Vos concerts et lives

T'AAAAAAAAIN le Sonisphère approche je vais voir Iron Maiden, Alice Cooper, Eluveitie, Turisas et tout le bordel le vendredi prochain blblblblblblblbl<3
Et en septembre y'a In Flames qui va passer sur Lausanne, rowi

Et moi le Hellfest.

Et moi le Hellfest.

Bâtard. Je voulais y aller principalement pour Opeth moi D':
mais j'men tape car je vais au SONISPHEEEEEEEERE moi aussi

Shining, tu n'es qu'une pute, t'as juste pas idée comme je peux te haïr. <3 (Sa maman la fille de joie quoi, Coroner qui se reforme et même pas la possibilité de les voir, oh fuck D:)
T'as vu quels groupes ?

Jamiroquai, 28 Juillet à Nice
Un peu long le train (12h aller + 12h retour sur 3 jours...), mais ça en vaut la peine !

Jamiroquai, 28 Juillet à Nice
Un peu long le train (12h aller + 12h retour sur 3 jours...), mais ça en vaut la peine !

De même :') XD
Par contre si il y a bien un concert auquel je regrette de ne pas pouvoir aller c'est Prince à la fin du mois au SDF 

Enyka tu est allée à quel Sonisphere ? Suisse ?

Ça avait l'air bien cool, dis-donc, Enyka!
Bon, j'ai plus d'excuses à présent, faut que je fasse mon report du Hellfest.

Vendredi

Oral le matin, j'arrive donc un peu en retard sur le festival, ce qui me vaudra de rater DHG (Dodheimsgard), Svart Crown et Church of Misery. Tant pis.
Après un combat acharné pour planter la tente (sous une tonne de pluie, chouette!), je vais commencer par voir Primordial, sous les conseils de mon camarade (qui en aura de nombreux bons, de conseils, d'ailleurs).
J'ai le temps de voir en passant Maximum the Hormone qui délivre un show bien énergique, hurlant à la vitesse de le lumière du japonais pour faire rire les occidentaux. Moui.

Primordial: Groupe Irlandais tapant dans le Folk/Black, j'avais déjà entendu parler de ce groupe et de sa (très) bonne réputation. Arrive les gus sur scène, sobriété de rigueur. Sobriété? Non: le chanteur abordera un joli corpse-paint et du maquillage rouge sur sa chemise blanche. Mais là où je m'attendais à des vocaux typiquement BM écorchés vifs, je suis déjà surpris par le chant clair bien gaulé. Ajoutons à cela une zik très sympa, épique et atmosphérique et un groupe de bonne humeur, et l'on obtient un concert fort classieux et sympatoche. Mais comme une grande majorité du fest, en fait.

Iggy & The Stooges: Au départ, je n'étais malheureusement pas sensé les voir, préférant Belphegor. Je tente tout de même de prendre des photos avec mon portable (qui fera des tofs de merde, mais je n'avais que ça...), puis je pars.

Belphegor: Arrivé un peu en retard, on regarde le concert d'assez loin. Son très moyen, ambiance plate, et manque de punch évident: on retourne à Iggy!

Iggy²: C'est donc en ayant raté une partie du set que l'on va regarder cette légende du Rock'n'Roll. Et le choix ne sera guère décevant: même à 60 balais, les Stooges ont une pêche énorme, notamment l'impressionnant bassiste. Mais tout cela n'est rien comparé à Iggy en lui-même: se déhanchant, haranguant la foule, se roulant par terre et nous montrant son cul à la fin, Mr nous a prouvé que même dans un festoche pourtant pas adpaté à son style, il battait en décadence comme en classe pas mal de groupe. Chapeau.

Morbid Angel: Quiconque un tant soit peu proche de l'univers métallique sait que MA, légende vivant du Death Metal, vient de nous offrir après 8 ans d'attente un mauvais album technoïde avec du mauvais indus et de la mauvaise gabber, Illud Divinum Insanus, dont je ne suis guère fier de vous divulguer le nom. Malgré tout, il paraissait que MA faisait ses sets à partir de leur ancien répertoire et je n'avais pas encore vu l'Entité.
D'entrée, on attaque sur Immortal Rites. S'en suivent Fall From Grace, Rapture et autres Maze of Torments: pas de doutes, c'est du vieux! Mais alors, trois morceaux résonnent comme le glas: Nevermore, Existo Vulgore et le risible I am Morbid viennent pourrir la fête. Chose surprenante: trois morceaux du nouvel album collés d'affilé, comme par hasard les moins pires et les seuls non-pseudo gabber: ça sent l'évolution mal assumée. Mais qu'importe, car le tout passe mieux en live (même si faisant retomber l'ambiance d'un coup). On termine avec un God of Emptiness bien placé (non sans être passé par la case obligatoire de Chapel of Ghouls, même si trop lente à mon goût) et le public est conquis (moi compris). Et voir Azathoth jouer de la guitare, de toutes façons, c'est priceless.

