes de la merde ! Donc 'suffirait que j'casse la fourchette et tu me fais plus chier, c'est ça ?!
-Oui, répondit Konrad en se dirigeant vers la porte de verre.
-Ok, c'est simple alors, confirma Georges en essayant de casser la fourchette.

Konrad commença à pousser la porte quand le petit gros l'interrompit :

-Eh attends, comment ça s'fait que j'peux pas la casser ? C'est qu'une fourchette en plastique !
-Ah vraiment ? Tu n'arrives pas à la briser ? Alors tu es encore … complètement … à moi, trancha Konrad en sortant du MacDonald, non sans un putain de sourire sarcastique histoire de bien se la jouer charismatique.

Le groupe d'Edouard se précipita vers la sortie dans l'espoir de saluer l'exploit de Konrad, mais quand ils arrivèrent dehors, il n'était déjà plus là ...



Voila, le chapitre 2 est fin prêt ! Il est plutôt court et assez étrange, mais il sert de transition vers le chapitre 3, disponible dès demain soir !
Avec en prime : un portrait d'Edouard !


La bande d'Edouard,
Chapitre 2 - Ils seront quatre

Spoiler
-Bon, c'est pas grave, affirma Edouard, on lui dira demain.
-Ouais, acquiescèrent les deux autres.

Et chaque membre du groupe s'en alla vers son chez lui. Sur le chemin, Edouard trouvait que quelque chose clochait, il se sentait observé. Donc forcément il nous a fait le coup de la grosse paranoïa, il se méfiait à chaque croisement, il avançait vite, parfois il courrait, il trébuchait, se cognait contre les murs. Ses pupilles se dilataient, ses mains se mettaient à trembler, il était trempé, transpirait, nerveux, il faisait ce qu'il pouvait pour se persuader que ça allait le faire, qu'il pouvait le faire, il repense à sa mère, ce dit qu'elle serait pas fière s'il volait vraiment le vélo de ce sale gamin qui faisait le malin sur le trottoir d'en face, histoire de rentrer plus vite chez lui, et abandonna cette idée.

Au bout de vingt minutes de marche, il poussait enfin la porte de sa chambre, pour y découvrir Konrad, gentiment allongé sur son lit, en train de lire ''1984'' de George Orwell.

-P... putain ! Mec qu'est-ce que tu fous dans ma chambre ? Comment t'es entré merde, mes parents savent que t'es là au moins ? Oh putain le putain de putain de choc sérieux merde, c'est vrai quoi, on prévient les gens avant de s'installer chez eux comme ça, non mais q...! Eh attends un peu, en plus tu lis un de mes bouquins ! Non mais sérieux je sais pas mec, bordel, casse toi de chez moi, et puis comment t'es entré, la porte était fermée ! Sérieux t'es vraiment un sale petit con j'aurais pu avoir une attaque mec je connais même pas ton nom de famille !
-Salut, ça va et toi ?
-Hein ? Qu... Joue pas au con ! Comment ça pourrait aller, j'entre tranquille, je me pose et je vois quoi ? Le plus gros connard de loser de tous les temps, allongé dans mon lit à lire un de mes bouquins !
-Ta gueule, pose toi et écoute bien, mon petit pote. Je suis venu te dire que les événements à venir pourraient changer ta vie du tout au tout. Je te dirais ni quand ni comment, tu pourrais décider d'appréhender la chose et entraver le bon déroulement de ta vie. Le destin a choisi quatre personnes bien définies. Toi, Rond, Hassiron et un gars que l'histoire a choisi de ne pas épargner. Tous les quatre allez assister à des changements radicaux dans vos saloperies de vies de blaireaux dégueulasses. Chaque membre de ton affligeant groupuscule est une merde, une décimale d'une unité. Cette unité, c'est votre groupe, le royaume de la honte, le temple de la merde, la même merde qui tapisse vos murs, votre groupe est, comme tous les groupes, une subdivision d'une autre unité : le reste du monde. Mais vous n'êtes pas un groupe comme les autres, non, chacun d'entre vous représente ce qu'il y a de pire en l'être humain, le niveau zéro de la vie sur terre. Moins que zéro.
-M... mais qu'est-ce que tu racontes mon pote, t'es complètement fêlé, dégage de chez moi sérieux, et puis de toute façon, on est que trois dans notre ''groupe'', alors ça tient pas la route ton histoire !
-Il y a quatre vie mises en jeu, dont une qui évoluera de son côté. A la fin, il n'en restera plus qu'une. Au sommet de tout, trancha Konrad avant de se barrer par la fenêtre comme un mec qui a plutôt l'air pressé.

