Le coin bistrot des philosophes dépressifs

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May

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22 janvier 2013, 15:31
arrêter d'aller à un concert seule, musée seule, spectacle seule etc. Et c'est générale vers des personnes qui ont la vingtaine que tu trouves ça parce qu'ils ont les moyens et envie de dépenser leur argent là dedans. Ce que moi j'ai déjà envie de faire à 18 ans.
Viens t'installer à Paris.
On ira ensemble.

L'index du patron

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22 janvier 2013, 15:43
Comment j'en ai envie. Allé demain je suis là.

lolimut

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22 janvier 2013, 16:09
Je suis entièrement d'accord avec le point de vue de Thocast, l'amitié nait du mensonge. Tu ne deviens pas ami avec quelqu'un, c'est soit la providence qui te le met sur ta route et t'oblige à sympathiser avec lui (camarade de classe, collègue de boulot), auquel cas tu espères juste un peu de compagnie le temps que tu auras à collaborer avec eux, soit parce que tu le cherchais (en faisant des rencontres ou en rejoignant des associations culturelles) dans un intérêt purement personnel, dans ton cas, une sorte d'épanouissement culturel dans un cercle social. À partir de ce mensonge peut naître quelque chose de vraiment sincère selon son caractère mais également ta propre personnalité, avec un coup de main de la part des circonstances.

Mais tant que tu n'acceptes pas le caractère mensonger de l'amitié, tu ne pourras jamais en trouver une. J'ai fait la connerie de me dire, quand j'étais au lycée, que quasiment tous ceux de ma classe étaient des gosses de riches, des fils à papa (en même temps il y avait un fond de vérité là-dedans, c'était un lycée privée dans une ville remplie de médecins/notables/agents immobiliers/etc). Je me suis fermé à eux et je me suis développé un peu sans leur aide, avec mon meilleur ami d'enfance que j'ai depuis totalement oublié (c'est triste mais malheureusement je n'ai plus rien en commun avec lui, c'est la vie). À l'époque je les définissais comme immâtures, superficiels, irresponsables, et je chopais une sorte de complexe de supériorité par rapport à eux en me pensant un peu plus mâture (pas jusqu'au point de penser que j'avais 30 ans dans ma tête, mais l'idée était là). Maintenant, avec le recul, j'ai pu en recroiser quelques-uns et j'ai compris que je me trompais. Ils n'étaient pas spécialement plus mâtures que moi ou non, c'est juste que je ne voyais pas l'intérêt de rester avec eux car j'avais déjà mon petit cercle d'amis, et eux-mêmes pensaient probablement la même chose de moi. Depuis, j'ai mûri, eux aussi, et je revois quelques-uns de temps en temps car ils ont les mêmes besoins sociaux que moi. Je ne les vois pas aussi souvent que mon cercle d'amis proche, mais quand j'ai envie d'aller au ciné, de faire une sortie ou quoi que ce soit, j'ai toujours des volontaires. J'en ai même un qui souhaite voir l'une des retransmissions du MET au ciné, j'irai probablement l'accompagner. Ce sont tous devenus de vrais amis.

Ce que je veux dire c'est que tu as le droit de partir avec la mentalité "chercher des amis pour me faire accompagner en concert ou autre" mais il ne faut pas que ça te bloque, car en faisant cela tu risques de te fermer à de nombreuses personnes qui justement auraient pu remplir ce rôle. Tu ne peux pas juste te dire "non, ceux-là sont puérils, ça sert à rien de leur demander ils vont refuser", tu risquerais d'être surprise. Ça ne veut pas dire que ça se vérifie à chaque fois - dans ceux que j'ai connu, il y avait quand même une bonne partie de vrais fils à papa. Mais ça vaut le coup de mettre un moment sa fierté au placard et reprendre contact avec quelques-uns d'entre eux et de leur demander ce qu'ils en pensent. Repartir sur un nouveau mensonge pour aboutir sur une vraie amitié.