Mayhem: Je connaissais la réputation minable qu'avaient les norvégiens en concert. Les voir d'ailleurs ne pas aller sur une des main stage -pourtant un mythe-, contrairement aux années précédentes était fort inquiétant. Last but not least: on nous promet un «show spécial» qui sont bon l'arnaque. Mais tout comme MA, Mayhem est un groupe que je devais voir. Et bien, le moins que je puisse dire, c'est que je l'ai vu, et dans sa "vraie" forme.
Alors que le fastidieux décor est mis en place («show spécial», je vous le rappelle) qui détrône tranquillement Watain dans la surenchère useless, le temps passe, et c'est en retard que commence le concert (d'accord, de peu, mais quand-même).
Et là, c'est le drame.
Pour ceux qui l'ignorent, Mayhem a l'expresse chance d'avoir un des meilleurs batteur au monde, en la personne xénophobe et opportuniste de Hellhammer. En plus de ces beaux qualificatifs, le norvégien est un poil fanfaron: plutôt que de varier son jeu, monsieur fait de la double, comme un autiste. Et ça tombe bien qu'il nous montre combien il en a une grosse, vu qu'on entend QUE lui. Mettre le décor, c'est bien. Préparer la balance, c'est mieux. Et on a affaire à deux nouveaux guitaristes énigmatiques (et sans aucun charisme) devant remplacer le grand Rune Eriksen (Blasphemer): hop, on se fait pas chier, c'est nous qu'on est la légende (pour ce qu'ils étaient...) et on balance le son sans réfélchir. Ouais, mais justement, on vous entend pas.
Arrive le pédant Attila Csihar, et là ça s'aggrave plus encore: il commence à chanter, mais...on aurait pu mettre un poisson rouge que ça aurait été pareil. Jouant avec un crâne ésotérique dans sa grande cape en nylon occulte, la balance fera des allers-retours avec lui, ce qui fait qu'on entend parfois son chant. Et soudain:
«The pas is aaaaliiiiiiive».
Choc: refrain archi-connu, il s'agissait du magnifique Pagan Fears, notre morceau préféré du groupe, massacré, charcuté et rendu méconnaissable! La blague a assez durée, vous avez dégoûtés des fans en 5 minutes, on se casse!
Honteux et ridicule.

Ma rage me faisant bouillir, je fais la (grave) erreur de ne pas m'arrêter à In Flames, conscient que je le regretterai par la suite. Tant pis, je vais à la tente, voit un beau feux d'artifice et rumine sur Mayhem pendant qu'IF roxxe du poney.
Tout ça, c'est la faute à Hellhammer.

Samedi

Réveillé de bonne humeur (malgré ma rage d'avoir raté IF à cause de Mayhem la veille).
Direction les douches...pour près de 2h d'attente! Arrive mon tour, et l'eau chaude me met à nouveau de bon poil après la longue queue.
Allez, on y va.

Hail of Bullets: On y va au pif, car là encore, je connaissais le groupe de réputation. Death Metal épique (pour thème: la guerre) et très souvent mid-tempo, la musique reste bien headbanguante et prenante. Groupe également en plutôt bonne forme, un bon petit concert.

1349: Je dois l'avouer, j'ai beau aimer 1349, j'avais peur que le style joué par le groupe ne se voit sanctionné par la qualité sonore. Il n'en sera rien: le son est bon dès le début et le reste jusqu'à la fin. Là encore, on a un autre grand batteur norrois, en la personne de Frost. Mais là où Hellhammer fait son connard, Frost réussira à être humble mais à faire un travail exceptionnel derrière les futs.
Pendant ce temps-là, sur le devant de la scène, c'est la guerre: on enchaîne les morceaux sans répits, ont fait un peu la gueule (trVe), mais...on salue le public à la fin du concert. C'est ce que j'appelle la classe. Joli concert et joli coup!

