Lost

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M2K

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21 novembre 2010, 23:25
Série de ouf qui a duré un peu trop longtemps. Ou pas assez.

Voila une critique qui m'a bien fait chier d'ailleurs =(
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Revenons quelques années en arrière, en 2004 plus exactement. Ce jour-là, comme tous les jours d’ailleurs, je trainais (un peu trop) sur IRC, probablement perdu dans un long débat existentiel sur des choses aussi primordiales que les marques de disques durs ou l’intérêt de compresser en FLAC. Et quelqu’un m’a parlé de Lost en des termes qui m’ont immédiatement donné envie de regarder.

J’ai donc commencé à suivre la première saison, d’abord plein d’enthousiasme à l’issue du pilote, ensuite rapidement submergé d’ennui et d’agacement au fur et à mesure que l’intrigue progressait... ou plutôt faisait du sur-place. Et quand le 25ème épisode a livré son cliffhanger, j’ai été envahi de sentiments contraires, m’invitant à la fois à éclater de rire et à taper la tête des scénaristes contre un mur de béton.

C’est là que j’ai pensé pour la première fois : ok, ces gars-là ne savent clairement pas où ils vont, et s’ils mettent une saison entière à ouvrir une putain de porte, je sens qu’on s’embarque dans un plan à la Nowhere Man, où on se posera plus de questions qu’on ne recevra de réponses. Entre les nouveaux mystères qui jaillissent dans chaque épisode, sans qu’aucune parcelle d’explication ne pointe le nez, les comportements incohérents d’un bon paquet de personnages (« Je veux quitter l’île ! », « Non, en fait, je veux bien rester. », « Je t’aime ! », « Tu me débectes ! »), les effets de manche ne manquaient pas. Et perso, j’ai horreur de ça. C’est comme retrouver une boîte d’Oreo au fond d’une armoire pour se rendre compte qu’en fait, elle est toute vide. La pute.

Malgré tout, par curiosité, j’ai commencé à regarder la deuxième saison. Et je me rappelle parfaitement avoir été hautement contrarié quand je me suis rendu compte que les trois premiers épisodes se contentaient de raconter la même scène sous trois angles différents, sans réel ajout intéressant ni trace de progression.

J’ai baissé les bras au début de la saison 3, la pire de toutes (même aux yeux de bon nombre de fans), quand j’ai compris qu’on s’embourbait dans un nœud d’incohérences et de pseudo-mystères dont on n’aurait probablement jamais la solution. Et comme je le disais quelques lignes plus haut, Nowhere Man m’avait déjà clairement échaudé.

Une fois passée la claque initiale du « oh mon dieu mais ça a l’air trop mystérieux ton histoire, je veux connaitre la suite », j’en étais vite arrivé à la conclusion qu’on se foutait surtout bien de ma gueule. Certes, j’allais regretter la frimousse (et le corps de rêve) d’Evangeline Lilly, mais je pouvais toujours me la coller en fond d’écran sans que ça me donne mal au crâne avec des histoires d’ile magique.

Finalement, après un an d’abstinence, j’y suis revenu. Parce que j’avais lu dans un thread sur Geekzone cette histoire de flash-forwards qu’ils venaient de balancer à la gueule des téléspectateurs dans le final de la saison 3. Et j’avoue, ça m’a intrigué. Je me suis dit que d’un point de vue purement narratif, c’était un truc osé et qui méritait sans doute que j’y jette un œil.

Alors, oui, du point de vue de l’écriture, Through The Looking Glass envoyait du lourd. Grosse leçon de plume que j’ai dégusté avec plaisir. Mais avant ça, j’ai dû m’enquiller les interminables 22 autres épisodes de cette funeste saison. Dire que je me serais probablement moins fait chier à regarder l’intégrale de Falcon Crest ne serait sans doute pas usurpé.

Sérieusement, même le plus hardcore des fanboys n’osera pas me contredire. Cette troisième saison était un calvaire insupportable, blindée d’épisodes tous plus dispensables les uns que les autres et de Sawyer torse nu pour compenser. Mais, allez savoir pourquoi, j’ai quand même continué à regarder. Parce que pour une fois, le cliffhanger allait au-delà du simple effet de manche. Il y avait une vraie bonne idée de narration (celle d’introduire les fameux flash-forwards) qui n’était pas sans me rappeler le coup de génie de Joss Whedon au début de la saison 5 de BtVS1.

Le début de la saison 4 m’a redonné un peu d’espoir, surtout avec le fantastique épisode The Constant. Mais la suite (jusqu’à la fin de la saison 5, soyons larges) s’est avérée au mieux passable, au pire évoquant la triste saison 3, c’est à dire tétra-chiante. Et dès le début de la sixième et dernière saison, j’ai su que ça allait mal finir. Et quand je dis mal finir, je parle de l’apothéose d’une descente aux enfers de la médiocrité artistique, entamée en réalité dès la fin de la première saison.

Pour être tout à fait honnête, et tenter d’expliquer pourquoi j’ai malgré tout enduré les six saisons dans leur intégralité, c’est parce je me suis toujours dit : ok, tout ça prendra certainement du sens à la fin et là, je me prendrai une grosse claque.

Sauf que non.

