Fanfiction : Les Hybrides de Biscraft

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Little

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29 avril 2018, 20:54
Bonjour ! Avant toute chose, je tiens à dire que cela est un résumé, et que l'histoire viendra juste ensuite. Je ne vous souhaite qu'une chose, prendre du plaisir à lire. Un commentaire fera toujours plaisir, car j'aurai également besoin de votre avis pour m'améliorer dans l'écriture de mes histoires et les rendre meilleurs. Merci beaucoup pour votre attention, et bonne lecture !

Résumé :

Bienvenue dans l'île de Biscraft, située entre Unys et Sinnoh, où les rêves impossibles deviennent réalité, où le monde réussi à faire cohabiter le feu et l'eau, la neige et le sable, dans des synchronisations parfaites...

Mais parle-t-on également de ces mystérieux Pokéchilds, des créatures mythiques dont les hauts-dirigeants de l'Etat essaient d'en apprendre plus sur leurs sujet (et quelles fins) ? Immortels enfants, éternellements jeunes, et curieusement neutres dans leurs mode de vie, ils semblent le croisement des pires cauchemars humains comme des plus grands rêves de ceux-ci. Plus puissants que des pokémons normaux, mais également beaucoup plus secrets, ils sont tantôt vus comme étant des dieux humains, des machines de combats, des monstres hideux, mais plus rarement, comme des enfants normaux. Ces êtres ont des origines inconnues : qui sont-ils ? Qui les à créer ?

Mais lorsqu'une nouvelle Team sème la terreur à Sinnoh, et que les membres du Conseil 4 d'Unys se font kidnappés, le sombre passé de cette île en apparence normale refaît surface petit à petit, tournant le paradis en enfer. Une jeune adolescente du nom de Hina Kotobuki, demi-Branette dans son état, et Pokéchild de nature, se verra entraînée malgré elle dans une sordide aventure où tous semble pénétrer de plus en plus dans un chaos fatal.

Réussira-t-elle à découvrir la ténébreuse réalité cachée derrière les Pokéchilds et les récents évènements ?
« Modifié: 01 mai 2018, 14:28 par Little »

Little

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29 avril 2018, 20:56
Prologue : La Poupée de l'Aurore