Slowpoke

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22 janvier 2013, 16:13
Faites pas chiez et soyez sociaux. >:(

L'index du patron

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22 janvier 2013, 16:20
 Answer le pavé de Tom est très bien mais pas du tout adapté à mon cas, je reste probablement la personne la plus sociale (cc j'ai été élu VP social de ma classe pour cette raison).

Je sais pas trop si vous croyez que je reste chez moi avec un panneau ne m'approchez pas sur le front, j'ai des potes dans mon année, on sort on fait des repas. Mais encore une fois ce sont des potes, de surface sympa comme ça sans plus, je cherche à sortir de cette zone mais je leur coupe pas la porte. Je suis très bien placée pour savoir mentir etc, des amis à qui ont dit tout sans retenu j'en ai jamais eu jamais voulu.
Et bon sang je comprends pas comment vous pensez. Oui je demande aux gens de venir avec moi voir des concerts, mais quand tu te prends 15 refus t'en as plus marre qu'autre chose.

Cheb Rallace

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22 janvier 2013, 16:22
En même temps vous avez réduit ça vous même à une date de naissance. Je contrôle pas les papiers des personnes que je croise avant de leur parler je disais juste réaliser que mes soirées apéro avec les membres de mon asso passer beaucoup mieux que les soirées prépa. Et on boit dans les deux c'est pas une question de fête.

Si ça peut te rassurer, j'ai des potes qui sortent d'HEC (dont un de celle de Montréal) et je peux pas blairer leurs amis, pour la plupart plutôt pédant, a la culture surfaite et rincé de thune par papamaman  (ok ya des exceptions). C'est le coté "élitiste" assumé qui en font parfois des personnes insupportable et tellement superficielle. et la jte parle de mec & meuf en fin d’études.

et a coté de ça cette année j'ai rencontré des ptits qui étaient dans le même lycée que moi, que je méprisais vaguement à l'époque et que j'ai complètement redécouvert. Les mecs on 20 ans, du respect, des idées plein la tête, des soucis et des questionnement, et jpréférerais aisément passer mon temps avec eux que des quartdesieclard  fdp nourrit au piston qui sauront pas quoi me répondre dés que jparle de science, de socio, de psycho ou de philo, et qui ont arrêté de lire en sortant de prepa. 

Enfin tkt vu de l’extérieur, enfin via le fofo, t'as pas l'air du tout d'avoir 30 ans, juste d’être une jeune femme curieuse, avide de découverte, sur la bonne voie.

Ouai je suis un peu lourd mais sérieux jtrouve ça complètement con et a coté de la plaque de juger de la valeur de qqun a cause de son age (j'ai capté que tu ne faisais que constater) alors qu'on peut être une sombre merde superficiel de 30 ans et donner le change quelques temps, et être qqun de valeur à 20 ans et souffrir de ne pas être pris au sérieux

Citer
Les "amitiés vraies", c'est simplement le mensonge commun qui s'ancre peu à peu dans la réalité, qui prend de la force, qui s'assortit de véritables sentiments. Mais si t'acceptes pas le caractère mensonger de l'amitié à la base, si tu restes pas toujours conscientes que ces gens se débrouilleraient très bien sans toi, si t'attends d'eux une amitié sincère dès le début et que, déçue, tu te fermes à eux , t’arrivera jamais à ce stade ou le mensonge devient tellement réaliste que c'en est plus vraiment un à tes yeux.

mmmh... On peut pas parler d'ami lorsque ce qui nous li sont des évènements, les mensonges que t’évoque.
Pour moi un ami c'est quelqu'un que t'appels :

-Tu fais quoi  ?
-Rien
-Moi non lpus, on scapte ?

Et pas

-Faire tel activité, ça te dit ?
-Ok !

Je concidere comme un ami uniquement une personne que j'aime voir pour ne rien faire.

Citer
Même les potes confidents, ceux à qui tu peux tout dire, sont basé sur l'attente d'une réciproque, vous faites un peu journal intime mutuel.

