Le premier mot du sujet est transparent. Pour comprendre le reste, apprenez à parler Allemand.
C'est simple, il n'y a pas de topic "poésie" dans la maison d'édition. C'est regrettable. A tous les auteurs du trash, et aux autres, venez ici vous la péter avec des alexandrins en béton armé ou votre prose ciselée, que ce soit dégoulinant de romantisme ou d'une brutalité conceptuelle.
Pas de honte ou de fausse timidité, vous êtes ici pour vous en prendre plein la gueule: la poésie ne met jamais personne d'accord. Ce n'est pas le problème, les critiques constructives vous feront progresser, et vous ignorerez les autres.
Les sentiments les plus profonds, les traits d'esprit les plus brillants, les paroles les plus légères comme les plus significatives peuvent passer par la poésie. Essayez-vous donc à ce sport de l'extrême, vous pourriez bien apprendre quelque chose sur vous même. Quelle que soit la forme, le fond, du moment que vous ne vous foutez pas du monde en pondant une souillure en deux minutes vingt.
Et si vous n'y connaissez rien ou pensez que vous avez la sensibilité poétique d'un stégosaure ankylosé, venez voir et soutenir les autres, vous faire l’œil et le cerveau. Peut-être serez-vous inspirés.
Parce que les poètes n'étaient pas tous des buveurs de lait. La poésie c'est aussi pour le trash. Si vous n'êtes pas d'accord, je monte dans mon Char: je serai Fort et vous serez Mallarmé.
[Général] Topic de la Poésie
Pages: [1]
Vilgrav-Klaus
- Membre
- 1281 posts
26 novembre 2012, 18:36
« Modifié: 26 janvier 2013, 01:26 par Vilgrav-Klaus »
Vilgrav-Klaus
- Membre
- 1281 posts
29 novembre 2012, 21:49
Ben alors, vous êtes tous si dégonflés que ça? Ou cette section est si morte que ça? Ou je suis si inconnu que ça et personne n'en a rien à foutre de ce que je dit?
Une âme vaillante pour répondre par un poème!
Une âme vaillante pour répondre par un poème!
Vvn Niger
- Membre
- 17725 posts
29 novembre 2012, 22:59
toi d'abord
en allemand !
en allemand !
Vilgrav-Klaus
- Membre
- 1281 posts
30 novembre 2012, 14:15
L’amant de la Mante. Vers libres.
Quelques plumes noires sur la nuque, un jais paisible descend des épaules.
Une silhouette diaphane et fine, observez l’évanescente déesse !
Celle des plus sombres tréfonds, la fille du noble Silence.
Qui eut cru que l’être inanimé serait à ce point vivant ?
De son teint pâle et de ses yeux glauques tombe encore une clarté.
Aveuglante, hypnotique, le visage terrifiant séduit bien encore.
Les os et la chair en lambeaux n’atténuent qu’un instant
Les charmes magnifiques des hanches de l’insolente faucheuse.
Toute couverte de nuit dans sa pudeur délétère.
La faux sur laquelle elle s’appuie avec indolence luit d’un éclat carnassier.
A-t-on vu pareille splendeur dans une humanité qui bat ?
Un corps qui paraît prêt à donner la vie, se dispose à la toujours prendre.
Belle ironie pour un beau spectre ! Observez encore, de votre regard avide,
Des griffes acérées courbées sur le fil des Parques,
Vous ne verrez que la finesse des mains, le reflet marmoréen de la peau.
Sur l’un des doigts squelettes j’aimerais mettre une alliance.
Dans ce regard mortifère, ces crocs assassins, ce rictus stupéfiant,
Je vois un visage angélique, aux lignes délicates.
Une bouche incarnate, sur laquelle poser, avec mon dernier souffle,
Le baiser d’un cadavre à sa belle, l’ultime perle de vie écarlate.
Non, ce n'est pas de l'allemand. Et oui, j'étais plutôt de mauvaise humeur le jour où j'ai écrit ça.
Quelques plumes noires sur la nuque, un jais paisible descend des épaules.
Une silhouette diaphane et fine, observez l’évanescente déesse !
Celle des plus sombres tréfonds, la fille du noble Silence.
Qui eut cru que l’être inanimé serait à ce point vivant ?
De son teint pâle et de ses yeux glauques tombe encore une clarté.
