Relations amoureuses

Je le savais que t'étais pd vico

Mdrrrrrrrr

et inversement !

haha vico.
j'ai longtemps vécu cette transition mais j'ai su faire mon choix et j'préfère clairement les mecs. ça a été dur de me l'avouer psk c'est une attaque directe à la fierté que je peux avoir dues aux années d'endoctrinement d'une norme très critiquable aujourd'hui.
et j'pense très honnêtement que tu fais ça par hype donc arrête ton délire et continue la chatte!!!! 

j'suis en contact depuis quelques temps avec un mec, on s'est capté quelques fois et tout et ça se passe. c'est mignon mais il en rajoute et se fait des films, je laisse pas vraiment d'ouverture histoire de. là il commence son petit chantage affectif pr une connerie et me sort "ue au lieu de bosser jparle avec toi" jlui dis qu'il suffit d'arrêter la convo et que c plus raisonnable qu'il y aille, c à quoi il répond "ue tu vas me reprocher de parler avec toi now" ???
et il commence son barratin "ue il fo mérité ma gentillesse, j'ai mis des verrous à mon coeur snife"  jlui dis que j'ai l'impression qu'il se fait trop de films et il me répond du genre "ue du haut de t 24 ans, cmt pe tu me juger"

allez nique ta mère et a+

non

Est ce que les embrouilles d'homo peuvent partir en baston ?

combat d'épée

combat d'épée

scène de cape et pd.

mdrrrr mais sa débilité est rédhibitoire ce genre de pd t'attires ?

bah débile j'irais pas jusque là, j'aime bien les mecs fleur bleu dans une moindre mesure. mais là ça annonce e la jalousie et j'sais que ça va me saouler.

Citation de: Weby le 28 mars 2015, 18:08

combat d'épée

scène de cape et pd.

ce vol de punchline à AD

Je sais pas du tout, je me vois dans rien et j'arrête pas de retourner la chose dans tous les sens. Le truc c'est que si tu fais un master t'as l'air sûre de le retrouver dans deux ans, mais moi je sais absolument pas ce que je vais faire après la prépa, mes ambitions prennent trois chemins différents et ma copine sera jamais prioritaire face à mes choix professionnels.

En dehors de ça, je tiens beaucoup à notre relation mais je tiens surtout à la fille. Je lui souhaite d'être heureuse, de découvrir de nouveaux trucs qui lui plaisent et tout mais j'ai pas forcément besoin d'une ossature pour porter la chair de mes sentiments, dans la mesure où il y a des trucs tellement plus important à mes yeux. Ça fait des années que je nourris une frustration énorme par rapport à la vie que je mène (et plus généralement à la vie que tout le monde mène), et elle grandit chaque jour un peu plus. À aucun moment je ne suis intéressé par une vie de famille rangée, je veux juste faire des trucs de bâtard. Dans 4 mois j'aurai l'âge de Jeanne d'Arc quand elle est morte, sauf que moi je suis un clampin qui fait que suivre le tracé de son existence alors qu'elle avait déjà fait échouer le siège d'Orléans. Je sais que c'est le cas de 100% de la population mondiale, mais j'ai pas l'impression que ce soit une raison pour m'en satisfaire.

Pour l'instant j'ai marché toute ma vie sur un sentier bien droit sans trop avoir mon mot à dire, mais avec les études j'arrive à un carrefour de ma vie, avec plus de responsabilités (frémissements de mon indépendance par rapport à la famille), des choix à faire (pas seulement l'après-prépa, mais l'après-après-prépa aussi, d'autant que mon premier choix pour l'instant c'est St Cyr), des considérations à contempler (quelles sont les possibilités qui s'offrent à moi, lesquelles servent la meilleure fin, lesquelles offrent un meilleur voyage, lesquelles sont les plus rationnelles ...), et il faut ensuite que je fasse la part des choses et le tri dans tout ce qui est en mouvement dans ma vie, envisageant chaque élément qui me tient à cœur dans le planomène de l'existence, et que j'actionne avec rigueur les leviers qui m'entourent pour un résultat qui apaisera toutes les voix qui m'implorent.

Tout cela met en lumière la nature de la dimension amoureuse, qui n'est pas un édifice absolu mais une pierre semblable à ses voisines, dans la structure beaucoup plus vaste de la psychologie. Chaque pierre a son importance mais celle de l'amour n'est pas systématiquement clé de voûte, et l'agencement des éléments de la substance de chacun diffère d'un individu à l'autre, imposé (l'agencement) par l'armature de désirs volatils beaucoup plus forts que les sentiments persistants qu'exhalent les dimensions inertes de l'esprit. Cette échine de désirs trace ainsi les courbes de la perception des individus, et toutes les pierres ne sont pas éclairées de la même intensité par son regard. Ce qu'il faut lire ici c'est que l'amour n'est pas la dimension que j'éclaire le plus, et même si elle influence mes choix sa force n'a que peu de conséquences face à celle d'autres dimensions.

Je défendrais avec plus de ferveur l'avenir de mon couple si je n'avais pas d'autres virages plus serrés à prendre. J'ai pas grandi dans l'inspiration de poètes et musiciens qui me disaient que les beautés de la nature formaient la cîme du schème de la Création, qu'aimer ma femme et mes enfants me suffiraient à aller de l'avant, que retrouver la paix de la campagne à l'ouverture de mes fenêtres apaiserait mes tourments, et que je devrais diluer mon vitalisme nietzschéen dans des drogues dures et de l'alcool de contrebande sur la méridienne brodée d'un bordel ; ce sont des mecs comme Bismarck, Napoléon I et IV, Surcouf, Nelson, Hitler, Jünger, Adam Smith, Galois, Clovis, Martel ou Stauffenberg qui ont écrit l'architectonique de mes idées, reléguant chez moi certains aspects de la vie à l'arrière plan (c'est pour ça qu'on croit souvent que je suis un troll, je ne pense absolument pas comme vous, all special snowflake meme aside).

Je ne cherche pas à m'accomplir dans ma quête d'expérience, ça me va tout aussi bien de mourir en poursuivant ce spectre tant que je ne meure pas dans un lit, entouré des gens qui furent toujours à mes côtés dans un baraque qui fût toujours ma demeure, avec à n'offrir à mes ancêtres que l'histoire d'un homme qui s'est battu dans un système millénaire pour avoir la chance de ne rien faire de sa vie. Et face à tout ça, pour en revenir au cœur du sujet, les squelettes de mon amour et de mes sentiments en général n'ont que peu d'importance, ils n'ont pas besoin de leurs os pour survivre jusqu'au bout du monde.

Dans l'état actuel des choses je mourrais sûrement pour elle, mais c'est pour autre chose que je vis, et d'autres lumières que les siennes guident mes pas dans le brouillard.

en gros il est prisonnier de sa vie, c'est d'un fragile

N'est-ce pas au fond deux fois la même chose ?

mais oui il est adorable ce jeune homme (dsl tyel j'ai pas trouvé plus viril comme façon de dire mais voilà)