Malheureusement oui, je me suis souvent retrouvé confronter à des reproche car j’écoutais bcp sans me dévoiler. c'est vrai que c'est dur d'expliquer a un ami que c'est pas parceque tu lui raconte pas ta vie que tu ne l'estime pas

L'index du patron

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22 janvier 2013, 16:25
Si ça peut te rassurer, j'ai des potes qui sortent d'HEC (dont un de celle de Montréal) et je peux pas blairer leurs amis, pour la plupart plutôt pédant, a la culture surfaite et rincé de thune par papamaman  (ok ya des exceptions). C'est le coté "élitiste" assumé qui en font parfois des personnes insupportable et tellement superficielle. et la jte parle de mec & meuf en fin d’études.
Voilà c'est exactement ça.  ;D
Mais tu trouves parfois des exceptions, faut sortir du même groupe que toi (les québécois de dernière année sont hyper cool par exemple).


Oubliez le 30 ans c'était une blague mais apparemment vous l'avez trop pris au sérieux haha.

Castho

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22 janvier 2013, 16:47
Answer le pavé de Tom est très bien mais pas du tout adapté à mon cas, je reste probablement la personne la plus sociale (cc j'ai été élu VP social de ma classe pour cette raison).

Y a une grosse différence entre "socialement ouvert" et "profondément social" (je sais pas quel est ton cas, je parle en général et tout tmtc)

Genre j'sais pas, y a des mecs super ouverts, au contact facile, qui parlent à tout le monde et savent faire la conversation, mais qui s'arrêtent là,t'as l'impression que y a rien sous le vernis, qu'ils sont basés sur une image marketing et c'est tout. C'est généralement ces gens là qui sont qualifiés de sociaux parce qu'ils font illusion, mais pour moi ça marche pas comme ça.

Dans mon cas, j'ai jamais l'air très social au premier abord, mon mélange de flemme et de sarcasme donne l'impression aux gens que j'en ai rien à foutre de leur vie (enfin ça va mieux maintenant parce qu'ils mettent ça sur le compte de la def, ils ont pas encore capté que c'était mon état normal  :cheval).

Par contre, dès la première interaction créée, je deviens vite beaucoup plus social justement, je m'investis pas mal dans le fameux "mensonge relationnel", ce qui fait que finalement je prends le contrepied de la première impression que les gens ont de moi. C'est arrivé assez souvent (pas plus tard que la semaine passée) qu'on me dise "weh je comprends pas, on se connait depuis pas longtemps, t'avais l'air super froid au déut et maintenant je te considère limite comme mon frère blablabla"

TOUT CA POUR DIRE QUE "social en apparence" ça veut pas dire "social sur la longueur", voilà voilà, merci de votre attention.
« Modifié: 22 janvier 2013, 16:48 par Thocast »

Tchipeuse

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22 janvier 2013, 16:58
Thomas, ça veut dire que notre amitié est un mensonge ?

Castho

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22 janvier 2013, 17:02
Totalement.  :you:


D'ailleurs c'est un peu l'IRL qui a confirmé ma théorie. C'était marrant, parce qu'on jouait tous à être amis depuis toujours alors qu'on se connaissait depuis le matin même, et qu'au final, le soir venu, on était devenu potes de manière beaucoup plus authentique. C'est en mimant l'interaction qu'elle prend vie.

Le macaron est un gâteau

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22 janvier 2013, 17:06
Je sais pas si Authentique est le terme à employer.
Je pense que la vision de l'amitié d'Aristote est assez proche de la réalité.

Magus

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22 janvier 2013, 17:13
Jasper et Thocast, vous êtes des putains d'enculés de structuralistes, c'est les pires connards il faut que vous fassiez des autodafés de leur livre.

Ils écrivent leur propre sentiment mondain, plus tu avances dans la société, plus en effet tu choisis tes amis. Mais à la base, à l'origine, les liens sont bcp plus désintéressés, ou du moins d'un intéressement "noble" (partager, etre en bonne compagnie, se reposer à plusieurs, voyager, vivre des trucs).

L'amitié existe comme cellule de socialisation primaire, un lointain souvenir de la tribu. La société moderne avec ses honneur, son argent et le liberalisme ont detruit tout ça.