Aveuglante, hypnotique, le visage terrifiant séduit bien encore.
Les os et la chair en lambeaux n’atténuent qu’un instant
Les charmes magnifiques des hanches de l’insolente faucheuse.
Toute couverte de nuit dans sa pudeur délétère.
La faux sur laquelle elle s’appuie avec indolence luit d’un éclat carnassier.
A-t-on vu pareille splendeur dans une humanité qui bat ?
Un corps qui paraît prêt à donner la vie, se dispose à la toujours prendre.
Belle ironie pour un beau spectre ! Observez encore, de votre regard avide,
Des griffes acérées courbées sur le fil des Parques,
Vous ne verrez que la finesse des mains, le reflet marmoréen de la peau.
Sur l’un des doigts squelettes j’aimerais mettre une alliance.
Dans ce regard mortifère, ces crocs assassins, ce rictus stupéfiant,
Je vois un visage angélique, aux lignes délicates.
Une bouche incarnate, sur laquelle poser, avec mon dernier souffle,
Le baiser d’un cadavre à sa belle, l’ultime perle de vie écarlate.
Non, ce n'est pas de l'allemand. Et oui, j'étais plutôt de mauvaise humeur le jour où j'ai écrit ça.
Vvn Niger
- Membre
- 17725 posts
30 novembre 2012, 19:54
je ... putain
Alki
- Membre
- 16783 posts
30 novembre 2012, 19:55
Je savais qu'avoir fait allemand me servirait un jour.
faer
- Membre
- 4432 posts
30 novembre 2012, 19:57
Je crois qu'il n'y a pas grand monde dans cette section.
Quelques uns de mon cru :
« Modifié: 01 décembre 2012, 07:28 par faer »
Quelques uns de mon cru :
Spoiler
Yeux d'Elsa
Petite prunelle cerclée de chrome
Et défilant relatif à chaque décor
Ton oeil qui berce multicolore
S'en va déracinant les rhizomes
Il s'enroule d'une teinte d'albâtre
Et de facétieuses faucettes
Se repliant sur une pommette
Ecarlate satine et jolâtre
Petite prunelle cerclée de chrome
Et défilant relatif à chaque décor
Ton oeil qui berce multicolore
S'en va déracinant les rhizomes
Il s'enroule d'une teinte d'albâtre
Et de facétieuses faucettes
Se repliant sur une pommette
Ecarlate satine et jolâtre
Spoiler
Cette nuit
Ma petite déesse
Laisse moi te dédier cette nuit
Et ton amant éconduit
Qui demain à tes fesses
Vouera un culte dionysiaque
Et même qu'elles claquent
Quand on sait les aimer
Ces petites enjouées
Et toujours qu'elles demandent
Un petit peu d'attention
Et toujours je leur scande
Avec une terrible application
La chanson des aimées
Des amoureuses adorées
Ma déesse au teint lunaire
A la croupe satellite
Viens là que je gravite
Et que je te vénère
Et que cette nuit bleutée
Rouge dans la volupté
Et qu'elle serait bien alitée
T'apporte des merveilles
Des éclats de beauté
Dans un châle vermeille
Epousant les contrées
De ton corps bien-aimé
Et je te murmurerai
Par les étoiles muettes
Mes tendres pensées
En chatouillant ma luette
Pour te faire vibrer
A la nature bienveillante
A la tige pénétrante
En ton sein bien connu
De mes mains avisées
De mon oeil indiscret
Et de mon corps nu
Qui déjà oui déjà
Voit ce beau lendemain
Qui n'est plus très très loin
Et même qu'il arrive là
Qu'il court vers toi
Avec un bouquet de baisers
Qu'il faudra bien mouiller
Et qu'en ce moment
Le sommeil t'attend
Mais sois sûre ma divinité
Que dans tes rêves même troublés
Un amoureux veille au grain
Jusqu'au petit matin.