La Branette observait mécaniquement les nombreuses chaussures écrasées les trottoirs, les centaines de milliers de démarches répétitives qui s’alignaient ou se désharmonisaient dans une ambiance ferme, feutrée. Elle ne pouvait mémoriser les dizaines de pantalons et de jambes en collants qui commençaient à s’humidifier sous la brume matinale de Aurora City, la cité des milles merveilles, où les espérances rentraient en collision avec l’impossible. Toutes les tailles étaient présentes, du bambin sachant à peine marcher, aux adultes hautains dans leurs maturité, et toujours ce sentiment d’être microscopique, d’être un microbe, une pokémon de type insecte sans moindre intérêt, qu’on écrasait sous des tonnes de planches bétonnées… Rien ne semblait vivre, comme rien ne semblait être totalement mort, non plus. Juste cette insupportable routine quotidienne qui donnait l’illusion de vitalité dans une humanité mécanique. Des esprits errants dans des enveloppes charnelles sans défenses, d’où la raison pour laquelle elle voyait souvent des pokémons plus ou moins entraînés les accompagnés. Soutien psychologique, physique, d’un monde où se défendre était l’intérêt d’une vie meilleure, et même d’une existence triomphante. Une cruauté pour les plus faibles, mais une évidence pour les plus forts et compétents. Parfois, seulement le talent naturel, de naissance, qui sortait d’on ne savait d’où, réussissait à faire basculer la balance sociale. Voilà l’injustice. Les humains l’intéréssait comme la terrifiait, et elle savait que, même si elle irait jusqu’à les suivrent dans leurs mode de vie, jamais elle ne leurs ressemblerait totalement. Car en ce monde, où les notions de Justice étaient écrasés sous la semelle d’un homme d’affaire impitoyable, où la richesse suffisait à déterminer sa destinée, et où ‘’Différence’’ rimait avec ‘’ Décadance’’, rien ne lui dira où était sa place dans la classe uniforme. Et jamais personne ne lui dira certainement qu’elle méritait d’être, si jamais ils apprenaient que cette Branette en question n’était qu’une enfant incapable de s’accomoder à la civilisation, ce qui, en ces terres, était blasphématoire. Alors, muette et mélancolique, sous un ciel nuancé par l’aube au doigts de rose, elle s’éloigna lentement et sans ménagement pour rejoindre cette personne qui faisait exception à la règle, ce jeune garçon aimant des pokémons qui vivait seul avec sa grand-mère paternelle. Rien qu’à voir leurs visages souriant, remplis de bonté et d’affection, lui donnait à la fois un réchauffement au coeur dans cette froideur, que même son pull vert pomme tricoté main par la vieille dame n’arrivait à couvrir. La laine, les mailles, rien que tous cela lui donnait des lueurs d’espoir dans ses moments d’introspections, où elle philosophait sur l’être et le paraître. Rien ne pouvait la rendre plus heureuse que cette famille d’accueil, qui comme le doux feu d’une cheminée, la protégeait des rafales extérieures d’un monde sans pitié. Elle en avait vécue des choses, la petite Hina, car en un centenaire, s’était vrai qu’on avait eu le temps de grandir mentalement (car physiquement, elle avait toujours su intérieurement que cela ne serait jamais possible), de s’habituer aux termes étranges que les rares témoins utilisaient pour vous décrire, elle avait aussi rencontrée le Mal incarné, des individus sans foi ni loi, des profiteurs qui n’osaient même pas voir leurs pêchés en face, et qui seraient bien handicapés par leurs chaîne de faute lorsqu’ils viendrons au Jugement d’Arceus… Mais peu importe, tous cela était du passé dorénavant, et maintenant, après des années de réclusions et de doute, la voilà entre les meilleures mains possibles pour un Pokéchild : ou quelque soit le noms qu’on leurs donnaient à tous, à ses compagnons qui, ironiquement, en tout ce siècle, n’avaient jamais pu la croisée une seule fois, comme si elle était un cas unique, et que seul elle relevait d’un cas réel, mais malheureusement en grandes probabilités d’être exceptionnel.
Peut-être même son espèce était-elle en voie d’extermination ? En tous cas, après mûres méditations, elle décida, comme d’habitude, de tout abandonner, et de se focaliser sur le temps présent. Alors discrètement, elle chercha une ruelle étroite et un peu obscure dans ce commencement de journée, qui la dissimulerait dans un semi-obscurité protectrice et confortable, puis se mit à errer en quête de cet ultime abris qui n’étais bien entendu pas du tout rare dans une métropole aussi inondée de bâtiments et d’immeubles vitrés comme Aurora City, où chaques croisement de tous était possible. Des commerces fusionnés pour n’en former qu’un seul, aux nouvelles technologies multi-tâches, il devait bien avoir une allée accueillant à la fois les promeneurs et les mystères de l’environnement. Surtout que Aurora City comportait bon nombre d’allées aménagées plus ou moins fréquentables. Elle rechercha donc une antre où libérer ses pouvoirs inhumains, et réussit, après quelques heures de marches en forme de pokémon, à trouver non seulement une étroite ouverture entre deux construction cubiques, mais également à trouver, probablement par chance, l’un des seuls endroits de la ville où rien n’était vitré ! L’architecture citadine privilégiait tellement se croisement écologique qui procurait à la fois un système