Votre culture littéraire

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Vieille chatte

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17 juin 2012, 20:39
Je mange rarement de la viande et là je survis avec une pomme et deux tranches de pain par jour, mais c'était joliment tenté.

C'était un exemple. C'est ton mode de vie occidental qui a une incidence indéniable sur la population souffrante, mais c'est un mal nécessaire de la puissance colonisatrice & l'empire systémique en place pour continuer à gérer le monde.

RofilRock

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17 juin 2012, 21:11
Je pourrais pas me passer de porc (même si je préfère largement le poisson) mes habitudes alimentaires ont fait que je ne peux pas faire une journée sans en manger. Je pourrais facilement me passer de poulet mais pas  de porc.

-S@M-

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17 juin 2012, 21:16
Je mange rarement de la viande et là je survis avec une pomme et deux tranches de pain par jour, mais c'était joliment tenté.

C'était un exemple. C'est ton mode de vie occidental qui a une incidence indéniable sur la population souffrante, mais c'est un mal nécessaire de la puissance colonisatrice & l'empire systémique en place pour continuer à gérer le monde.

non, l'industrie agro-alimentaire produit assez de nourriture pour 13 milliards de personnes, c'est juste que leur répartition est trop inégale ce qui fait qu'une grosse majorité est gaspillée. Le mode de vie à l'occidentale ne change rien au fait qu'on pourrait nourrir tout le monde, le problème c'est que personne ne veut payer la nourriture des pauvres.

Vieille chatte

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17 juin 2012, 21:31
Je mange rarement de la viande et là je survis avec une pomme et deux tranches de pain par jour, mais c'était joliment tenté.

C'était un exemple. C'est ton mode de vie occidental qui a une incidence indéniable sur la population souffrante, mais c'est un mal nécessaire de la puissance colonisatrice & l'empire systémique en place pour continuer à gérer le monde.

non, l'industrie agro-alimentaire produit assez de nourriture pour 13 milliards de personnes, c'est juste que leur répartition est trop inégale ce qui fait qu'une grosse majorité est gaspillée. Le mode de vie à l'occidentale ne change rien au fait qu'on pourrait nourrir tout le monde, le problème c'est que personne ne veut payer la nourriture des pauvres.

C'est cool, t'as pas compris mon message & tu essaies de le corriger en l'expliquant.
C'est la fierté occidentale, le menfoutisme & l'égoïsme inévitables qui font qu'on se fout totalement du sort des autres pays qu'on a osé détériorer par nos colonisations capitalisantes excessives. Seulement pour garder un monopole certain sur un monde déjà en déclin, bah il faut le foutre encore plus dans la merde. Je sais bien qu'on produit assez, & faut arrêter de penser que l'acheminement de la bouffe serait trop cher. Si on arrêtait la mondialisation & qu'on revenait à la culture locale de base on arriverait bien mieux à se sortir de la misère & les esprits évolueraient. Mais en bons moutons, les français (& autres populations bien-aisées) se laissent bourrer le crâne & pensent vraiment que la pénurie c'est à cause des catastrophes climatiques ou des problèmes économiques. Guérissons d'abord notre façon de penser & arrêtons de nous soumettre à la doctrine occidentale qui consiste simplement à laisser le système réfléchir & agir à notre place (hilarants tous ces gens se croyant libres parce qu'ils peuvent voter une fois toutes les demi-décennies pour un parti ou un autre imposés par le système) ; ensuite nous pourrons envisager de cesser notre fringale..

-S@M-

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17 juin 2012, 21:57
là je suis d'accord, effectivement. j'ai cru comprendre que tu disais que notre mode de vie détruisait les ressources pour d'autres alors que non, c'est juste que notre conscience globalisée en a rien à foutre du sort des affamés.

