On n'achète pas une tablette (ou une liseuse pétez pas les couilles) parce qu'on va lire un Houellebecq de poche à 3€50 une fois tous les 6 mois dans le train pour aller rendre visite à la grande tante Simone. Enfin moi en tout cas c'est pas à ça que ça me sert, ma Nexus 7 j'y ai balancé la quasi intégralité de ma documentation et quand je bosse à l'extérieur ça m'arrive facilement d'avoir à me référer à 7 ou 8 bouquins différents qui représenteraient chacun un volume non négligeable en version physique. Les marques-pages sont beaucoup plus pratique, on en fout autant qu'on veut là où on veut sans rien écorner, les annotations sont claires et précises et tu peux les effacer ou les modifier en trois dixièmes de secondes.
À côté de ça j'ai pas du payer plus de 10 bouquins sur toute ma bibliothèque, ils sont tous avec moi dès que j'embarque ma tablette qui pèse foutrement rien et qui m'offre un multitasking dont les bouquins papiers nous privent définitivement. Les pages se tournent quand je veux qu'elles tournent, la tablette reste debout et je peux l'orienter comme je veux pour peu que j'investisse dans un stand à trois balles, je peux choisir l'affichage tu texte, je peux activer un contenu multimédia fournit avec le bouquin sans changer de support (imaginez un truc sur la programmation avec un CD de résolution des exercices, ou des vidéos), enfin voilà quoi merde, c'est mieux qu'un bouquin papier.
Après il faut faire la part des choses, tu lis pas de la doc comme tu lis un roman : les romans je les achète toujours en physique, c'est pas la question, mais je voulais juste bien définir la place des tablettes (ou des liseuses putain) dans le monde de la "littérature".