Septic Flesh: Bon, je vais énumérer vite fait les (quelques) défauts: un son brouillon au début, le chant clair de Vayenas passé sous sample et donc non chanté live...et c'est tout. Voilà, maintenant, je vais pouvoir me lâcher tranquille:
Grandiose, magistral, charismatique, magnifique, monumental, classieux, génial. Seth Antoniou joue avec le public (et provoquera un wall of death) et chaque riff hellène est à faire headbanguer des pyramides.
Le concert s'achève sur le magique Anubis, où tout le monde chantera le refrain à l'unisson. Tellement beau que j'en étais presque à sortir mon zizi en pleine fosse.
Le meilleur concert de cette édition! Mayhem, prends-en de la graine!
(Et la prochaine fois, soit là Balmora, et ça t'évitera de rater quelque chose d'aussi incroyable!)

Entre temps, je regarde de loin Sodom, qui semble bien buter (c'est en effet les retours qu'on me contera) et pas mal d'autres groupes de Thrash dont je ne suis pas fan, mais qui sont bien sympatoches (Kreator, Municipal Waste, etc).

Bolt Thrower: Je suis dégoûté. Dégoûté, car le concert magnifique de Septic Flesh m'a claqué, et que celui de Bolt Thrower est juste grand.
Lourd, gras, mais aussi épique et bien mélodique, les britanniques sont clairement à la base de pas mal de groupes (Arghoslent compris).  Au bout de 25 ans de carrière, Bolt Thrower nous délivre une performance à la carrure de sa musique: colossale.
Mais puuuuuuuuuutain, j'ai pas la force d'aller pogoter.

Allez, la journée fut courte, mais je vais aller dormir.

Dimanche

Petit coup de blues matinal: déjà le dernier jour! Après 1 heure et demi de queue, retour aux douches...froides: oui, le système est pété. Mais à douche froide, corps habitué au froid, et je sors avec une impression de chaleur ambiante. Bref.
Cette journée est en fait la plus chargée de toutes:

Impureza: Mixer Death Metal et guitare flamenco, c'est le principe même d'Impureza, chant DM en espagnol à l'appui. C'est donc devant peu de public que commence le concert, début de journée oblige. La tente se remplira rapidement, par contre, devant l'intensité du set de l'Impureté.
Très sympathique!
(Spéciale dédicasse à Manu.)

Turisas: Mon cher pote m'a recommande chaudement ce groupe. Une demi heure de set de Pagan, très visuel, dont je ne suis pas très friand. Certes, c'est joyeux, les fans sont comblés, mais je n'y ait pas mon compte.
Tant pis.

Last Days of Humanity: Groupe à la fort mauvaise réputation (d'ailleurs, le passe-temps n°1 sur le festival sera de se moquer de ce groupe...ce à quoi je participe grassement, en bonne langue de vipère que je suis), j'avoue être venu les voir et pique-niquer (oui, oui, pique-niquer: voir les photos du Hellfest) devant eux juste pour me marrer. Après tout, j'ai des potes fans de groupes de Brutal Death que je trouve inécoutables, et eux-mêmes disent que c'est inécoutable: ça ne pouvait être que génial!
Alors, oui c'est nul (imo, si ça se trouve, c'est bien, hein, y'en a bien qui étaient venu les voir avec le plus grand sérieux du monde), mais je trouve ça chiant et juste bruyant, donc pas drôle: je me barre manger normalement au camping. Non mais.

Atheist: Arrivés un peu tard, le concert n'a pas commencé, et ô joie, peu de monde, ce qui permet de me faufiler tranquille et d'avoir une bonne place. En même temps, cela reste inquiétant de voir qu'après toutes ses années, le groupe reste encore ignoré.
Peu importe, le concert commence, et c'est un bien beau chanteur hallucinant, grosses lunettes rondes psychédéliques et t-shirt «Enjoy WEED», avec une troupe de zicos virtuoses. La bonne humeur est de mise, le groupe tape un peu dans son nouvel album, mais aussi dans Unquestionable Presence et Elements, pour un set équiibré.
«Hello, we are looking for weeeeeed», dixit le chanteur, montrant fièrement son t-shirt (dédicace à quelqu'un qui se reconnaîtra): voilà qui résume bien le concert de fou auquel j'assiste, heureux.