Ma petite déesse
Laisse moi te dédier cette nuit
Et ton amant éconduit
Qui demain à tes fesses
Vouera un culte dionysiaque
Et même qu'elles claquent
Quand on sait les aimer
Ces petites enjouées
Et toujours qu'elles demandent
Un petit peu d'attention
Et toujours je leur scande
Avec une terrible application
La chanson des aimées
Des amoureuses adorées
Ma déesse au teint lunaire
A la croupe satellite
Viens là que je gravite
Et que je te vénère
Et que cette nuit bleutée
Rouge dans la volupté
Et qu'elle serait bien alitée
T'apporte des merveilles
Des éclats de beauté
Dans un châle vermeille
Epousant les contrées
De ton corps bien-aimé
Et je te murmurerai
Par les étoiles muettes
Mes tendres pensées
En chatouillant ma luette
Pour te faire vibrer
A la nature bienveillante
A la tige pénétrante
En ton sein bien connu
De mes mains avisées
De mon oeil indiscret
Et de mon corps nu
Qui déjà oui déjà
Voit ce beau lendemain
Qui n'est plus très très loin
Et même qu'il arrive là
Qu'il court vers toi
Avec un bouquet de baisers
Qu'il faudra bien mouiller
Et qu'en ce moment
Le sommeil t'attend
Mais sois sûre ma divinité
Que dans tes rêves même troublés
Un amoureux veille au grain
Jusqu'au petit matin.
Vilgrav-Klaus
- Membre
- 1281 posts
01 décembre 2012, 13:28
Ah, merci Faer, c'est ça la mentalité! Cette section n'est pas morte!
En plus, en voilà une belle plume!
Quand il y en aura plus, j'éditerais le message de base pour regrouper les plus réussis.
« Modifié: 01 décembre 2012, 13:30 par Vilgrav-Klaus »
En plus, en voilà une belle plume!
Quand il y en aura plus, j'éditerais le message de base pour regrouper les plus réussis.
polibis
- Membre
- 228 posts
01 décembre 2012, 14:14
Joli mais je sais que dire nine en allemand
Alki
- Membre
- 16783 posts
01 décembre 2012, 15:36
C'est dommage parce que ça s'écrit "nein".
Fick dich ins Knie, Arschloch
Joli mais je sais que dire nine en allemand
C'est dommage parce que ça s'écrit "nein".
Fick dich ins Knie, Arschloch
Shining
- Membre
- 7792 posts
01 décembre 2012, 17:55
Il y a moyen de sauver cette section!
Vilgrav-Klaus
- Membre
- 1281 posts
01 décembre 2012, 22:02
« Modifié: 01 décembre 2012, 22:04 par Vilgrav-Klaus »
Il y a moyen de sauver cette section!Ouais, je veux y croire, aussi. Mais le coup du titre en allemand n'était visiblement pas bien inspiré, les gens parlent plus de ça que du sujet du topic.
Vvn Niger
- Membre
- 17725 posts
02 décembre 2012, 00:56
ne renies pas tes origines, sale boche !
Vvn Niger
- Membre
- 17725 posts
02 décembre 2012, 00:57
Sinon je m'y connais très peu en poésie, j'ai lu Faust il y a pas longtemps mais c'est tout je crois
faer
- Membre
- 4432 posts
02 décembre 2012, 07:56
Faust doit être plutôt considérée comme une tragédie. Après, la codification des genres devient plus lâche à partir du XIXeme siècle, ou si on se réfère à d'autres formes de versification comme la métrique des langues antiques ou autre.
De toute manière, "poésie" vient du grec poiein qui signifie produire, dans un sens intimement lié à la nature du langage en général. On peut donc comprendre grossièrement la poésie comme une entreprise d'expérimentation sur des rapports comme mot/objet, et dire que la poésie prend, en fait, la forme au sérieux, là où d'autres types d'expérimentation du langage sont critiques envers la forme toujours imparfaite voire trompeuse vis à vis du fond. La littérature en général intègre une démarche poétique. On considère, d'ailleurs, l'Odyssée comme l'ancêtre de toute littérature, et c'était de la poésie. Libre à toi donc de réfléchir à ces rapports de production du langage à partir de n'importe quelle œuvre, et de nous en faire part ! (si possible en t'y essayant)
De toute manière, "poésie" vient du grec poiein qui signifie produire, dans un sens intimement lié à la nature du langage en général. On peut donc comprendre grossièrement la poésie comme une entreprise d'expérimentation sur des rapports comme mot/objet, et dire que la poésie prend, en fait, la forme au sérieux, là où d'autres types d'expérimentation du langage sont critiques envers la forme toujours imparfaite voire trompeuse vis à vis du fond. La littérature en général intègre une démarche poétique. On considère, d'ailleurs, l'Odyssée comme l'ancêtre de toute littérature, et c'était de la poésie. Libre à toi donc de réfléchir à ces rapports de production du langage à partir de n'importe quelle œuvre, et de nous en faire part ! (si possible en t'y essayant)
Vilgrav-Klaus
- Membre
- 1281 posts
02 décembre 2012, 10:48
Je le dirai autrement, parce que je ne pense pas qu'il soit nécessaire de revenir sur les origines de la poésie pour la faire comprendre, mais avec la même idée que Faer.
