Yo-kai Watch pourra-t-il détrôner Pokémon ?
Gentlemen. Voilà presque 20 ans que je découvrais pour la première fois Pokémon, sur une version japonaise que mon grand-frère était parvenu à se procurer par d'obscurs moyens. Quelques années plus tard et j'obtenais ma première version française, Pokémon Rouge, sur un(e) magnifique Gameboy Color violet(te). Je ne sais pas pour vous mais personnellement, j'ai passé de longues soirées cachée sous ma couverture, à l'éclairage pourri d'une lampe torche, pour tenter de jouer jusqu'au bout de la nuit.
Cette sensation, je ne l'ai plus jamais eue sur les 16 ans qui ont suivi. Peut-être avais-je grandi. Peut-être n'avais-je plus eu d'intérêt pour aucun jeu vidéo depuis. Pourtant, alors que je rallumais ma 3DS avec un air désabusé pour tester le "nouveau jeu populaire au Japon" ces dernières années, voilà que je retrouvais mes sensations d'antan. Et accrochez-vous messieurs dames, car Yo-kai Watch est enfin arrivé !
Exagération scénaristique pour vous inciter à lire la suite ? Allons, depuis quand ai-je besoin de pareils artifices ? Ici, et vous l'aurez compris, c'est donc mon test de Yo-kai Watch que je vais vous livrer. Synopsis, fonctionnement, subtilités et comparaisons avec Pokémon seront de la partie. Vous saurez tout (ou presque) du nouveau jeu qui fait déjà fureur au Japon depuis plus de 3 ans. Alors posez-vous sur le trône et... enjoy !
Attention, ce texte peut comporter quelques spoilers. Si vous voulez garder la surprise de la découverte du jeu entière, n'allez pas plus loin.
Yo-kai Watch, une licence qui pourrait détrôner Pokémon ?
Commençons par le commencement. Depuis quelques mois déjà, on entendait largement parler de cette série qui fait fureur au Japon. Et autant dire que dans le Staff, nous étions incroyablement sceptiques. Il faut dire que Yo-kai Watch, produit par le studio Level 5 (Professeur Layton, Inazuma Eleven), n'a pas vraiment l'allure d'un jeu qui pourrait avoir une telle ampleur. On se doutait qu'il s'agirait d'un "bon" jeu, vu ses camarades. Pour autant, pouvait-il faire de l'ombre à Pokémon ? Impossible. Un trait trop enfantin. Des Yo-kai aux designs plus que discutables. Des personnages et histoires inspirées du folklore japonais, auquel nous sommes bien trop étrangers pour en saisir les références et subtilités. Comparé à un jeu proche de nos repères et ancré en France depuis 1999, on pouvait avoir des doutes. Et pourtant, malgré ses similitudes apparentes, Yo-kai Watch n'est PAS un Pokémon-bis. Il suffit de s'y pencher un peu pour comprendre que les jeux sont incroyablement différents. Mais quelle est la part de cette différence ? Qu'y a-t-il de moins bien ou de mieux ? Pour avoir un début de réponse, il est nécessaire de se pencher en premier lieu sur l'histoire. Alors allons-y !
Synopsis
Alors qu'il était parti chasser des insectes au mont Sylvestre, Nathan Adams découvre une mystérieuse machine à capsules près d'un grand arbre. Curieux mais effrayé, il décide tout de même d'accéder à la requête de l'étrange voix fantomatique qui l'incite à insérer une pièce dans le mécanisme. Apparaît alors Whisper, un spectre qui se présente comme étant un "Yo-kai". Whisper apprend à Nathan que le monde est peuplé de Yo-kai invisibles pour les humains et responsables de toutes leurs mésaventures. Whisper offre alors une Yo-kai Watch - une montre permettant aux humains de pouvoir voir les Yo-kai - à Nathan et lui propose de partir à la chasse de ces drôles de bestioles. C'est alors le début d'une grande aventure qui se révélera être bien plus riche en rebondissements que Nathan l'avait prévu...
PS : évidemment, ce résumé est à transcrire au féminin si vous choisissez la fille. Mais pour un soucis de praticité, on va parler pour le garçon sur tout ce test
Bon. Pour un début de jeu, c'est plutôt classique. Le héros est un personnage banal qui tente de faire au mieux pour occuper ses longues vacances d'été. Parti pour une ennuyeuse chasse aux insectes, il se retrouve pris malgré lui dans une situation un peu loufoque par le biais d'un personnage qui l'est tout autant.
