Vos bourdes de travail, vos devoirs ridicules...

Encore un topikalakon comme dirait Evil que je ne citerais pas d'ailleurs. Mais bon, je m'ennuie...
Alors, sachant qu'on a tous étés jeunes et qu'on l'est encore pour la plupart, vous avez forcément dû passer il n'y a pas si longtemps par la case "bahut/devoirs/travaux en tout genre" inévitable.
Cédant à une pulsion malsaine, vous vous êtes peut-être dits qu'un peu d'humour de seconde zone éclairerait votre pauvre copie (ou alors il n'y a que moi pour faire des trucs aussi stupides ?) aloooors si vous avez quelque chose de croustillant à nous faire partager...


La seule chose que j'aie sous la main pour l'instant c'est la synthèse de mon TPE de l'année dernière.
Ahhh les TPE. Quelle franche rigolade ce fut, que du plaisir.
Vu que je ne me voyais pas très bien en sortir des tonnes du genre "Ces Travaux Pratiques Encadrés par Mesdames Truc et Bidules furent pour moi une révélation. Je suis incroyablement reconnaissante à mon lycée et à l'Education Nationale d'avoir mis en place un projet d'une telle envergure. Si extraordinairement subtil que je me demande encore comment je pouvais vivre sans mes heures quotidiennes de TPE. Ne plus travailler dessus les jeudi matin fut pour moi une véritable torture. Je pense pouvoir affirmer, très sincèrement, que ma vie a changé du tout au tout depuis cette expérience absolument i-nou-bli-ableuh !" j'ai rendu une synthèse complètement puérile.
Dommaaaaage pour ma note.
Enfin ça s'assume. Presque >.>

Pour les fous qui n'auraient rien d'autre à faire :

Sujet : Dans quelle mesure la publicité télévisuelle influence-t-elle les moins de 25 ans ? Quels en sont les dangers et comment lutter contre ce phénomène ?


Synthèse

Lors de notre première séance, nous fûmes tous confrontés à une question particulièrement angoissante : quel sujet pour le TPE ?
Non seulement nous avions dû, auparavant, former des groupes, ce qui n'était pas si facile, mais en plus il fallait choisir un sujet ? « Plait-il ? »
Nous qui pensions n'avoir rien à décider, cela n'arrangeait pas les choses.
Que choisir ? Nous avions bien sûr tous reçu des documents pour nous faciliter la tâche, des idées, des titres (ce genre de choses), et en rapport avec les sciences – après tout, nous sommes en S, mais faire fonctionner ses méninges se révéla difficile.
Et, en dépit du fait que l'écologie, les énergies renouvelables, la médecine m'intéressaient, il manquait quelque chose.
En fait, en y songeant, choisir le sujet, ne serait-ce que cela, nous prit bien deux à trois semaines.
Finalement, en tant que futurs scientifiques qui se respectent, Camille, Sabine et moi-même avions opté pour un sujet typique des économistes : l'influence des Médias ; avec comme couplage disciplinaire les SVT et l'Espagnol. Pour tout vous dire, nous n'étions pas vraiment sorties de l'auberge.
De plus, dans le genre sujet bateau, on pouvait difficilement faire mieux.
Cependant, avoir (enfin) trouvé un sujet nous avait remonté le moral et nous étions prêtes à affronter tous les obstacles qui auraient osé nous barrer la route. Jusqu'à une prise de conscience douloureuse : la matière portait beaucoup trop à réflexion. Un véritable casse-tête, un sujet qui pouvait à lui seul justifier la création d'une série complète d'encyclopédies, et en 20 tomes encore. Beaucoup trop pour nos six petites épaules.
C'est donc à regrets que nous dûmes réfléchir à autre chose.
Nous finîmes par tomber d'accord sur le fait que les médias visuels nous intéressaient le plus.
Et l'influence de la télévision alors ? Mais c'était encore trop important. Bon, dans ce cas nous n'avions qu'à abandonner la télévision pour nous pencher sur la Publicité. « L'influence de la Publicité »... Pas mal.
Ce genre de réflexions nous avait doucement grignoté notre mois d'Octobre, et c'est bien tardivement que nous commencions notre plan. Mais quelques séances plus tard, nous étions une fois de plus obligées d'abandonner notre sujet, après nous être arraché les cheveux par poignées. Etions-nous maudites ? Surtout qu'autour de nous cela gambadait joyeusement à la pêche aux informations, tandis que nous errions dans le vide le plus complet à la recherche d'une simple problématique.
Nous nous tournâmes de nouveau vers la télévision. De l'influence de la Publicité Télévisuelle. Cela sonnait bien, comme un titre de Voltaire.
Depuis, nous n'avons que peu modifié ce sujet, le réduisant à l'Influence de la Publicité Télévisuelle sur les Jeunes de moins de 25 ans.
Et le mois de Décembre avait doucement montré le bout de ses branches dénudées avant que nous ne nous rendions compte d'une chose. Nous avions à peine terminé d'esquisser un plan détaillé (modifiant sans cesse, et avec une énergie qui tient de l'acharnement désespéré, nos titres, qui ne nous avaient pourtant rien fait) lorsque dans la salle une exclamation fusa. « Dites, c'est pas vers la rentrée qu'on doit rendre nos TPE ?? »
Panique générale. Comment ? Déjà ? Mais où étaient passés nos mois d'Octobre et de Novembre ? (Au secours, aussi)