Arkona: Conseil de mon pote, toujours. Et après Turisas, et surtout un emploi du temps chargé, j'espère secrètement et de manière éhontée que le concert sera mauvais, pour pouvoir me reposer via une bonne excuse. Il n'en sera rien, car Arkona sera même un des meilleurs moment du Hellfest 2011 avec Septic Flesh.
Ma première surprise: le frontman du groupe arrive, et moi qui avait toujors cru qu'il s'agissait d'un homme, je me demande si c'en est un très efféminé, ou si au contraire il s'agit d'une femme bien couillue. La seconde option sera la bonne. La chanteuse androgyne sautille partout, danse avec le guitariste et communique à fond avec le public. «She's got balls, my lady», comme dirait un vieil ami.
Avec une attitude plus festive et plus authentique que Turisas, Arkona me bluffe. Seul le bassiste (qui ressemble un peu à frère Tuck de Robin Wood, d'ailleurs...) restera un peu en reste (dommage), mais sinon, c'est du tout bon.
Excellent!

Je cours maintenant pour enchaîner avec Orphaned Land.

Orphaned Land: Israéliens illuminés aux premiers abords, mais avec un message de paix universel cohérent: il n'est donc guère surprenant de voir le chanteur habillé tel le Christ.
Le mix de Death Mélodique progressif avec musique Orientale fait mouche, le fan que je suis est comblé et l'attitude du groupe sur scène est en adéquation avec la prose.
Malgré tout, un manque se fait sentir: où est passée Shlomit Levi, la chanteuse? Tout comme pour SF, il faudra ici se contenter de samples vocaux. Serait-ce pour combler cette absence que le groupe fait monter sur scène une danseuse? Allez savoir. Ce que je retiendrai (malgré son côté démago et facile), c'est la phrase: «Music is the best religion on the World!».
Un grand final où le groupe se prend en photo devant le public (et qui leur sert actuellement de photo de profil facebook), et c'est fini.

Crevé après trois concerts d'affilée et non-stop, je m'en vais voir Tsjuder, selon des conseils autre que celui de mon ami.

Tsjuder: Ça y est, me voilà devant. Le concert commence...
…
Dieu! Que c'est quelconque! Que c'est chiant! Son moyen (restons poli), attitude de trVe de kVlt basique et blasante, je m'emmerde.
Et soudain, sms: un de mes contacts mail, métalleux bretonnant de 42 ans me cherche. La voilà, l'excuse pour échapper à cette médiocrité ambiante et enfin rencontrer quelqu'un que je voulais depuis longtemps.
Une rencontre cool qui me permet d'échapper à un concert pas terrible. En plus, la nullité du concert me sert de prétexte pour me reposer et cracher mon venin: je suis content.

Morgoth: Allez, on y va par curiosité, et tant pis si l'on est en retard. Hey, c'est que c'est plutôt cool, ce truc. J'accroche pas énormément, mais faudra approfondir.

Judas Priest: LES têtes d'affiche du festival, pour leur dernière tournée (malheureusement sans Downing, le fondateur...). Dès le début du concert, on voit un Rob Halford fatigué, voire souffrant par ses nombreuses grimaces. Et pourtant, le «Metal God» va nous montrer qu'il n'est pas mort, avec ses acolytes. Enfin, avec certains de ses acolytes: Ian Hill et Glenn Tipton restent très discret, tandis que le jeune Richie Faulkner (le remplaçant de Downing...), lui met le feu au stade.
En parlant de feu, les moyens sont bien sûr présents, effets pyrotechniques à l'appui entre un solo de batterie (assez court) de Scott Travis.
La cerise sur le gâteau, et comble de la beauferie kitsch: Halford qui vient sur scène avec sa Harley Davidson. UN MUST.
Kenavo!

Je suis à présent joie, car pour finir ce beau festival, je vais voir d'affilée mes deux groupes gays préférés (dans l'ordre de passage et de préférence croissante): Dark Tranquillity et Opeth.

Dark Tranquillity: Dernier album très critiqué et ici mis en avant, la fangirl que je faisais l'a pourtant aimé et se voit comblé(e) (n'oubliez pas que je parle de «fangirl»!), car ici mis en avant.
Plus sérieusement, qu'est-ce qui arrive au chanteur? Se marrant tout seul comme un con, je sens que les amis d'Atheist ont dû lui faire partager leurs «achats» (weeeeeeeeeeed). Étais-ce nul pour autant? Sûrement pas.
Ce bon vieux Stanne, visiblement défoncé (ou bourré. Ou les deux) court joyeusement partout, et crie son amour à un public qui n'en demandait pas tant. Pendant ce temps-là, ça ne rigole pas: Lost to Apathy, Misery's Crown, Final Resistance viennent en grands classiques, au milieu des morceaux plus récents. Enfin, pour embellir le tout, on aura droit à un très joli jeu de lumière et de couleur qui en mettront plein la vue.
C'était beau! Mais le concert qui vient le sera encore plus.