Perso moi je vois ça, je me barre en hurlant
On ne s'attardera pas ici sur l'aspect "logique" de la chose. Quand on peut partir de chez soi à 11 ans avec son sac à dos à l'épaule et traverser toute une région en tabassant de pauvres bestioles et en tentant de démanteler une organisation criminelle, tout est possible. Le début reste cependant relativement cohérent. Car Nathan, lorsqu'il découvre les Yo-kai, essaye de ne pas s'en mêler pour retourner à ses occupations normales. Ce n'est que sous l'insistance un peu lourde de Whisper et à cause des événements qui vont lui tomber dessus qu'il se retrouvera pris dans le feu de l'action. Un début donc simple, mais qui reste efficace pour intéresser rapidement le joueur.
Victiiiiime
L'histoire va d'ailleurs rapidement se corser, avec des rebondissements qui suivront une trame principale. Niveau scénario, il y a donc un peu plus de construction que dans une grande partie des jeux Pokémon (série principale). Disons qu'il y a un peu plus de recherche et d'implication dans la résolution des problèmes et qu'il est très peu probable de tomber au bon endroit au bon moment constamment. Pour autant, le scénario est-il particulièrement bon ? Mon avis est mitigé sur la question. Disons que Yo-kai Watch reprend les codes des mangas shônen, avec leurs histoires classiques qui se ressemblent toutes un peu. Pas de grande surprise de ce côté là, donc.
Les Yo-kai
Un aspect collection très poussé
Mais du côté des créatures, quelles surprises nous réserve-t-on ? On ne va pas se mentir ; si Yo-kai Watch est autant assimilé à Pokémon, c'est parce que le concept est globalement le même. On a donc à disposition 228 Yo-kai (+ 22 boss non capturables) contre 151 Pokémon pour la première génération. Si dans Pokémon, l'un des buts majeurs était de tous les rencontrer et les capturer, on a tout de même une dimension "histoire" qui pouvait se passer de l'aspect collecte. Dans Yo-kai Watch, c'est pareil ; le jeu peut se finir sans forcément avoir eu tous les Yo-kai, mais pour tout bon collectionneur qui se respecte, remplir le Médallium (équivalent du Pokédex) sera un point central de l'aventure.
Les choses se corsent cependant car, contrairement à Pokémon, la "capture" n'est PAS simple. En effet, dans Yo-kai Watch, on ne "capture" pas une créature pour l'asservir et en disposer à sa guise. Plus moral et complexe, l'univers de Yo-kai Watch ne vous autorise à utiliser un Yo-kai que si ce dernier le veut bien. Soit, si ce dernier décide de se lier d'amitié avec vous. Et pour cela, plusieurs méthodes possibles.
La première est évidemment de laisser jouer le hasard. A la fin de votre tabassage en règle de la bestiole, vous aurez l'immense joie (ou désespoir) de voir (ou non) le Yo-kai vous proposer de devenir votre ami. Mais, si dans les premières phases du jeu, cette "amitié" sera facile à obtenir, elle deviendra bien plus complexe au fur et à mesure. Et plus le Yo-kai est rare, plus il aura de chance de vous filer entre les doigts ! Pour limiter au maximum la casse, vous aurez donc la possibilité de favoriser son amitié en lui lançant par exemple sa nourriture préférée. Une tâche pas si simple que cela néanmoins, car chaque espèce de Yo-kai n'apprécie qu'une catégorie d'aliment particulière (sur plus d'une dizaine de possibilités). Et même comme ça, rien n'est garanti ! C'est vraiment de la capture niveau hardcore. Pour vous donner un point de comparaison, disons que c'est tout aussi chaud que de capturer un Pokémon rare au Parc Safari en première génération. Et ce, pour tous les Yo-kai. Vous la sentez venir, la frustration ?