Cheb Rallace

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22 janvier 2013, 17:25
Maxwell > j'aime bien la vision d'aristote mais je crois qu'il se trompe lorsqu'il dit impossible l'amitié entre inégaux (riche/pauvre par ex)
Dans mon cas je pense que donner sans attendre de retour est essentiel dans une amitié.  Instrumentaliser la réciprocité des effort et des "cadeaux" pour en faire le socle de l'amitié, c'est pour moi partir sur de mauvaise base

Citer
L'amitié existe comme cellule de socialisation primaire, un lointain souvenir de la tribu. La société moderne avec ses honneur, son argent et le liberalisme ont detruit tout ça.

Oui
Enfin c'est plutôt l'homme et son attrait de la possession et du pouvoir qui l'ont detruit

Le macaron est un gâteau

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22 janvier 2013, 17:33
Je croyais que c'était le besoin de survivre qui avait créé l'amitié. hu ho.

Citer
Maxwell > j'aime bien la vision d'aristote mais je crois qu'il se trompe lorsqu'il dit impossible l'amitié entre inégaux (riche/pauvre par ex)
En interprétant la leçon d'Aristote librement tu peux caractériser l'égale vertue dans beaucoup de domaines. L'éthique, les aspirations profondes voire le charisme. L'argent est une mesure matérialiste et même si il n'empêche pas toujours la naissance d'amitié il est rare de voir un grand écart de budgets entre amis.

Vieille chatte

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22 janvier 2013, 18:00
anyway l'amitié c'est factice, c'est juste un sentiment de proximité créé par l'habitude à côtoyer certaines personnes : les affinités se créent nécessairement car inconsciemment (ou consciemment hein), vous choisissez les gens à qui vous voulez parler (& même si vous parlez à des personnes inintéressantes, vous vous débarrasserez toujours d'elles avant de risquer de les accepter & de vous familiariser à elles). en cela l'amitié n'est qu'aléatoire : si je ne côtoie plus une certaine personne pendant des années, mes sentiments n'en seront pas altérés, mais je finirai par l'oublier grâce au temps. mais si un élan de nostalgie tout à fait naturelle se proclame, alors cette personne, ses qualités & les bons moments vécus avec elle reprendra une certaine importance.
butterfly rien ne t'empêche de côtoyer des gens plus vieux, même tes potes sont des amis en cela que tu peux resserrer les liens qui vous unissent à ta guise, c'est juste une question de volonté mutuelle. un ami c'est quelqu'un qui sera là pour vous si vous lui apportez quelque chose en retour (ne serait-ce qu'un sourire), la différence avec une "connaissance", c'est que l'ami vous connaît juste un peu mieux

faer

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22 janvier 2013, 19:24
J'ai déjà donné mon opinion là dessus y a une semaine, mais pour moi l'amitié est juste le sommet de l'individualisme utilitariste (aiight p'tit exam de socio demain tout ça), de l'hypocrisie opportuniste à son niveau le plus subtil - en tout cas au début.


Tu deviens pas pote avec des gens parce quetu te prends d'un amour infini au premier regard, tu deviens pote avec untel parce que comme ça t'a quelqu'un à qui parler dans le tram, avec machin pour pas être seul en socio, avec truc parce qu'il a des places de concerts et qu'il t'accompagne en soirée, avec brol parce qu'il a l'air cool et que du coup tu t'élèves socialement...

Même les potes confidents, ceux à qui tu peux tout dire, sont basé sur l'attente d'une réciproque, vous faites un peu journal intime mutuel.


Les "amitiés vraies", c'est simplement le mensonge commun qui s'ancre peu à peu dans la réalité, qui prend de la force, qui s'assortit de véritables sentiments. Mais si t'acceptes pas le caractère mensonger de l'amitié à la base, si tu restes pas toujours conscientes que ces gens se débrouilleraient très bien sans toi, si t'attends d'eux une amitié sincère dès le début et que, déçue, tu te fermes à eux , t’arrivera jamais à ce stade ou le mensonge devient tellement réaliste que c'en est plus vraiment un à tes yeux.

