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Les séries américaines? Too mainstream. Pas besoin de s'expatrier pour connaître le frisson, la rire et les larmes. Nos amis anglais vous offrent la quintessence de tout ça dans une seule et même série: Doctor Who (LA FRANCISATION DE CE TITRE SERA PASSIBLE D'UN BAN, J'AI DES RELATIONS FIGUREZ-VOUS.)
Doctor Who, c'est du solide. Une valeur sûre de la culture britannique. La série fêtera son 50ème anniversaire en 2013, pensez donc que ce n'est pas un phénomène de mode.
Le pitch de départ est extrêmement simple: Le Docteur, un Seigneur du Temps (Time Lord est tellement plus classe), voyage dans son TARDIS, Time And Relative Dimension In Space, une machine "bigger in the inside" ayant l'apparence d'une cabine de police des années 60. Extraterrestre de 900 ans, le Docteur voyage en touriste dans l'Univers, embarquant occasionnellement des humains avec lui (cela permet aux spectateurs de s'identifier).
La thématique de la série reste globalement la même, et ce depuis sa création, en 1963. Pour maintenir la série, les scénaristes ont eu une idée géniale: la Régénération, un processus typiques des Time Lords, se déclenchant lorsqu'ils sont aux portes de la mort et leur offrant un nouveau corps, assorti d'une nouvelle personnalité.
Pour ceux qui veulent voir une régénération en live, c'est ICI: Vous trouvez ce procédé tiré par les cheveux? Et pourtant ça tourne, la série en est actuellement à son onzième interprète (pour plus de clarté, on appelle les Doc' par leur numéro: One, Four, Eleven...). La limite de régénérations a été arbitrairement fixée à 12, mais, en raison d'information ultérieures, ont est en mesure de penser que la série à encore de beaux jours devant elles.
Doctor Who, c'est aussi des épisodes à l'intrigue WTF particulièrement jouissif. Citez-moi quelque chose d'aussi barré qu'un Minotaure dans un hôtel des années 80 dont chaque chambre renferme la plus terrible peur d'une personne. Citez-moi une autre scène ou Hitler incrédule est enfermé dans un placard. La série étant destinée à un public familial, il arrivait fréquemment que les enfants de la fratrie se cachaient derrière le canapé durant certaines scènes, d'où l'expression "Behind the sofa", régulièrement utilisée.
La série à connu une longue pause est n'a été reprise qu'en 2004 avec Nine (Christopher Eccleston). La principale différence avec l'ancienne série est la disparition de la civilisation des Time Lords lors de la Time War, une bataille dantesque où le seul survivant fut notre Docteur bien-aimé. La sixième saison vient de se finir en apothéose, il faudra patienter jusqu'à Noël pour le Christmas spécial et jusqu'à l'automne prochain pour la saison 7.
Une petite présentation de l'équipe: Avec Steven Moffat (scénariste du film Tintin, susu), Matt Smith en Doctor Mad Man, Karen Gillian en Amy Pond (The Girl Who Waited) et Arthur Darvill en Rory Williams (the Last Centurion), les dernière saisons ont comblés le fanboy qui someille en moi, si l'on excepte deux-trois écarts facilement pardonnable, cette série est un sans-faute.
Sous couvert d'un discret fil rouge, le scénario suis son cours et les répliques épiques fusent (dixit la tirade final de mon OS où j'ai quasiment rien changé). Certains ennemis restent récurrents depuis le tout début de la série (Les Daleks, les Cybermen, et bien sûr le Maître). Et d'autres, apparus récemment, ont des airs prometteurs pour faire parler d'eux (les Weeplings Angels, le Dream Lord...).
En un mot comme en cent, démerdez-vous pour regarder cette série qui a laissé son empreinte dans la télévision et qui surclasse à elle seule tout ce que j'ai pu mater dans ma vie.
Pour les feignasses qui veulent du concret, la bande-annonce de la dernière saison:
http://www.youtube.com/watch?v=x4Q1gEj-qak
GO GO GO.