Nnnnnnn
Car avec plus de 200 bestioles pouvant être capturées, on y passe vite beaucoup BEAUCOUP de temps. Mais c'est cet aspect difficulté qui peut plaire au joueur. Personnellement, je suis du genre à vouloir collectionner tous les Pokémon et ne quitte en général une zone dans Pokémon que lorsque j'ai réussi à tous les avoir (et que des mâles quand c'est possible, pour me constituer un harem *tousse*). Et vous n'êtes pas sans savoir que la communauté de Shiny Hunter est extrêêêêmement étendue. C'est donc sur cet aspect-là que joue Yo-kai Watch ; une bonne partie des Yo-kai est banale, mais il existe de nombreux Yo-kai extrêmement rares qui demandent beaucoup de recherche. Pour rester dans le thème des chromatiques, la majorité des Yo-kai possèdent leur colorswap ; mais ces derniers ont un nom et des caractéristiques différentes, ce qui vous oblige à les capturer tout de même si vous voulez compléter à fond le Médallium.
Continuez la suite logique
Bref, la complexité est bien plus accrue mais au final, la démarche n'est pas forcément incohérente ou stupide de la part de Level 5. Car certaines personnes sont prêtes à faire des chaînes de plus de 500 pour obtenir un chromatique particulier. Ici, on reste donc dans la même optique.
Un design et une inspiration déroutants
Je vous parle d'ailleurs de capture et de collection depuis tout à l'heure. Mais finalement, qu'a-t-on à nous mettre sous la dent ? Très honnêtement, à part Jibanyan qu'on connaissait depuis des décennies car c'est la mascotte du jeu, je n'avais aucune fichtre idée des créatures.
C'est lui, pour les incultes
Aussi ai-je plutôt été déroutée au départ quand je suis tombée sur une succession de personnages au charisme assez inexistant. Une cigale. Un oiseau moche. Un virus. Un Gashapon. Bref, vous l'aurez compris, les Yo-kai du départ ne sont clairement pas au top. Néanmoins, n'était-ce pas notre propre réaction face à des Pokémon comme Rattata, Aspicot, ou encore le sacré Chrysacier qu'on trouve dans les premières routes - surtout avec les sprites dégueulasses de Rouge et Bleu - ? Essayer de se rappeler de quelque chose d'aussi vieux est plutôt difficile, mais je pense que globalement, la sensation restait la même. Et ce n'est que par la suite qu'on a accès à des Yo-kai plus intéressants - que ce soit au niveau du design ou de la puissance -, en général plus rares, mais vraiment plus cool ! Ce qui donne un petit côté addictif, je me dois bien de l'avouer.
Yo-kai de début
VS Yo-kai de fin
Concernant l'inspiration, les Yo-kai sont tirés du folklore Japonais. Aussi retrouvera-t-on fréquemment des clins d’œils à quelques légendes et créatures connues (Kyûbi, Kappa, Baku, et compagnie), tandis que certaines fois, on restera un peu plus perplexe face à ce qui a bien pu inspirer le chara-design.
Oui, ceci est une paire de fesses. Et non, je ne veux pas savoir d'où ça vient
Ce qui fait que l'appréciation pourra parfois être difficile. On aime être proche de nos repères. On aime parfois être surpris. Mais quand c'est trop, ça passe un peu moins bien.
Yo-kai Watch a tout de même son lot de créatures qui attireront probablement votre sympathie. Que ce soit les diverses formes de Jibanyan ou autres Yo-kai félins ressortis à toutes les sauces, les Yo-kai dark et badass, ou ceux qui sont simplement cool en toutes circonstances.
Jibanyan 1, Eeveelutions 0
Il y en a pour tous les goûts et couleurs, et j'ai personnellement eu grand plaisir à tous les découvrir. En résumé, on reste plutôt positivement surpris de ce côté. Level 5 parvient à nous livrer un résultat globalement sympathique.
Les combats
Combattre au cours de l'aventure
Mais passons à une partie plus intéressante car elle sera au cœur de votre expérience de jeu. Evidemment, si vous voulez progresser et avancer dans l'histoire, il vous faudra combattre. Que ce soit de façon volontaire en utilisant votre radar Yo-kai Watch (recherche dans les hautes herbes), que ce soit de façon involontaire à l'intérieur d'un lieu particulier (viol en règle dans les QG Team Rocket), ou que ce soit face à un gros boss de fin de chapitre (maîtres, champions, toussa toussa). Combattre sera primordial et, si au départ vous pourrez à peu près tout survoler sans trop d'efforts, vous devrez rapidement vous impliquer un peu plus.