Carreaux

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27 juin 2012, 22:10
J'viens d'acheter Zazie dans le metro. J'avais adoré Excercices de style.
Sinon, ALLELUIA j'ai trouvé une vf de "Traité du zen et de l'entretien des motocyclettes".
Je l'avais lu en anglais à Noël, mais j'avais pas tout tout compris. J'avais adoré ce que je comprenais, c'est devenu un de mes livres phares, alors le redécouvrir en français, c'est vraiment agréable, tu es posé, tu reconsidère le fond, et réfléchis à la forme.
Et pleins de détails que j'avais juste lu vite fait (parce que des canards à cols rouges s'envolant à l'horizon blblblbl) donnent une toute autre atmosphère quand tu comprends pleinement.

Vieille chatte

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03 juillet 2012, 11:01
http://danielclairvaux.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/11/22/celine-ferraille-contre-sartre-a-l-agite-du-bocal.html

Prends ça raclure de Sartre :'D ! C'est toujours agréable de lire les pamphlets de Céline.

Izops

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Vieille chatte

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03 juillet 2012, 15:37
Oh putain merci je les cherchais tous :'D

Carreaux

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03 juillet 2012, 16:19
BON. J'en ai parlé un milliard de fois, mais osef.
AVIS A TOUS.
Vous allez vous bouger le cul et lire "Traité du Zen et de l'entretien des motocyclettes" de Robert M. Pirsig. J'ai envie de le baffer à chaque fois qu'il essaye de nous convaincre que "L'intelligence romantique c'est troo de la merde, venez, on fait de la science, c'est tellement plus subtil", mais c'est un putain de livre, une sacré road-story, vraiment.

High Tekk

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03 juillet 2012, 22:05
intelligence romantique ? c'est-à-dire ?

Chris_TCK

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03 juillet 2012, 22:09
intelligence romantique ? c'est-à-dire ?

être une femme

Izops

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03 juillet 2012, 22:23
intelligence romantique ? c'est-à-dire ?

être une femme
[/quote

ou un baudelairiste sodomite.

Vieille chatte

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10 juillet 2012, 11:42
http://www.senscritique.com/livre/le-deuxieme-sexe-partie-2/9641277320538770

Putain le charlatanisme engendré par la description & les notes globales me débectent, j'avais déjà lu Beauvoir en fait & avais oublié ce bouquin, & c'est une horreur de confusion, d'affirmations infondées & illogiques (contrairement à ce que semble penser l'auteur de la description) & c'est TOUT sauf un must-read. & après on se retrouve avec des pseudo-lettrés bien heureux d'avoir dépensé leur temps libre à se faire enculer à sec par des mots fades & manipulateurs..

Carreaux

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High Tekk

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10 juillet 2012, 21:56
j'ai fini Aurélien
magnifique tout simplement, une des seules histoires d'amour vraiment réussies  :win:

High Tekk

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13 juillet 2012, 18:22
j'ai lu Acide Sulfurique de nothomb en rentrant de soirée puis en me réveillant
son écriture commence à me filer la nausée

`Elysium

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14 juillet 2012, 14:57
Moi les seuls livres que j'ai lu sont les Harry Potter, la Trilogie de Dan Brown et quelques Agatha Christie

𝑻𝒚𝒆𝒍

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29 juillet 2012, 00:50
http://danielclairvaux.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/11/22/celine-ferraille-contre-sartre-a-l-agite-du-bocal.html

Prends ça raclure de Sartre :'D ! C'est toujours agréable de lire les pamphlets de Céline.
pourtant je connais le lectorat sartrien comme adepte de celui de dostoievski; tu devrais entrer dans les textes de william james je crois qu'il te correspond assez dans ta quête de l'existentialisme.

anyway je poursuis mon apprentissage du monde social sous l'herméneutique américaine de Stanley Milgram et "soumission à l'autorité".
« Modifié: 29 juillet 2012, 00:51 par Senoses »

faer

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29 juillet 2012, 00:58
http://danielclairvaux.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/11/22/celine-ferraille-contre-sartre-a-l-agite-du-bocal.html

Prends ça raclure de Sartre :'D ! C'est toujours agréable de lire les pamphlets de Céline.
pourtant je connais le lectorat sartrien comme adepte de celui de dostoievski; tu devrais entrer dans les textes de william james je crois qu'il te correspond assez dans ta quête de l'existentialisme.

anyway je poursuis mon apprentissage du monde social sous l'herméneutique américaine de Stanley Milgram et "soumission à l'autorité".