d’énérgie solaire digne de panneaux photovoltaïques, mais aussi une isolation totale du moindre courant d’air, que l’intimité n’avait plus lieu d’être, étant donner que le verre n’était pas souvent teint pour éviter de transformer les travailleurs ou habitants en articles de musée. Mais étant dans une partie de la vieille ville, il y avait plus de chances de découvrir des bâtisses et autres maisons moins modernes. Plus cachées de l’agitation contemporaine. Donc, entre les deux murs blancs comme neige, elle alla trouver refuge dans l’isolation de cette cachette pleine de noirceur, et attendant que les dernières femmes accompagnant leurs enfants s’en aillent pour le parc, ou encore que les vieillards finissaient de parler du bon vieux temps, elle patienta avant de révéler sa nature peu conventionnelle aux deux enclaves. Enfin, ils furent tous partis, et elle eu l’occasion de déployer sa taille humaine. Alors, fermant ses yeux de Branette, elle se concentra sur la Hina humanisée, cette petite fille de dix années on pourrait croire. Elle se visionna son apparence féminine, mais toujours aussi énigmatique : sa longue robe ardoise de revenant qu’elle tenait en réalité de son ancienne peau de Branette, ses manches recouvrant l’intégralité de ses mains et traînant au sol, son capuchon ressemblant à un bonnet de nuit en tissu fauché, ses yeux incandescent aux pupilles verticales, son long col lui arrivant précisément jusqu’à la bouche et qui, avec une fermeture éclair jaune, empêchait l’énergie négative de s’enfuir de son corps. Sans oublier sa partie humaine, sa peau d’une pâleur certes cadavérique, mais avec des cheveux longs et argentés qui bouclaient grâcieusement vers la fin des mèches. Si elle avait eu les yeux verts émeraudes, par exemple, et des cheveux platine au lieu de gris, sûrement elle aurait été plus ordinaire. Mais elle était forcée de reprendre forme humaine, car même si sa forme pokémon était confortable et douillette, il ne fallait pas oublier que les autorités cherchaient toujours des pokémons errants dans Aurora City, et que, à moins qu’ils n’aient une preuve certifiée d’avoir un Maître, ils étaient imméditament ramenés à l’État Naturel si surpris à errer dans le domaine des humains et de leurs pokémons domestiques : le sauvage ne pouvait côtoyer le civilisé. Bien entendu, elle aurait pu tout aisément demander un collier immatriculé ou autre chose à la vieille dame de la Pension pour éviter un tel accident, mais toujours Hina avait refusée cet élan de sécurité : elle, portée un collier !? Jamais ! Autant d’accord, elle était un pokéchild, donc à moitié humaine, mais alors là, un collier, s’était non merci ! Même si elle était au bord de la mort, même condamnée à la fourrière à pokémons, jamais elle n’autorisera quiconque à la soumettre totalement avec un collier, même si s’était pour combler sa solitude ! La première proposition fut immédiatement la dernière, et de toute manière, personne d’incista, tellement ils acceptaient son choix dans la Pension. Après tous, était-ce parce qu’elle était ainsi, une hyrbide des deux, qu’on devait la traitée comme un simple pokémon de bas-étage !? Ridicule ! Autant si on la soupçonnait avec son costume étrange, elle pourra toujours faire le traditionnel numéro de la cosplayeuse citadine qui se rend au quartier des adulateurs de séries d’animations (l’excuse qui marchait tellement au point qu’elle était connue dans le quartier comme étant une fanatique de service !), mais jamais elle ne se laisserai traitée comme une bête ! Hina sentit alors son corps grandir sous ses efforts pour redevenir humaine, faisant que son corps de dépliait rapidement dans une progression qui l’avait éblouie la première fois, même faillie lui donner des nausées, tellement on ressentait exactement la même sensation de migraine et de mal des hauteurs, se frissonnement qu’on avait lorsqu’on était sur le toit d’un immeuble d’une trentaine d’étages. Son corps pris forme, ses yeux s’ouvrirent et s’agrandirent hâtivement, ses bras s’allongèrent avec sa taille, son bassin, sa tête, et tous les autres membres de son corps, jusqu’à former la jeune fille en gris qu’elle s’était visualisée dans son imagination. Et qui était par ailleurs sa forme humaine destinée, sans qu’elle ne puisse la modifiée malheureusement… Comme si elle appréciait ses aspects fantômatiques et les regards ahuris que jetaient les passants lorsqu’ils la voyait pour la première fois… Au moins, les habitués savaient qu’elle était, officiellement, juste une enfant normale et légèrement extravertie, selon la version qu’avaient fait passer la femme âgée et le jeune homme qui s’occupaient d’elle. D’ailleurs, ils avaient fait exprès de faire passer le mot qu’elle était amatrice à l’extrême de la série ‘’Le Retour de la Branette Maudite’’ au point de se cosplayer en elle. Non pas disaient-t-ils cela par méchanceté, mais juste pour des soucis de cohérences, et uniquement pour sécuriser au maximum son identité. Juste pour cela, elle devait leurs être redevable, même si elle se demandait en fin de compte si elle méritait réellement tout cet amour familial de la part de ses ‘’parents adoptifs’’. Même si en réalité, elle ignorait si ses actions antérieures lui permettait exactement d’être heureuse… Il ne fallait tout de même pas oublier que, en