Sur le papier les combats ne sont pas forcément dépaysants par rapport à Pokémon. 6 Yo-kai dans votre équipe placés sur une roulette, avec les 3 Yo-kai devant qui combattent. Chacun lance une attaque à tour de rôle, tandis qu'il en est de même du côté ennemi (qui peuvent être de 1 à 3 en même temps). Possibilité de tourner la roulette en plein match pour switcher vos Yo-kai. Dans les faits, cela ressemble un peu à du 3VS3. Et c'est là qu'est l'erreur, puisque les combats Yo-kai n'ont vraiment rien à voir dans le reste.
Il est tout d'abord bon de savoir que ces combats se font de façon automatique. En gros, vos Yo-kai attaqueront chacun leur tour tandis que les ennemis feront de même, à des vitesses variables en fonction de vos statistiques. En fonction de paramètres obscurs, vos Yo-kai pourront soit attaquer, soit se mettre en garde (en gros, booster temporairement leur défense sans attaquer), soit flâner (glandouiller et ne rien faire). Ils pourront également être envoûtés par les ennemis, ce qui peut avoir diverses conséquences : perte de vie, perte d'envie de se battre, baisse de statistiques, et, dans absolument tous les cas, blocage de la jauge d'âme (dont on reparlera juste après).
Une attaque classique sur ennemi
Toutes ces valeurs semblent chiantes aux premiers abords, mais en réalité, vous attaquez bien plus que le reste (et encore heureux). Et, quand vous avez la chance d'attaquer, vous aurez encore plusieurs types d'assauts différents. Des envoûtements (pour faire chier comme les autres), des techniques (peu de dégât mais généralement des attaques élémentaires), des attaques ou des Âmultimes. Âmultimes qui sont en gros les attaques cheatées du jeu mais que vous ne pouvez utiliser que si votre jauge d'âme est au max, et en y mettant un peu d'effort via le stylet.
Un exemple d'Âmultime qui se lance
Bref, tous ces assauts sont différents en fonction des Yo-kai mais seront les mêmes pour tous les Yo-kai d'une même espèce. Pas besoin de vous casser la tête à choisir un movepool de 4 attaques, donc ; le moveppol vient à vous. Et il y a évidemment les statistiques comme dans Pokémon, les éléments (équivalents des types), et même des talents. Plus des unités, qui correspondent à des sortes de "groupe" et qui vous donnent certains boost en combat.
Vous avez également la possibilité de "cibler" un ennemi ou un point particulier de cet ennemi pour qu'il se prenne plus de dégâts dans la tronche. Certains boss sont effectivement plus faciles à battre si on vise aux bons endroits.
Bref, ça c'était pour les explications. Mais concrètement, est-ce que c'est cool ? Là encore j'étais au départ assez mitigée. Je n'aimais pas le fait de ne pas pouvoir faire autre chose en combattant, comme piocher allègrement dans un paquet de chips. Pour autant, le système devient rapidement plutôt intéressant et surtout, plus imprévisible que dans Pokémon (combats de stratégies entre joueurs mis à part, évidemment). Rien de pire que de voir son Yo-kai flâner alors qu'on veut qu'il attaque. Ou de le voir se mettre en garde au mauvais moment. Bref, vous l'aurez compris, on a beaucoup moins de contrôle que lors d'un combat Pokémon, et c'est peut-être ça, l'intérêt.
Les combats changent de Pokémon. Tout simplement. De ce côté là, Yo-kai Watch ressemble plus à d'autres RPG style Bravely Second avec des équipes à constituer en fonction de ses besoins : healer, défenseur, attaquant, envoûteur... Et ce n'est pas forcément un mal.
Combats en local
Là où Yo-kai a carrément merdé, c'est dans son système de combat en local. Déjà, il n'y a pas la possibilité dans le premier jeu de jouer avec d'autres gens du monde entier. On est d'accord que les premières versions de Pokémon ne le permettaient pas non plus. Mais quand même. On a passé les années 2010 depuis un bon bout de temps, hein, faudrait peut-être se mettre à la page.