Après quelques crises de nerfs et deux ou trois cas graves, nous fûmes tous obligés de nous rendre à l'évidence : (on nous avait pourtant prévenus) le temps passe très vite en début d'année.
Autant pour moi ; je retins qu'il ne fallait plus que je remette à après demain ce que je devais rendre le lendemain. Cela valait mieux.
Les semaines suivant ce jour funeste furent quelque peu accélérées, et nous avions toutes pris un rythme assez soutenu (enfin, soutenu... Disons que nous étions légèrement plus actives).
Nous décidâmes même de nous voir en dehors des cours pour améliorer les choses (ce que nous aurions dû faire dès le début). A cause de notre manque d'organisation, ou de ma mémoire de poisson rouge plus probablement, mes deux partenaires durent se débrouiller sans moi un après-midi. Ce qui mit d'ailleurs un peu de gaz dans notre eau. Mais nous n'avions pas de temps à consacrer aux tensions, car la date fatidique, celle où nous devions obligatoirement avoir terminé et rendu notre « production finale » approchait à pas de géant. Nous fûmes totalement prises au dépourvu ; du moins autant que l'on peut l'être lorsque l'on vous a déjà prévenu une dizaines de fois... Qui aurait pu croire que le temps passait si vite ?

Le fait est que si c'était à refaire, j'aurais plutôt choisi quelque chose qui soit vraiment dans mes cordes. Oui, quelque chose du genre « les mœurs du Dahu, ce charmant animal » ou bien « De l'influence de la pop-culture japonaise sur les jeunes occidentaux ». Ah, pas mal celui-là. J'aurais bien aimé...
Mais d'un autre côté, prendre comme sujet le pouvoir de la publicité nous a, je pense, à toutes les trois permis de saisir des notions que nous ne comprenions pas vraiment au début. La publicité a un but mercantile, et alors ? Elle ne nous atteint pas. Regardez-la, enfin, c'est tellement énorme ! Qui pourrait s'avouer manipulé par des procédés aussi grossiers ?
Et pourtant, c'est bien cela le problème. Sous couvert d'un candide mauvais goût (au pire), d'une innocente fierté pour leurs produits (au mieux), les annonceurs nous définissent. On ne peut pas en être sûrs évidemment. Comment savoir sans point d'ancrage auquel se référer ? La publicité est partout après tout. Tellement habituelle que personne n'y prend plus garde. Et pourtant tellement sournoise. Elle a ses détracteurs bien sûr, mais tellement d'admirateurs aussi !
Et pour être franche, si j'ai bien compris que les publicitaires ne cherchaient qu'à nous séduire, à nous influencer j'ai bien du mal à me décider. Y parviennent-t-ils ? Probablement oui, sûrement même. On l'a déjà suffisamment démontré. Mais, en vérité, dans quelle mesure ?
La publicité veut-Elle nous faire croire qu'Elle est la réalité, ou y croit-on si bien qu'Elle a finit par le devenir ?
Au fond, avec un peu de bon sens on devrait pouvoir répondre à cette question. Quand le réel n'est plus si sûr, il ne reste que la raison.


EDIT : il était minuit y'a même pas 20 minutes, y'a quelque chose qui cloche...
Faudra que j'arrête de regarder le prince de bel air si tard...

Tu fais des pavés un vendredi soir à 2h du mat, ça va ? Tu t'éclates pas trop ? 

Ouais, un moment de grande perdition

Un devoir ridicule ?

Nous devions faire une interview. Nous sommes en section technique, nous n'avons AUCUNE notion de journalisme... Sympa...

Le pire, c'est que j'ai réussi à me dégoter le sujet le plus dur : interviewer un gérant de parc d'attraction...

Je l'ai fait, c'est du pipi de souris, c'est nul, le résultat est pitoyable, et au final, nous devions être notés sur notre travail, nous ne l'avons pas été, car notre professeur a soudainement eu une illumination "comme quoi nous n'avions effectivement rien appris sur le journalisme", et donc nos notes : sous le nez...

Sympas les profs non ?

PS : Interviewé le gérant du Labyrinthe Aventure à Collonges/Evionnaz (VS/CH), qui est le plus grand labyrinthe permanent du monde...

Faut pas chercher à comparer, le BEP ici ça existe pas, Punkt Schluss.