tant que Pokéchild, elle était la combination plus ou moins réussite d’un Pokémon et d’un Humain, un enfant pour être plus exacte, et même si elle semblait innocente aux premiers abords, rien ne laissait présager qu’une Branette pouvait bien être innoffensive pour tous le monde… Même quand celle-ci faisait preuve de tellement de bons sentiments et d’intelligence, qu’un humain s’en retrouverait bien vite humilié. Mais pourquoi se questionner là-dessus ? En tant que pokémon possédant une pensée humaine, n’était-elle pas censée être aussi terrible et épouvantable qu’eux sans exception ? Tous cela était, en réalité, bien plus courant qu’on pouvait le croire, et il ne fallait pas s’étonner de voir de mauvaises âmes comme elle. Après tout, n’était-elle pas censée ne pas exister ? Ne méritait-t-elle pas de disparaître en ces temps obscurs où l’Homme refuse le plus inimaginable, dans un monde inimaginable ?
Soudainement, alors qu’elle s’apprêtait à retourner chez elle tout en essayant néanmoins de ne pas trop attirer l’attention et de passer en particulier par le quartier des otakus juste pour vérifier que sa réputation de couverture tienne la route, sa pokémontre qu’elle avait accrochée autour de son poignet frêle se mit à bourdonner, et brusquement, son moyen de communication téléphonique transportable s’activa. Un jet hollographique bleu s’afficha devant elle, et un visage bienveillant et grassouillet se matérialisa en face d’elle, grâce à l’holokit. Une femme dans la soixantaine, aux cheveux griseâtres bouclés, coupés courts, la regardait avec un regard inquiet, et les sourcils froncés, faisant que les rides qui parsemaient son front se plissèrent.
‘’- Mais alors, ma petite Hina ! Où était-tu donc passée ?! ‘’ La gronda-t-elle avec tout de même l’agressivité d’un Magicarpe utilisant Trempette, mais avec un rictus de soulagement qui la traversa brièvement une fois qu’elle eu finit de la réprimandée.
En toute réponse honnête, Hina se mit à loucher vers le ciel parsemé d’une multitude de couleurs doucereuses, avant de soupirer intérieurement. Comme si cela était une forme de révolte. En même temps, quand on abritait mille et une malédiction en soi, ce n’était pas forcément la meilleure chose de communiquer par voix orale.
‘’- Oui, je sais que tu aime te promener comme un Dimoret solitaire pour te relaxer ! Mais n’oublie pas que tu à une famille, et qu’elle à toujours peur pour toi ! ‘’
Cette fois, Hina répondit en restant aussi immobile et inexpressive qu’une poupée de cire, ce qui était plutôt humoristique lorsqu’on savait qu’elle résultait du croisement d’une Branette. Mais on pouvait lire dans ses yeux, en plus de l’agaçement, une certaine part de culpabilité, en elle. Comme si, d’un autre côté, elle acceptait cette sentence. Après tous, n’était elle pas sortie sans autorisation, sans prévenir ? En des périodes si dangereuses pour la tolérance, mieux valait ne pas jouer les révoltés d’avantage ! En guise de deuxième couche sur la lasagne, la vieille Sachiko Kotobuki, qui avait toujours fait passer Hina pour sa deuxième petite-fille, lui reprocha avec lassitude :
‘’- Ha… Je me demande si tu nous fait pas une crise d’adolescence version longévité extrême ! Crois-moi ma petite, tu à passer l’âge pour cela ! D’ailleurs, je me demande pourquoi je continue à t’appeller comme ça : tu est censée être tout de même plus vieille que moi ! ‘’
Il y eut un long silence, où Hina continuant à la regardée fixement sans exprimer cette fois un autre sentiment que la méthode immature du ‘’Oui, je sais que tu à raison, pas la peine de le répéter’’, Sachiko Kotobuki, aussi surnommée Mama Sachi par le voisinage, reprit son sérieux, et cette fois, tenta de se montrer un peu plus autoritaire avec sa fille adoptive, ou du moins, sa ‘’petite-fille’’ :
‘’- Bon, il suffit les cachoteries ! Rentre ! On à besoin de toi à la Pension ! Ton frère doit encore jouer l’infirmier de remplacement à la Ligue, et croit moi que tous ces pokémons sont parfois insupportables pour mon pauvre dos ! Et n’oublie pas de te comporter le moins suspicieusement possible !
A ce moment-là, la tutrice raccrocha, et l’holokit s’éteignit brusquement, laissant Hina seule et en pleine refléxion sur les tracas quotidiens et les fléaux injustes qui frappaient les personnes approchant de cette tragique fin, qu’étais la mort. Chose qu’elle ne connaîtra jamais, malheureusement, car parfois, elle se demandait si bénéfice il y avait à exister dans une cité mécanique, dans un monde qui ne cherche pas à expliquer le fondement de tout existentialisme, et qui se repose uniquement sur un système instable de pourcentage qui était aussi fiable que la parole narcissique d’un mythomane.

Guitoh

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29 avril 2018, 23:40
C'est indigeste.
Rajoute de l'espace, aère un peu ton texte

Dakhoss

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30 avril 2018, 03:02
Y'a fanfic attirante, et bloc de texte brut.
Tu peux faire le plus beau bouquin du monde, si ta couverture pue la merde personne l'achètera.

Little

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30 avril 2018, 07:33
D'accord, merci pour vos avis. Je ne peux pas modifier maintenant car je suis en cours, mais j'aérerais plus tard.

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