J'avais un dilemme: Cradle of Filth ou Opeth, ayant choisi depuis un moment, c'est la mort dans l'âme que je me dis que je verrai bien un jour les anglais (en même temps, avec CoF, tu sais que ça va être granguignol et n'importe nawak, donc le choix est vite fait). Mon cher ami, préférera rester pour voir les crados (ce qu'il regrettera par la suite).
J'arrive en plein milieu d'Ozzy, et ce que je vois est triste: ridicule, bedonnant, chantant faux et peu fort, tout cela pue la maison de retraite annoncée. Après un long calvaire sonore, le supplice prend fin et les suédois arrivent...

Opeth: Quoi de mieux, pour terminer un festival de 3 jours, que d'écouter de la musique raffinée entre public aux goûts et manières d'aristocrates?
La prestance des gus n'est plus à faire, et ces derniers piochent dans tous les albums...sauf les trois premiers. Grrrr.
Malgré la variation d'albums, le set d'Opeth sera plus tourné calme et atmosphérique. Sont joués des morceaux comme Face of Melinda ou In My Time of Need, qui prévoient un futur album plutôt calme à la Damnation (le dernier morceaux en fait justement parti), comme prévu par le groupe sur les récentes interviews. Une setlist magnifique, donc.
Notons enfin le fait que l'emblématique Mikael �Åkerfeldt est un petit taquin qui aime faire des blagues entre chaque morceau et nous raconte sa vie avec humour. Charmant.

Et c'est sur cette touche de légèreté maniérée que termine pour moi cette édition 2011 du Hellfest. Train à 6 heures du mat', je ne dors finalement pas et traverse le village endormi de Clisson (qui était quand-même un peu flippant) pour prendre le premier train.
À part un saut éclair une seule journée en 2008 (le Samedi), il s'agissait-là de mon premier Hellfest (hormis celui de 2008, où je n'étais venu que le deuxième jour, le Samedi), qui fut donc un grand moment, malgré quelques déceptions (Belphegor, Mayhem, etc) qui furent -et heureusement- rattrapées par de bonnes surprises (Arkona, Opeth, Septic Flesh, Primordial, Bolt Thrower, Dark Tranquillity, Orphaned Land, Atheist, Impureza, Hail of Bullets, et tant d'autres...).
J'arrive enfin dans mon appartement à 9 du matin, fatigué (je n'ai dormi que vite fait dans le train), mais la tête pleine de (bons) souvenirs, en espérant que ce sera aussi bien l'année prochaine (et que Wynri sera là!).

Merci.
Headbangué? Bien sûr, mais pas avec n'importe quel groupe: je ne fais bouger mes cheveux qu'aux groupes le méritant.

Ah, mais trop. C'est pour ça que je déteste headbanguer, d'habitude. Mais devant certains groupes, c'était inévitable. ^^

The Shining > Wahou, ça avait l'air cool.

Putain, va falloir que je supplie mon père de m'emmener à Rock En Seine, ne serait-ce que pour voir Le Corps Mince de Françoise, même si y'a d'autres groupes que j'aime

Aaaaaaah les horaires Osheaga sont sortis et tout ce que je veux voir tombe nickel excepté pour Suuns et Sia qui sont en même temps. Dans moins de 30 jours blblblblbl comment je saute déjà de joie. En plus Oh Land vient aussi putain allez.

ALLEZ 50 MIN DE BATHS ET DE CC ET UNE FIN DE SOIREE AVEC BASSNECTAR ET UNE AVEC MSTRKRFT ET 20 AUTRES BONS ARTISTES CEST BON CA VA ETRE CHAUD !

Je te conseillerais d'aller voir Elvis Costello, The Flaming Lips, Death Cab for Cutie, Death From Above 1979 (ils marquent leur retour, faut pas les rater), Broken Social Scene, Ratatat, CC, MSTRKRFT, John Butler, The Sounds (groupe suédois meuf !), Jamie XX (faut vraiment voir ce qu'il donne en live !), The Pains of Being Pure At Heart, Tokyo Police Club, Bassnectar, Twin Shadow, Baths, The Joy Formidable, Oh Land, Suuns, Typhoon, El Ten Eleven.

Par contre Cypress Hill & Eels sont has-been, je comprends pas leurs faux-retours :/

& c'est bien dommage que tant de bons groupes soient concentrés sur les deux derniers jours (surtout le dimanche), le Vendredi ils ont casé pas mal d'inconnus/daubes :/