Bref. On lance donc notre combat en local avec le pote d'à côté, et là... Grosse déception. Le combat est intéressant dans le jeu parce qu'il a ce côté imprévisible sur lequel on peut influer par quelques moyens. Dans la version locale, impossible d'utiliser des objets en combat (alors que les Talismans, équivalents BIEN PLUS UTILES que les Attaque+ & co, sont normalement légion dans un combat compliqué). Pas de possibilité de tourner la roue Yo-kai à sa guise (blocage de quelques secondes entre chaque tour). Pas grand intérêt en gros, vu qu'on regarde le combat se passer et être relativement court, puisque les Yo-kai ont souvent une défense en mousse et pas énormément de PV.
On est bien loin de l'aspect très stratégique de Pokémon. Et c'est plutôt dommage, puisqu'il y avait clairement moyen de faire quelque chose d'intéressant. Il suffisait simplement de garder toutes les possibilités qu'on a en combats dans le jeu. Là, on a vraiment peu d'intérêt dans la démarche. Adieu les tournois Yo-kai Watch organisés par nos potes de chez Neokan, donc...
En résumé...
Je ne vous parlerai pas plus du jeu car ce serait vous gâcher la surprise. Il y a pas mal d'autres choses que je n'ai pas mentionné, mais j'estime qu'il est plus sympa de découvrir au fur et à mesure. Honnêtement, Yo-kai Watch a été une véritable découverte pour moi. Je n'ai pas la prétention d'être une grande fan de jeux vidéos ; je joue relativement peu, d'ailleurs, ce qui peut rendre ce test un peu biaisé par mon manque de références. Pour autant, j'ai aimé jouer à ce jeu, et j'aime encore y jouer. Ce qui, pour moi, est le plus important au delà de l'aspect comparatif avec d'autres licences. Alors, en quelques lignes...
Bon bails
- Des graphismes excellents qui donnent une profondeur au jeu
- Une prise en main très intuitive
- Des cinématiques de jeu qui pourraient presque être tirées de l'anime
- Une excellente cohérence anime/jeu dans le scénario
- Un doublage différent pour CHAQUE Yo-kai qui reste très sympa à découvrir
- Un système de combat imprévisible qui devient intéressant en fin de jeu
- D'excellents plus (Bingo-kai, photos, QR-codes, mots de passe, StreetPass, que je vous laisse découvrir vous-même)
- Un scénario existant, bien que très classique
- Une difficulté appréciable sur l'aspect collection de Yo-kai
- Un post-game loin d'être mauvais
Mauvais bails
- Un système de combat en local très limité
- L'impossibilité de faire des échanges de Yo-kai
- Un jeu qui n'incite pas vraiment aux interactions entre joueurs, d'ailleurs
- Un côté parfois répétitif dans le scénario
- Une durée de vie jusqu'à la "fin" du jeu relativement courte (~10h)
- Le manque de charisme de certains Yo-kai
Enfin, à la question : est-ce que Yo-kai Watch pourra détrôner Pokémon, que répondons-nous ? (ou moi, puisque ça n'engage pas mes collègues)
Qu'honnêtement le jeu rencontrera un vif succès. Mais que pour l'instant, et avec ce qu'il nous a montré, prendre en France la place de Pokémon ne sera pas facile. Pour autant, Pokémon en est déjà à sa 6ème génération, avec énormément de spin-off sortis. En comparaison, je n'ai joué qu'à la première version de Yo-kai Watch. Peut-être y aurait-il de grosses améliorations dans les jeux suivants ? Après tout, c'est bien possible et j'ose espérer que de nombreuses modifications permettront de rendre l'expérience de jeu encore plus intense.
Dans tous les cas, j'espère que tout ça vous aura donné envie de vous y mettre. Et rappelez-vous : le jeu est sorti hier !
Et ça ressemble à ça
Sur ce, n'hésitez pas à poser vos questions dans les commentaires. J'ai survolé pour essayer de rendre ce test digeste et pas trop dense, donc je n'ai pas parlé d'un grand nombre de choses qui auraient pourtant mérité qu'on s'y attarde. Mais bon, on est sur un site Pokémon, ici, hein ? En attente de prochains tests de ma part, profitez donc bien de ce petit bijou de Level 5... Au moins jusqu'à l'arrivée de Sun & Moon !
Sources : Yo-kai Watch France
De base jibanyan c'est un nekomata et je vous laisse voir ce que c'est
Ps: c'est horrible les nekomata 😥