Un génie.

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Keats

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19 septembre 2013, 04:16
Il s'appelle Belatucadrus.
Son oeuvre s'intitule "Nous irons, Denis mange des lampes"

La voici :

Chapitre 1 : Le congo fait bonsoir.

Un hiver grelottant dans les rues du Boeing 747. Nous aurions jamais imaginé devoir faire ça dans un train, mais il le fallait.
Je mis ma main dans la poche arrière de ma veste. Il y avait un biscuit à la menthe. Qu'allions nous faire avec ? Mon foie bat à la chamade. Je recule et heurte mon front sur une casserole posée par terre. J'avais oublié. Nous étions dans le noir complet.

"Nous sommes proches, ne fais pas un bruit" Dit mon collègue. C'était facile pour lui de dire ça, c'est pas lui qui a mangé du cassoulet au petit déjeuner.

Un nain.

L'état de la cuisine en ferait palir Obama. Nous chaussons nos chasse-neige et fouillons le lit. Nous avons trouvé ce que nous cherchions : Le calendrier 2014 de la Société Générale.

"Qui êtes vous, enfin !" s'éxclame une voix venue d'en haut. Nous levons, la tête, perché sur une bouche d'incendie, il se présenta :

"Le monde va mal les amis. Nous devons sauver le Congo."

Mais pourquoi les Russes ont décidé de faire une chause pareille au Congo ? Sérieux, c'est chaud putain. Je décidâmes donc d'aider en faisant le ménage chez un riche Anglais dans un manoir reculé.

C'est grand. Très grand

Fin du chapitre 1

Keats

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19 septembre 2013, 04:16
Chapitre 2 : Nesquik

Un hiver grelottant dans les rues du Boing 747. Le manoir était vide. Qu'étais-je censé faire ? Sauver le Congo ? C'est absurde. Maintenant je suis un dragon.

Le propriétaire fit irruption dans la pièce alors que je crachais du feu par les fesses. Il me serre la main, puis la cheville. Son apparence me fut familière. Il avait une énorme moustache sous son long nez. Elle avait un costume habillé, déboutonné en haut pour mettre ses seins en valeur. Son parfum me rappelle mes après midis à me masturber devant Dragon Ball quand j'avais quatre ans. Cette odeur m'est familière.

Je me précipite dans les toilettes et j'ouvre le placard à pharmacie. Une boite de Nesquik s'y trouvait. Putain de merde. Elle est mariée.

"Vous pouvez commencer. Si vous me cherchez, je suis ailleurs."

"Vous ne voulez pas un verre de pâtes ? Je faisais les meilleures salades composées de toute la région."

Je regarde mon furet. Il est blanc. Beaucoup trop blanc.

La vieille dame réplique :

"Nous"

Dans quoi me suis-je embarqué... Il y a une heure j'étais chez moi, me voilà en angleterre avec une patronne homophobe. Si ce n'était pas pour le Congo, je lui aurais fait l'amour si violemment...

Comme pour la punir d'avoir été si sage, je sortis de mon sac un champignon. J'attrape la mégère par les cheveux et la traîne jusqu'à une place parisienne non loin de mon quartier d 'enfance.
Il y a maintenant foule au Super U. Le stress m'envahit. J'ai l'impression d'être japonais.
Je baisse son pantalon, je l'atrappe par la queue, je la montre à ces messieurs. Ces messieurs me disent "FAIS LUI BOUFFER LE CHAMPIGNON"

Le parc des princes attendait mon retour. Je pris une grande inspiration, le vide. Oui, le vide. Et je commençai à chanter.

Je regarde mon furet. Il est vraiment trop blanc.

Fin du chapitre 2

Keats

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19 septembre 2013, 04:17
Chapitre 3 : Ramen bucolique

Un hiver grelottant dans les rues du Boeing 747. Aujourd'hui, j'ai huit ans. Pour mon anniversaire, mon ami arabe de poche a décidé de manger un beignet à la framboise. Pourquoi ? Je n'ai pas compris le sens d'un tel acte.

"Dis moi, l'as tu déjà vu ?" Dit il en croquant dans sa brique de jus
"Pardonne moi, je savais pas que tes parents étaient morts"
"C'est pas grave."
Le barman me tendit 100 dollars. Ne réfléchissant à rien d'autre qu'à ma peur, j'ai regardé derrière moi.

"Nous sommes près du but, Thierry, me dit mon collègue."

Le train vacille et je fais tomber mon biscuit a la menthe. Il est vraiment trop menthe pour que je l'abandonne. Je plonge dans l'eau pour retrouver ma dulcinée. Elle était si belle. Ses cheveux blonds ondulaient tels de majestueux ramens. Une pince à linge était accroché à son aisselle, et son sourire ne voulait dire qu'une chose : "Enlève moi cette pince".

Je pris une grande inspiration, et me noie. Oui, je me noie dans un bonheur partagé, un sentiment de satisfaction d'avoir pu voir de mes propres yeux.

"Alors, tu l'as vu ?" Dit mon arabe de poche.
"Jej"

Dans les couloirs de l'université, un bruit résonne dans mon estomac. Je ne peux plus marcher. Kim Jong-Un, que m'as tu fait ?

"Par ici ! Vite !"

Une main vient de m'attrapper le coude, j'ai été projeté dans les airs avec une force quasi surhumaine. Je regarde ma montre.

Le père noël en personne m'a envoyé un SMS...