Si tu te sens d'écrire, de t'exprimer différemment, de transmettre par la manière dont tu écris plus que par ce que tu dis, alors tu peux essayer la poésie.
Même si ce n'est pas encore le cas, dès qu'on aura une base de poèmes plus large, je pense que tu verras de quoi il en retourne. J'espère que tu auras envie d'essayer, aussi. Comme je le disais plus haut, c'est un exercice intéressant pour soi même.
Je trouve que c'est intéressant que tu cites Faust (je suppose que c'est la version de Goethe que tu as lue), parce que c'est justement une œuvre dont la destination n'est pas forcément poétique.
Néanmoins, la forme utilisée se rapproche de celle de certains poèmes...
Et puis Liger, vas avaler une pelletée de bonne terre meuble et fertile, je fais ce que je veux de mes origines.
« Modifié: 25 février 2013, 15:59 par Vilgrav-Klaus »
Si tu te sens d'écrire, de t'exprimer différemment, de transmettre par la manière dont tu écris plus que par ce que tu dis, alors tu peux essayer la poésie.
Même si ce n'est pas encore le cas, dès qu'on aura une base de poèmes plus large, je pense que tu verras de quoi il en retourne. J'espère que tu auras envie d'essayer, aussi. Comme je le disais plus haut, c'est un exercice intéressant pour soi même.
Je trouve que c'est intéressant que tu cites Faust (je suppose que c'est la version de Goethe que tu as lue), parce que c'est justement une œuvre dont la destination n'est pas forcément poétique.
Néanmoins, la forme utilisée se rapproche de celle de certains poèmes...
Et puis Liger, vas avaler une pelletée de bonne terre meuble et fertile, je fais ce que je veux de mes origines.
Grimm
- Membre
- 345 posts
20 décembre 2012, 19:29
Un site qui m'a l'air plutôt bien :
http://www.zulma.fr/jeu.html
C'est du Surréalisme,
j'ai essayé les deux premiers ateliers, et je les trouve très interessant.
http://www.zulma.fr/jeu.html
C'est du Surréalisme,
j'ai essayé les deux premiers ateliers, et je les trouve très interessant.
Vilgrav-Klaus
- Membre
- 1281 posts
25 février 2013, 15:46
Up du topic, on sait jamais, il y aura peut-être des volontaires... Du coup, pour faire moi même preuve de volontarisme, un peu de ma plume en pâture.
J'ai jailli du néant, seul et unique,
J'y retournerais multiples et divisé.
La pensée ne sait être une
Et de tout temps se corrompt en pluriels
Le récit de mes pas est celui de ces idées
Fâchées d'être uniques, elles se sont confrontées
Souhaitant dans leur lutte faire jaillir le nombre
Nous sommes désormais ainsi que nous le souhaitions
Fatigués de notre singularité, nous avons demandé
À nous voir mille dans un seul miroir
Longue et ardue est cette route !
Vos partenaires seront vous même
Vos amis seront vos âmes
Et vos amantes vos pensées
N'attendez pas d'aide du monde
Il réside en cet autre brisé, qui ne peut vous changer.
Mais vous le façonnerez par vos volontés
A l'image de Moi, multiples ensembles
Jamais je ne serais ainsi que je voudrais,
Mais nous sommes déjà ce que je rêve
Itérations infinies de ce que je suis,
Répétitions incessantes de ce que l'on attend de lui
Au prochain épisode, de la poésie florale.
J'ai jailli du néant, seul et unique,
J'y retournerais multiples et divisé.
La pensée ne sait être une
Et de tout temps se corrompt en pluriels
Le récit de mes pas est celui de ces idées
Fâchées d'être uniques, elles se sont confrontées
Souhaitant dans leur lutte faire jaillir le nombre
Nous sommes désormais ainsi que nous le souhaitions
Fatigués de notre singularité, nous avons demandé
À nous voir mille dans un seul miroir
Longue et ardue est cette route !