-A toi de faire passer le message aux trois autres. Ou pas …, lança-t-il avant de disparaître sur le toit.
-Putain mais qu'est-ce que … ta gueule !

Edouard n'en revenait pas. C'est compréhensible, d'un autre côté, imaginez un peu que le loser de votre classe vous lance un speech comme ça avant de se tirer pas votre fenêtre, vous plongez la tête sous l'eau.
Au dîner, Ed' était livide, blanc comme ces saloperies de petites larves qu'on retrouve en soulevant la mauvaise pierre. Donc forcément …:

-Quelque chose ne va pas, Ed' ?, s'inquiéta sa chère petite maman.
-Hmm ? Non. Rien …
Ce fut une courte nuit pour Edouard, qui n'avait même pas trouvé la force de se tripoter comme à son habitude. Il était devenu littéralement impuissant et avait certainement perdu plus qu'un poignée de kilos en moins de huit heures.

Arrivé au lycée, il questionna ses camarades :

-Vous avez pas vu Konrad par hasard ?
-Qui ça ?, s'étonna Hassiron.
-Ben Konrad, le loser de la classe qui a tabassé les weshs au McDo', hier !
-Euh … On a pas de Konrad dans la classe, affirma Hassiron.
-Ni dans le lycée, d'ailleurs, compléta Rond.
-Arrêtez vos conneries, sérieux.

Edouard s'en alla quérir la raison des autres gars de sa classe (pas les filles, pas lui, il ne parle pas aux filles, bien sûr), mais les réponses furent toujours (hein ? Qui ça ?  Kon-quoi ?), si bien qu'il opta pour un mauvais rêve. Il avait tort.



« Modifié: 15 novembre 2011, 09:53 par Trailokiavijaya »

Nosbar

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21 août 2011, 22:10
Que de violences, c'est bien écrie sinon.

Mysdi' lf

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21 août 2011, 22:16
lol la réplique de rond "t'es un tiède" :)
Et Edouard est tellement proche de la réalité : "désireux de protéger [...] d'impressionner la fille qu'il avait repéré à deux tables de la sienne".

C'est vraiment kiffant ton histoire (peutêtre un peu trop de mots grossier qui étaient inutiles à la totale ompréension du récit), bien écrit, bien interprêté, bien... Par contre, ne t'étonne pas d'être banni, c'est Rond qui passait par là!

J'aime bien aussi :  Tant que cette fourchette [...] la virginité de ta future copine [...] m'appartient

Lorsqu'il pleut

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21 août 2011, 22:18
Merci Mysdi'lf et nosbar, le vocabulaire c'est histoire de rajouter une petite touche originale, et quant à la violence elle se tient en moins de 4 lignes, donc elle est pas vraiment omniprésente. :boogyfr:

Aqua.

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21 août 2011, 22:28
Pas mal ;)

Rond va pas apprécier.

Mysdi' lf

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21 août 2011, 22:31
J'ai vu marqué chapitre 1... Cela signifie t-il que nous devons nous attendre à un chapitre 2?  :hum:

Lorsqu'il pleut

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21 août 2011, 22:39
J'ai vu marqué chapitre 1... Cela signifie t-il que nous devons nous attendre à un chapitre 2?  :hum:

Oui, si je suis assez motivé, le chapitre un serait en fait l'introduction d'une histoire longue ! ^-^

Metal

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21 août 2011, 23:34
Poste le suite connard. :castor:

Lorsqu'il pleut

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22 août 2011, 19:08
Je vais essayer de poster un bout chaque soir, ça m'occupe.