La (seule) force de Lost en fait, ça a été de réussir à maintenir son public en haleine pendant six ans sur du vent et des promesses de logique, pour se contenter de conclure le tout par un formidable « c’est comme ça parce que ». Notez que je n’ai pas dit que ça manquait de réalisme, hein, rien à voir. Mais même dans une univers fantastique, obéissant à ses propres règles, un brin de cohérence, ça ne fait pas de mal, il faut que ces règles aient un sens et ne soient pas juste là pour justifier un background chétif. Encore une fois, à bien des égards, ça me rappelle la fin tout aussi catastrophique de BSG. Sauf que pour BSG, tout ne reposait pas sur cette résolution loupée et ça m’a juste un peu gâché la fin, sans plus.

Pour Lost, ce fragile jeu de cartes s’est complètement effondré une fois la série terminée.

Soyons honnêtes une minute : Lost, si on lui retire toute la mythologie, il ne reste finalement qu’un mauvais soap au budget mirobolant. Ou une variante de Surviror (ce qui faisait d’ailleurs clairement partie du cahier des charges au lancement du projet). Le reste, c’était juste du flan pour noyer le poisson.

Expliciter chaque axe majeur de ce mystère par « c’est une règle de l’ile, c’est comme ça », c’est un peu facile quand même.

Alors, oui, on a eu des réponses. Mais pas les principales (c’est quoi cette putain d’île sur laquelle tu fais ton fond de commerce depuis six ans ?). Il y a eu ça et là quelques moments de grâce, quelques épisodes qui sortaient du lot par une maitrise de la narration et de la caméra qui inspiraient le respect. Mais globalement, Lost, c’était surtout un gros pétard mouillé. « A riddle, wrapped in a mystery, inside an enigma », comme le disait Churchill. Ou l’arnaque ultime, comme le titrait io9.

"Lost seemed to be a story. [...] In the end, it was just a bunch of stuff that happened."

D’ailleurs, un des épisodes ne s’appelait-il pas The Long Con (Abus de confiance) ? C’est carrément un aveu, là.

Emylee

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21 novembre 2010, 23:38
J'ai regardé que les 2 première saisons.
Je comprenais plus rien !
Normal avec TF1 je ratais toujours les derniers épisode.

Trashy

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22 novembre 2010, 20:16
J'ai beaucoup aimé cette série de ouf ! =D Mais ça a trop trainé en longueur, je trouve :/

Castho

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22 novembre 2010, 20:25
Pas encore vu la dernière saison, alors je Locke ce topic  :orly:

Chris_TCK

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M2K

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22 novembre 2010, 21:01
Pas encore vu la dernière saison, alors je Locke ce topic  :orly:

Ils meurent tous sauf Jack et Hurley

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The Miz

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22 novembre 2010, 21:11
M2K stp fais un bon pavé pour résumer toute l'histoire, comme ça j'aurais pas besoin de me taper la série , et ça niquera tout le monde qui l'a pas encore vus.

M2K

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22 novembre 2010, 21:21
Y a un mec qui s'appelle John Locke

Bah ce mec, avant d'arriver sur l'ile il était handicapé. Le crash l'a refait marcher. Et ce qui est gore, c'est qu'il revenait d'Australie par cet avion pck on l'avait refoulé à l'entrée d'un club de circuits aventures, il voulait se prouver qu'il pouvait arriver à quelque chose dans la vie. donc il est content que son avion s'est écrasé

fin

The Miz

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22 novembre 2010, 21:22
Caydlamerde.
Et puis je le savais, j'ai plus ou moins regarder les deux premières saisons.

Ck-Ub

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22 novembre 2010, 21:23
Lost c'est Olive et Tom sans le ballon.

The Miz

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22 novembre 2010, 21:24
Merci. Je visualise vachement mieux maintenant.

Sainior

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22 novembre 2010, 21:24
Lost c'est Olive et Tom sans le ballon.

J'allais la faire.

yago58

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22 novembre 2010, 21:25
Lost c'est Olive et Tom sans le ballon.

Belle comparaison  ;D

J'avais vus les premiers épisodes, j'ai pas accroché, j'étais même largué.

M2K

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22 novembre 2010, 21:26
JOHN LOCKE RUINS EVERYTHING

Castho

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22 novembre 2010, 21:34
 M2K BATAAAAAAAAAAARD, VA CREVER EN T'ETRANGLANT AVEC TES PROPRES YEUX DE LIMACON BOULIMIQUE :education:

M2K

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22 novembre 2010, 21:35





JOHN LOCKE RUINS EVERYTHING

M2K

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23 novembre 2010, 21:29
Sinon, Jorge Garcia (Hurley) devait être Sawyer au début, ça choque personne ? oO

M@T

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23 novembre 2010, 22:47
Lol tes images, M2K.

Ils en ont même fait un jeu, qui s'appelle...

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M2K

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23 novembre 2010, 23:55
(I just lost The Game)

M@T

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M@T

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05 février 2011, 00:28
On dit pas bordel, connard.

M2K

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05 février 2011, 00:45
On dit pas connard, bordel.

M2K

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22 février 2011, 03:04
MAIS PUTAIN CETTE SERIE ME MANQUE MERDE

QUI SE RAPPELLE PAS DE L'EPISODE 3*22

PUTAIN LE GROS CLIFFHANGER DE OUF

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