Les relations sociales, c'est un mensonge commun qui arrange bien tout le monde. Il faut apprendre à s'en satisfaire pour exister, croire assez à ses propres mensonges pour survivre en société, mais sans se laisser complètement erner pour ne pas s'effondrer que le mythe s'écroule.

bon après ça s'applique peut être juste à moi je connais pas ta vie, mais ça me fait revoir ma socio  :biere:

12/20

Par contre ton développement très pascalien n'a pas de rapport direct avec l'individualisme utilitariste, puisqu'au contraire il le dépasse en montrant qu'il est possible de motiver une interaction sociale via la simple valeur qu'elle acquiert par habitude, valeur capable de résister précisément aux variations du calcul utilitariste, qui lui ne croit pas en ses mensonges. Mais ça se voit que t'as bossé ta socio ouesh  :roumi:

Castho

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22 janvier 2013, 19:31
Si j'ai 12/20 demain je  :Tournijizz:

Vieille chatte

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22 janvier 2013, 19:34
merde j'avais pas lu le message de thocast il résume mon post

faer

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22 janvier 2013, 19:37
Si j'ai 12/20 demain je  :Tournijizz:

j't'ai pas dit c'est moi qui vais te corriger en fait, ton prof m'a appelé

Castho

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22 janvier 2013, 19:44
Ouais dommage que ça ait aucun rapport avec la matière. (vaguement Goffman quand il dit que si on est gentils avec les gens et qu'on les aide à pas perdre la face, c'est une sorte d'arrangement commun implicite pour maintenir la société en marche et faire en sorte qu'ils fassent de même pour nous et nous renvoient une bonne image de nous même.


(ce post a pour seul but de e faire déculpabiliser d'être sur l'ordi plutôt que d'étudier la délinquance selon Mead, je repars étudier  la procédure d'identification au groupe déviant des fumeurs de beuh)

valentin buck

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23 janvier 2013, 09:58
les gens m'ennuient

faer

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23 janvier 2013, 11:10
heureusement qu'il n'y a pas que les gens dans la vie

valentin buck

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24 janvier 2013, 12:31
oui mais cette vermine se trouve un peu partout

Magus

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10 février 2013, 19:45
De l’altérité constructive

Dans l'ancien monde, l'ennemi était l'autre : fantasmé, lointain et différent.
Dans le nouveau monde, l'ennemi est celui qui un rapport à l'autre différent du tiens. Faut-il être un tout ou membre d'un tout ? Citoyen du monde ou citoyen de son peuple ? Le premier se construit contre l'identité particulière, l'autre contre l'identité globale.
Le problème de cette vision, c'est son aspect fratricide, car l'anti-autre et le pro-autre vivent sous le même toit. Il n'est plus possible d'aller à sa rencontre, il n'est plus possible de construire une alterité productive. Drame inextricable des conflits à venir.

valentin buck

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15 février 2013, 05:50
au fond l'optimisme n'existe pas

lol05709

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15 février 2013, 10:47
au fond l'optimisme n'existe pas

Sauf dans Candide avec Panglos x))))

Et pour info j'exerce la profession de Metaphysico-Théologo-cosmologue :D Si si je vous assure x)

valentin buck

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Shining

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09 mars 2013, 23:02
Je sais pas si c'est le bon lieu. Mais allons-y.

Je viens de m'engueuler une énième fois avec mes parents, notamment ma reum. Et depuis quelques mois, je monte plus vite de ton, me montre rapidement condescendant, etc. Pour ainsi dire, je suis réellement mégalomane, au sens strict du terme.
J'ai toujours eu le sentiment d'être TRÈS intelligent, et mon entourage a toujours reconnu que je l'étais (bien que "juste" intelligent). Malgré tout, j'ai souvent eu l'impression de ne pas être compris, d'être sous-estimé, d'être entouré uniquement par des gens frustres. Et cela concerne absolument TOUT mon entourage.
Je sais que ce sentiment n'est pas né d'un jugement entièrement faux. Mais je sais également qu'il a été crée en réaction à l'extérieur qui m'a trop toisé ou reproché diverses choses. Chaque jour, pour diverses raisons, je dois m'adapter à un monde que je conçois comme crée par et pour des faibles. C'est très faf comme point de vue, je sais. Mais pourquoi serait-ce toujours au même de s'adapter, d'«arrêter de gueuler» (j'ai une sacré voix qu'on m'a souvent reproché, et j'ai toujours vu ces reproches comme une mise en cage), et autres?