Lorsqu'il pleut

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22 août 2011, 21:39
Voila, le chapitre 2 est fin prêt ! Il est plutôt court et assez étrange, mais il sert de transition vers le chapitre 3, disponible dès demain soir !
Avec en prime : un portrait d'Edouard !


La bande d'Edouard,
Chapitre 2 - Ils seront quatre

Spoiler
-Bon, c'est pas grave, affirma Edouard, on lui dira demain.
-Ouais, acquiescèrent les deux autres.

Et chaque membre du groupe s'en alla vers son chez lui. Sur le chemin, Edouard trouvait que quelque chose clochait, il se sentait observé. Donc forcément il nous a fait le coup de la grosse paranoïa, il se méfiait à chaque croisement, il avançait vite, parfois il courrait, il trébuchait, se cognait contre les murs. Ses pupilles se dilataient, ses mains se mettaient à trembler, il était trempé, transpirait, nerveux, il faisait ce qu'il pouvait pour se persuader que ça allait le faire, qu'il pouvait le faire, il repense à sa mère, ce dit qu'elle serait pas fière s'il volait vraiment le vélo de ce sale gamin qui faisait le malin sur le trottoir d'en face, histoire de rentrer plus vite chez lui, et abandonna cette idée.

Au bout de vingt minutes de marche, il poussait enfin la porte de sa chambre, pour y découvrir Konrad, gentiment allongé sur son lit, en train de lire ''1984'' de George Orwell.

-P... putain ! Mec qu'est-ce que tu fous dans ma chambre ? Comment t'es entré merde, mes parents savent que t'es là au moins ? Oh putain le putain de putain de choc sérieux merde, c'est vrai quoi, on prévient les gens avant de s'installer chez eux comme ça, non mais q...! Eh attends un peu, en plus tu lis un de mes bouquins ! Non mais sérieux je sais pas mec, bordel, casse toi de chez moi, et puis comment t'es entré, la porte était fermée ! Sérieux t'es vraiment un sale petit con j'aurais pu avoir une attaque mec je connais même pas ton nom de famille !
-Salut, ça va et toi ?
-Hein ? Qu... Joue pas au con ! Comment ça pourrait aller, j'entre tranquille, je me pose et je vois quoi ? Le plus gros connard de loser de tous les temps, allongé dans mon lit à lire un de mes bouquins !
-Ta gueule, pose toi et écoute bien, mon petit pote. Je suis venu te dire que les événements à venir pourraient changer ta vie du tout au tout. Je te dirais ni quand ni comment, tu pourrais décider d'appréhender la chose et entraver le bon déroulement de ta vie. Le destin a choisi quatre personnes bien définies. Toi, Rond, Hassiron et un gars que l'histoire a choisi de ne pas épargner. Tous les quatre allez assister à des changements radicaux dans vos saloperies de vies de blaireaux dégueulasses. Chaque membre de ton affligeant groupuscule est une merde, une décimale d'une unité. Cette unité, c'est votre groupe, le royaume de la honte, le temple de la merde, la même merde qui tapisse vos murs, votre groupe est, comme tous les groupes, une subdivision d'une autre unité : le reste du monde. Mais vous n'êtes pas un groupe comme les autres, non, chacun d'entre vous représente ce qu'il y a de pire en l'être humain, le niveau zéro de la vie sur terre. Moins que zéro.
-M... mais qu'est-ce que tu racontes mon pote, t'es complètement fêlé, dégage de chez moi sérieux, et puis de toute façon, on est que trois dans notre ''groupe'', alors ça tient pas la route ton histoire !
-Il y a quatre vie mises en jeu, dont une qui évoluera de son côté. A la fin, il n'en restera plus qu'une. Au sommet de tout, trancha Konrad avant de se barrer par la fenêtre comme un mec qui a plutôt l'air pressé.