Moi pas comprendre, tu soulignes le lien entre deux lectorats ? Tu es toi-même adepte du lectorat de dosto ?

J'ai beau avoir vu la filiation possible dostoievski/existentialisme en lisant Les Démons, j'me dis que c'était quand même une belle méprise. J'ai peut-être pas lu le bon.

Izops

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29 juillet 2012, 01:07
Pareil que l'ami faer, j'vois pas le lien.

Sinon faer, quoi de bon dans ta bibliothèque en ce moment ?

Vieille chatte

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29 juillet 2012, 01:09
Même, le rapprochement est minable. Ce n'est pas parce que quelqu'un a les mêmes goûts que moi que je vais forcément l'apprécier.

faer

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29 juillet 2012, 01:14
J'attaque gentiment Le Capital. En le lisant je me dis que ça fait partie de ces œuvres dont tout le monde parle, que tout le monde cite et, pourtant, que peu lisent. Un peu comme Darwin.

𝑻𝒚𝒆𝒍

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29 juillet 2012, 03:22
ptin ouais ma phrase est bizarrement tournée

je voulais dire que le lectorat de sartre était celui de dosto

𝑻𝒚𝒆𝒍

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29 juillet 2012, 03:23
ok demain j'irai me coucher tôt

Skarm

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29 juillet 2012, 12:56
Senoses j'exige que tu t'exprimes à propos de cet élan de subversivité anarcho-individualiste non moins élégamment affiché en avatar. C'est un de tes maîtres à penser (ça m'intéresse j'attaque sa lecture prochainement) ?
« Modifié: 29 juillet 2012, 13:00 par Skarm »

𝑻𝒚𝒆𝒍

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29 juillet 2012, 18:53
J'ai beau avoir vu la filiation possible dostoievski/existentialisme en lisant Les Démons, j'me dis que c'était quand même une belle méprise. J'ai peut-être pas lu le bon.
en effet la filiation est famélique puisque si l'on considère les textes de fédor comme échantillons des prolégomènes à la pensée existentialiste (sur les notions de Stirner, justement, j'y viendrai Skarm), Sartre en est (en quelque sorte) un des aboutissements -que ça plaise ou non-, mais c'est clair qu'il ne faut pas oublier les cent ans qui séparent leurs études (il faut comprendre que la propédeutique de Sartre a cet usage a été mille fois plus conséquente), mais au final tout repose sur les pionniers tels que fédor, et là est le lien.

Senoses j'exige que tu t'exprimes à propos de cet élan de subversivité anarcho-individualiste non moins élégamment affiché en avatar. C'est un de tes maîtres à penser (ça m'intéresse j'attaque sa lecture prochainement) ?

"maître à penser" peut-être pas, mais il est un pionnier dans les exercices de la confrontation moralité/immoralité qui m'a beaucoup intéressée à une époque; en fait ce qui me plaît beaucoup chez cet homme c'est son opposition à hegel, je fus bien heureux lorsque enfin sur les railles d'un cénacle littéraire qui se dressait contre les hégéliens qui aiment trop interpréter les choses comme ça les arrange.
mais en dehors de ça, son oeuvre est en quelque sorte une historiosophie de la pensée à contre-courant (plutôt qu'à contre courant, parlons en fait d'une pensée non-consentie dans la crainte de soi), c'est presque une éloge des vices, ou en tout cas leur admission complu face au reste du monde (la société en fait).
alors c'est vrai qu'on peut retrouver cette franchise chez bien des autres, mais pas dans les filets d'une éristique aussi absconse : ce type travaillait ses textes tel un génie comme on n'en voit qu'un par siècle, tu as vraiment l'impression de lire n'importe quoi avant de te rendre compte que finalement, il raison sur toute la ligne, et alors que tu commences à composer une thèse antinomique à la sienne, il t'a déjà écrasé.