Vos partenaires seront vous même
Vos amis seront vos âmes
Et vos amantes vos pensées
N'attendez pas d'aide du monde
Il réside en cet autre brisé, qui ne peut vous changer.
Mais vous le façonnerez par vos volontés
A l'image de Moi, multiples ensembles
Jamais je ne serais ainsi que je voudrais,
Mais nous sommes déjà ce que je rêve
Itérations infinies de ce que je suis,
Répétitions incessantes de ce que l'on attend de lui
Au prochain épisode, de la poésie florale.
Antvibe
- Membre
- 16880 posts
25 février 2013, 16:07
Ume la bite - Sami meradie
ume la bite
ume la bite
ume la bite
ume la bite
ume la bite
La drogue
La bite
Michel
ume la bite
ume la bite.
ume la bite
ume la bite
ume la bite
ume la bite
ume la bite
La drogue
La bite
Michel
ume la bite
ume la bite.
Vilgrav-Klaus
- Membre
- 1281 posts
25 février 2013, 16:13
Après tout, je ne suis pas surpris... Pourquoi pas? La poésie sur Trash c'est aussi ume la bite. La drogue est réservée aux sections VIP.
« Modifié: 25 février 2013, 16:16 par Vilgrav-Klaus »
Antvibe
- Membre
- 16880 posts
25 février 2013, 16:14
Et la drogue
Vilgrav-Klaus
- Membre
- 1281 posts
10 mars 2013, 22:44
Plutôt que du floral, quelque chose de sec. Je suis pas d'humeur. Pas de forme.
Le sable pèse
Sur les os frêles, ma parure
Décharné sous la dune,
Me redresser est impossible
Je resterai donc sous terre,
Triste sire blanchi par le soleil
Puis caché et poli par les pierres liquides
Le fond de mes yeux noirs contemple
Cette rivière de cailloux dont ils sont pleins
Mes mains, privées jadis de leur peau de parchemin
Gardent dans leur paume abîmée les âmes des galets
Les petits grains mesquins.
Ceux cis ont envahi jusqu’au creux de mon cœur
Sous les côtes aigües où il dut se trouver
Et roulent le long de mon échine,
Quand la Terre vient à remuer
Sous les pieds d’ivoire pas de sol,
Des méandres de roches,
Sédiments qui s’accrochent.
Chaque jour se détache un instant
Un petit rien de moi
Emporté par les gravillons
L’œuvre bien avancée
M’emmène avec une marée pour cette plage,
Celle du temps entropique guidant ma déchéance
Bientôt une fine poudre parmi la cendre minérale
Mon squelette offrira à sa gangue de désert
L’empreinte prétentieuse de ce qui fut.
Pour cette seconde de vécu, fossile d’une âme
N’est-ce pas enfin victoire, au milieu des âges et des ères
Sur l’infinie vieillesse des gemmes brisées ?
Le sable pèse
Sur les os frêles, ma parure
Décharné sous la dune,
Me redresser est impossible
Je resterai donc sous terre,
Triste sire blanchi par le soleil
Puis caché et poli par les pierres liquides
Le fond de mes yeux noirs contemple
Cette rivière de cailloux dont ils sont pleins
Mes mains, privées jadis de leur peau de parchemin
Gardent dans leur paume abîmée les âmes des galets
Les petits grains mesquins.
Ceux cis ont envahi jusqu’au creux de mon cœur
Sous les côtes aigües où il dut se trouver
Et roulent le long de mon échine,
Quand la Terre vient à remuer
Sous les pieds d’ivoire pas de sol,
Des méandres de roches,
Sédiments qui s’accrochent.
Chaque jour se détache un instant
Un petit rien de moi
Emporté par les gravillons
L’œuvre bien avancée
M’emmène avec une marée pour cette plage,
Celle du temps entropique guidant ma déchéance
Bientôt une fine poudre parmi la cendre minérale
Mon squelette offrira à sa gangue de désert
L’empreinte prétentieuse de ce qui fut.