-A toi de faire passer le message aux trois autres. Ou pas …, lança-t-il avant de disparaître sur le toit.
-Putain mais qu'est-ce que … ta gueule !

Edouard n'en revenait pas. C'est compréhensible, d'un autre côté, imaginez un peu que le loser de votre classe vous lance un speech comme ça avant de se tirer pas votre fenêtre, vous plongez la tête sous l'eau.
Au dîner, Ed' était livide, blanc comme ces saloperies de petites larves qu'on retrouve en soulevant la mauvaise pierre. Donc forcément …:

-Quelque chose ne va pas, Ed' ?, s'inquiéta sa chère petite maman.
-Hmm ? Non. Rien …
Ce fut une courte nuit pour Edouard, qui n'avait même pas trouvé la force de se tripoter comme à son habitude. Il était devenu littéralement impuissant et avait certainement perdu plus qu'un poignée de kilos en moins de huit heures.

Arrivé au lycée, il questionna ses camarades :

-Vous avez pas vu Konrad par hasard ?
-Qui ça ?, s'étonna Hassiron.
-Ben Konrad, le loser de la classe qui a tabassé les weshs au McDo', hier !
-Euh … On a pas de Konrad dans la classe, affirma Hassiron.
-Ni dans le lycée, d'ailleurs, compléta Rond.
-Arrêtez vos conneries, sérieux.

Edouard s'en alla quérir la raison des autres gars de sa classe (pas les filles, pas lui, il ne parle pas aux filles, bien sûr), mais les réponses furent toujours (hein ? Qui ça ?  Kon-quoi ?), si bien qu'il opta pour un mauvais rêve. Il avait tort.


« Modifié: 15 novembre 2011, 09:52 par Trailokiavijaya »

Mysdi' lf

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23 août 2011, 04:26
"qui n'avait même pas trouvé la force de se tripoter comme à son habitude".
Merde, c'est donc vraiment grâve, alors !  :ahah:

Le chapitre deux est assez court, mais il laisse présager du (très) bon pour la suite. Ce n'est donc pas un problème qu'il soit court, bien au contraire. Autant le chapitre un était long, mais c'est normal, il sert d'introduction, présentation des personnages principaux...
Nous pouvons imaginer beaucoup de scénarios pour la suite. Voyons si la suite sera ce que je pense...

George Orwell =  :winner:

Lorsqu'il pleut

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23 août 2011, 23:29
Merci Mysdi' + j'ai pas le temps de rédiger une suite aujourd'hui, j'ai des choses à faire, j'essayerai de pondre ça demain.

Jaroda yellow

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24 août 2011, 03:03
J'aime bien,je te donne ma bénédiction,continue comme ça.

Castho

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24 août 2011, 09:20
Bon sang, c'est abusé comme Konrad ressemble à Konrad.

Mysdi' lf

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24 août 2011, 15:12
Bah c'est Konrad en même temps  :you:
Mais c'est abusé comme Rond ressemble à Rond  :o

Mysdi' lf

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26 août 2011, 18:04
Dis, tu cherches de l'inspiration ou tu a abandonné l'histoire? Parce que t'étais bien parti là mec.

Aksss

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26 août 2011, 18:14
punaise c cool :)

Lorsqu'il pleut

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26 août 2011, 21:37
Non mais je suis grave malade depuis deux/trois jours, j'ai pas la foi d'écrire quoi que ce soit, j'ai gerbé deux fois hier et une aujourd'hui, je suis complètement livide, désolé. :-\

Mysdi' lf

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27 août 2011, 05:02
Ah ok. Repose-toi bien alors, mec!

Trailokiavijaya

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15 novembre 2011, 09:49
On attend la suite Tyel.

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