"Nique ta mère"

Nous sommes tous ici des animaux. La lâcheté n'est qu'une part de notre mémoire à tous. Nous devons faire face au danger. Le congo fait bonsoir. J'ai décidé à ce moment précis que nous devrons faire ce que nous pourrons pour dominer notre peur.

Une oie, une table.

Fin du chapitre 3

Keats

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19 septembre 2013, 04:18
Chapitre 4 : Le sosie de mon doigt

Un hiver grelottant dans les rues du Boeing 747. Nous nous tenons en embuscade, prêt à encercler ma mère. La main fermement collée sur ma poitrine, je prend une forte inspiration. Le visage de Sam se décompose. Nous avons perdu. Nos regards se tournent vers le teckel de lui, qui s'est coupé en se servant du fromage la nuit derniere, ce qui nous a valu cette défaite. Nous aurions tout aussi bien le faire, mais c'est trop tard. Kyle est mort.

A sa cérémonie d'ouverture, un tintement dans mes oreilles. J'ai mes règles. J'ai donc tué un moine taoïste pour ne pas rater mon bus.

"Tu t'appelles comment, n'est ce pas ?", dit une personne qui se tenait derrière moi.

Il avait l'air assez jeune pour un homme du Moyen-Age, mais sa voix de dépucelage japonais me mit la puce à l'oreille.

"Je m'appelle Comment, effectivement. Comment Duvernier. Enchenté"

"Je me présente, John-Antonio Wong"

Je m'en doutais ! C'est le type qui est marié à la mégère homophobe. Il a une tête manger du Nesquik.

"Je suppose que voulez me parler de Jésus Christ ?"

"En effet Je voudrais vous parler de Jésus"

"Je vous écoute"

"Jésus Christ est mort"

"Oui"

Je ferme la porte du salon. La table est confortable. J'ai réussi à ouvrir ma boite de thon. Il était vraiment jeune et vraiment mince, moins blanc que mon furet, et clairement moins menthe que le biscuit à la menthe. Nous regagnons la forêt, et nous assistons, avec surprise, le plus beau des spectacles : Le rideau flotte au vent au gré des coups de fouets que me donnait ma grand mère quand j'urinais sur ma soeur.

Jamais je n'oublierai ce moment où je suis devenu un homme. Un héros. Un pruneau d'agen secret.

En sueurs, je pousse la porte de la salle de bains.

Fin du Chapitre 4

Keats

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19 septembre 2013, 04:20
Franchement y'a des putains d'expressions "ce n'est pas lui qui avait mangé du cassoulet au petit déjeuner", "mon arabe de poche', j'ai bien ris.

Khayle

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19 septembre 2013, 05:18
Un hiver grelottant dans les rues du Boeing 747. Aujourd'hui, j'ai huit ans. Pour mon anniversaire, mon ami arabe de poche a décidé de manger un beignet à la framboise. Pourquoi ? Je n'ai pas compris le sens d'un tel acte.

Après les monstres de poches, les arabes de poches, voici les nègres de poches



Spoiler

Keats

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19 septembre 2013, 05:20
Négroball go

Khayle

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19 septembre 2013, 05:36
Allez, j'essaie de m'y mettre aussi, mais en freelance wesh

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Le Kango était là. Ce paquet de biscuits aromatisés sentait le parfum de la rédemption. Je courus vers le désert, mais je n'y trouvais pas de grain. Désemparé, j'ai reculé. Puis j'ai demandé à Jammy s'il savait pourquoi les lentilles se mangeaient. Il m'a répondu que non.

Il faisait soir dans la nuit. Mes crayons étaient dans ma poche, la boucle était bouchée. Je savais que ma destinée d'être un héros était accomplie et révolue, mais Jiminy Crickett est venu à l'instant me voler ma bière. Je me suis remémoré mes aventures en Bretagne dans le MacDo ; le doux ragoût de ma grand-mère qui cuisinait sentait dans toute la salle. Pendant que j'attrapais la cochonne qui fuyait ma moto pour l'ébranler avec mon gyrophare, mamie m'avoue qu'il voyait double. J'ai alors appelé le chinois. Il m'a dit que la force était Yoda, mais Marie ne bougeait pas d'un iota. Je l'avais saucissonnée dans du papier alu pour la torturer moins tard.

Keats

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19 septembre 2013, 05:42
C'est tout un concept  :haulas:
Oui le coup de Jammy

Keats

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19 septembre 2013, 05:52
A mon tour

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Il est l'heure des poils de nez quand nous entamons le voyage vers les verdoyantes contrées du continent Renault 25.
Le trajet me paraît interminable. Le grand père de ma couverture a des flatulences, une odeur de vaseline et de sandwich à la saucisse.
Nous rentrons dans le terrier. Un saucisson à l'ail nous interpelle. Il réclame une rançon et un doigt dans les fesses. Nous nous exécutons et mon bol de riz sort des billets de son sourcil. Nous continuons en direction de la maison de retraite pour brosses à dents. Nous devons à tout prix sauver les frères Bogdanov du joug d'Hagrid. Il leur a déjà sectionné un de leurs mentons.
J'aperçois un zèbre zébré de zébrures au détour d'un couscous. Je l'attrape et me retrouve alors soudainement recouvert de tartelettes aux concombres. Un short de bain surgit alors et m'offre un médaillon en menthos.

Khayle

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19 septembre 2013, 05:59
les frères bogdanoff et hagrid
best

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