Pour cette seconde de vécu, fossile d’une âme
N’est-ce pas enfin victoire, au milieu des âges et des ères
Sur l’infinie vieillesse des gemmes brisées ?
zhagsten
- Membre
- 1000 posts
11 mars 2013, 14:18
Gérard ?
et le classique
(c'est pas de moi, c'est de l'immense, le fabuleux, le regretté Gérard "de Suresnes")
Avouez qu'il y a une ressemblance !
Ok je sors, continuez.
Ma petite déesse
Laisse moi te dédier cette nuit
Gérard ?
Spoiler
Laisse moi tenir ta main, quand on se promène au bord du lac
Laisse moi tenir ta main, quand on se promène le long d’un champ de course
Laisse moi tenir ta main, quand on se promène le long de la route
Laisse moi tenir ta main, quand on se promène dans une grande surface
Laisse moi tenir ta main, quand on se promène sur les Champs Elysées
Laisse moi tenir ta main, quand on se promène pour aller en courses, ou chercher du pain
Laisse moi tenir ta main, quand on se promène pour aller à la piscine
Laisse moi tenir ta main, quand on se promène sur le sable chaud
Laisse moi tenir ta main, quand on se promène au bord de la mer
Laisse moi tenir ta main, quand on se promène en forêt
Laisse moi tenir ta main, quand on se promène le long d’un champ de course
Laisse moi tenir ta main, quand on se promène le long de la route
Laisse moi tenir ta main, quand on se promène dans une grande surface
Laisse moi tenir ta main, quand on se promène sur les Champs Elysées
Laisse moi tenir ta main, quand on se promène pour aller en courses, ou chercher du pain
Laisse moi tenir ta main, quand on se promène pour aller à la piscine
Laisse moi tenir ta main, quand on se promène sur le sable chaud
Laisse moi tenir ta main, quand on se promène au bord de la mer
Laisse moi tenir ta main, quand on se promène en forêt
Spoiler
Mon asalée j’aimerais t’épouser sur un A320
Mon asalée j’aimerais t’épouser sur une île flottante
Mon asalée j’aimerais t’épouser sur une crème anglaise
Mon asalée j’aimerais t’épouser sur une viennoise
Mon asalée j’aimerais t’épouser sur un boursin
Mon asalée j’aimerais t’épouser sur un anneau
Mon asalée j’aimerais t’épouser sur un Mikado
Mon asalée j’aimerais t’épouser sur un aviron
Mon asalée j’aimerais t’épouser sur un badminton
Mon asalée j’aimerais t’épouser sur un canoë
Mon asalée j’aimerais t’épouser sur une île flottante
Mon asalée j’aimerais t’épouser sur une crème anglaise
Mon asalée j’aimerais t’épouser sur une viennoise
Mon asalée j’aimerais t’épouser sur un boursin
Mon asalée j’aimerais t’épouser sur un anneau
Mon asalée j’aimerais t’épouser sur un Mikado
Mon asalée j’aimerais t’épouser sur un aviron
Mon asalée j’aimerais t’épouser sur un badminton
Mon asalée j’aimerais t’épouser sur un canoë
et le classique
Spoiler
Je voudrais te dire je t’aime sur une carte Orange
Je voudrais te dire je t’aime sur un trèfle
Je voudrais te dire je t’aime sur un compresseur
Je voudrais te dire je t’aime quand ça ne va pas
Je voudrais te dire je t’aime sur un livre
Je voudrais te dire je t’aime sur un cheval
Je voudrais te dire je t’aime sur une cornemuse
Je voudrais te dire je t’aime sur un dalmatien
Je voudrais te dire je t’aime sur un concomb’
Je voudrais te dire je t’aime sur un corbeau
Je voudrais te dire je t’aime sur un trèfle
Je voudrais te dire je t’aime sur un compresseur
Je voudrais te dire je t’aime quand ça ne va pas
Je voudrais te dire je t’aime sur un livre
Je voudrais te dire je t’aime sur un cheval
Je voudrais te dire je t’aime sur une cornemuse
Je voudrais te dire je t’aime sur un dalmatien
Je voudrais te dire je t’aime sur un concomb’
Je voudrais te dire je t’aime sur un corbeau
(c'est pas de moi, c'est de l'immense, le fabuleux, le regretté Gérard "de Suresnes")
Avouez qu'il y a une ressemblance !
Ok je sors, continuez.
Rat si beau
- Membre
- 23932 posts
Pages: [1] En haut ↑