Alors j'écrase tout autrui que je considère comme menaçant mon univers, j'anéantis mentalement cette chose. Et je finis par me faire des ennemis. Parfois, souvent même, à juste titre. Mais généralement, partant de peu de choses. Et j'en ai marre.

Gencives suintantes

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09 mars 2013, 23:15
Je sais pas si c'est le bon lieu. Mais allons-y.

Je viens de m'engueuler une énième fois avec mes parents, notamment ma reum. Et depuis quelques mois, je monte plus vite de ton, me montre rapidement condescendant, etc. Pour ainsi dire, je suis réellement mégalomane, au sens strict du terme.
J'ai toujours eu le sentiment d'être TRÈS intelligent, et mon entourage a toujours reconnu que je l'étais (bien que "juste" intelligent). Malgré tout, j'ai souvent eu l'impression de ne pas être compris, d'être sous-estimé, d'être entouré uniquement par des gens frustres. Et cela concerne absolument TOUT mon entourage.
Je sais que ce sentiment n'est pas né d'un jugement entièrement faux. Mais je sais également qu'il a été crée en réaction à l'extérieur qui m'a trop toisé ou reproché diverses choses. Chaque jour, pour diverses raisons, je dois m'adapter à un monde que je conçois comme crée par et pour des faibles. C'est très faf comme point de vue, je sais. Mais pourquoi serait-ce toujours au même de s'adapter, d'«arrêter de gueuler» (j'ai une sacré voix qu'on m'a souvent reproché, et j'ai toujours vu ces reproches comme une mise en cage), et autres?

Alors j'écrase tout autrui que je considère comme menaçant mon univers, j'anéantis mentalement cette chose. Et je finis par me faire des ennemis. Parfois, souvent même, à juste titre. Mais généralement, partant de peu de choses. Et j'en ai marre.
:ooooooooooooooooooooooooooooooooo golden

valentin buck

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10 mars 2013, 01:22
Je sais pas si c'est le bon lieu. Mais allons-y.

Je viens de m'engueuler une énième fois avec mes parents, notamment ma reum. Et depuis quelques mois, je monte plus vite de ton, me montre rapidement condescendant, etc. Pour ainsi dire, je suis réellement mégalomane, au sens strict du terme.
J'ai toujours eu le sentiment d'être TRÈS intelligent, et mon entourage a toujours reconnu que je l'étais (bien que "juste" intelligent). Malgré tout, j'ai souvent eu l'impression de ne pas être compris, d'être sous-estimé, d'être entouré uniquement par des gens frustres. Et cela concerne absolument TOUT mon entourage.
Je sais que ce sentiment n'est pas né d'un jugement entièrement faux. Mais je sais également qu'il a été crée en réaction à l'extérieur qui m'a trop toisé ou reproché diverses choses. Chaque jour, pour diverses raisons, je dois m'adapter à un monde que je conçois comme crée par et pour des faibles. C'est très faf comme point de vue, je sais. Mais pourquoi serait-ce toujours au même de s'adapter, d'«arrêter de gueuler» (j'ai une sacré voix qu'on m'a souvent reproché, et j'ai toujours vu ces reproches comme une mise en cage), et autres?

Alors j'écrase tout autrui que je considère comme menaçant mon univers, j'anéantis mentalement cette chose. Et je finis par me faire des ennemis. Parfois, souvent même, à juste titre. Mais généralement, partant de peu de choses. Et j'en ai marre.
en même temps tu te nerves pour des conneries

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