sa doctrine en quelques mots :

l'égoïsme n'est pas quelque chose à propos de quoi on a un choix, ou quelque chose que l'on peut attaquer; l'égoïsme (présent en chacun) est une part de nous qui lors des options que l'on PEUT choisir se transfigure en péroraisons quant à la valeur des choses et à la priorité des impératifs, si tu crois autrement (influencé par la morale et les pré-établissement d'idées de choses que tu n'as pas vu ou vécu par exemple), tu ne crois pas de la bonne façon : la morale n'a pas de force impérative et est de toute façon fallacieuse.

je ne sais pas ce que tu recherches chez lui, mais il a essentiellement parlé de la l'impertinence de la morale et des édits de la raison, en les refoulant puisque si on admettait ces principes il n'y aurait pas matière à débattre d'autres choses desquelles nous ne saurions estimer d'exacte valeur (nous ne cessons jamais de construire nos valeurs impératives).

tu seras plus à l'aise avec lui si tu as déjà mené une étude de ce qu'est la moralité puisque son oeuvre suppose que tu as déjà les acquis notionnels nécessaires, mais je me fais pas de souci pour toi, je suppose que tu as déjà ton idée là-dessus
« Modifié: 29 juillet 2012, 18:56 par Senoses »

Skarm

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30 juillet 2012, 00:10
Les grandes individualités m'intéressent, et surtout dans l'histoire de la pensée les atypiques, les excentriques capables d'épingler la masse de suiveurs en retournant toutes leurs thématiques obsolètes, pour disparaître après le coup d'éclat ; sûrement en espérant que cet aura monadique me communique une maxime pour mon édification. Je vois déjà cette démarche dans le personnage Stirner, dans le gars taciturne bien au-dessus des débats faisandés et des affects partiels de penseurs virulemment car fraîchement acquis à des doctrines quelconques, dans ce détachement salvateur vis-à-vis de toutes les idéologies impersonnelles, s'exprimant en saillies ironiques tard dans les veillées.

Aussi j'apprécie un peu le style "écorché vif" de l'écrivain qui, tenant la position d'une extrêmité, la pousse jusqu'au bout. Non seulement Stirner m'a l'air de rageusement tout renverser avec son Unique, mais il le pousse tel un forcené vers l'hypostase d'une naine blanche, à devenir nébuleuse, en absorbant toutes les propriétés.
Qu'un auteur représente fermement une logique permet, du côté du lecteur de faire une collection de figures aux contours bien nets, plus approprié pour une dialectique de la confrontation, parce que là où ils s'arrêtent commence la synthèse et ma propre pensée. Et ça marche bien que ce soit cocasse lorsque l'on sait cet écart susdit de Stirner pour les écoles, il est tout de même le représentant d'un suprématisme individualiste droit dans ses bottes. D'ailleurs c'est un des rares ouvrages où disposer d'une critique presque intégralement consacrée de la part d'une altérité qui mérite aussi le détour : par là j'entends bien entrer dans Marx par L'idéologie allemande, vu qu'il est courant d'affirmer qu'il s'est construit en le réfutant (comme adversaire mais aussi comme tentation dans sa propre doctrine). Je considère au même titre l'énergumène comme une source pour une compréhension plus en recul de l'exaltation nietzschéenne de la force.

S'il possède en plus l'impertinence du style épigrammatique ciseleur de sentences au galbe parfait et les rebroussements sinueux englobant et défaisant les contradictions à l'étouffée,  le panel critique en sera parfait [voir ce qu'on peut penser de cette tendance : Debord, La Société du Spectacle, fgr. 204-208]




« Modifié: 30 juillet 2012, 00:22 par Skarm »

faer

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03 août 2012, 23:50
http://www.senscritique.com/livre/Les_Demons/critique/14593806

Bon, du coup, j'ai quand même écrit quelque chose dessus. Si ça intéresse des gens, /discuss.

High Tekk

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04 août 2012, 03:03
comme c'est étrange, cendrars (l'or)

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