Les 15 ans de Pokémon Diamant et Perle
Que faisiez-vous il y a 15 ans ? Vous étiez sûrement en vacances, en train de vous balader dans la nature merveilleuse et sauvage ou en train de faire un super exercice de maths dans votre fameux cahier de vacances, ou juste en train de geeker sévère sur votre petite DS. Eh bien, HEUREUX HASARD, il y a pile 15 ans de cela, Pokémon Diamant et Pokémon Perle sortaient dans nos chères contrées européennes. Oui, ce petit coup de vieux vous est gracieusement offert par Pokémon Trash.
La joie de les avoir entre les mains
Pour célébrer l’anniversaire de la sortie de ces petits joyaux (lolmdr) vidéoludiques, nous vous proposons un article autour de ces jeux : ce qu’ils ont apporté, de ce qui les distinguent et des petites anecdotes sympas et croustillantes, telles mes céréales dans un bon bol de lait demi-écrémé, qui les concernent.
Préparez vos chaussures de sports et votre écharpe, on se lance dans un retour vers le passé (sans avoir besoin de rentrer le code “Lyoko” la ref de vieux), direction l’année 2007, l’année du troisième rassemblement œcuménique européen à Sibiu, en Roumanie, au cours duquel il est décidé d'instaurer un Temps de la Création entre le 1er septembre et le 4 octobre de chaque année.
La fin d’une ère, le début d’une nouvelle : La DS
Après la troisième génération qui avait prouvé que la licence Pokémon allait pouvoir perdurer dans le temps, la sortie d’une quatrième génération sur la toute nouvelle Nintendo DS était une évidence, et tout le monde n’attendait que son annonce pour commencer à spéculer sur ces futures versions.
La DS était une console particulière : en plus de s’être extrêmement bien vendue, elle possédait deux écrans (indredibeul) dont un était, comme moi envers mon vendeur de céréales, tactile. De plus, elle avait suffisamment de puissance dans son capot pour permettre l’affichage d’une 3D (pixélisée et baveuse, certes, mais une 3D quand même).
La première DS, affectueusement surnommée la "DS tank", de par son design qui allie solidité, fiabilité et technologie allemande (non)
Game Freak prépare donc sa quatrième génération. Très peu d’informations ont accompagné la production du jeu, contrairement à ce qui avait été fait avant, mais la sortie sera tout de même précédée d’une démo jouable (disponible uniquement en magasin).
Alors, ne faisons pas durer le suspense : est-ce que ces versions utilisent les caractéristiques (micro, puissance, écran tactile) de la DS ? La réponse est : MOUAIS.
Mouais car le micro est mis à contribution pour enregistrer, dans une qualité sonore que l’on pourrait qualifier très gentiment de “moyenne”, votre voix pour l’attaque Babil de Pijako ou dans des petites interactions dans les souterrains, pendant lesquelles il faudra souffler harmonieusement sur ce micro.
"bonjkchhhhchudhcchhh" - L'attaque Babil de Pijako
Mouai car le jeu n’est pas en 3D même si certains décors le sont, ce qui donne un résultat qu’on aime ou qu’on aime pas, mais qui donne un résultat.
Cela permet de donner du relief aux routes et aux villes, comme ici à Voilaroc
Mouais car l’écran tactile est effectivement pratique lors des combats pour sélectionner les attaques mais comme le déplacement du personnage se fait à la croix directionnelle, il faut sortir son stylet (insérer ici blague graveleuse) à chaque combat, ce qui finit par vite être fastidieux. On peut aussi l’utiliser pour interagir avec ce fantastique outil qu’était la Pokémontre.
Youpi.
Mais bon, soyons franc : c’était très mignon pour l’époque et ça reste agréable à jouer. Et, personnellement, je préfère une jolie 2D et des environnements bien remplis que de la 3D moche et des environnements aussi vides que la coquille d’un Munja *wink wink les terres sauvages*.
Bref, vous tenez entre vos mains une de ces cartouches, vous l’insérer dans votre DS et c’est parti pour la cinématique d’introduction :
Papilusions de nostalgie
Une cinématique qui montre quoi ? Les capacités techniques de la console, avec des images de routes et de villes, les personnages principaux (les héros, le rival dont on aura l’occasion de reparler, et les 3 starters), et le fait qu’il y a de l’orage sur une grande montagne. Zoom pixélisé, silhouette mystérieuse d’un Pokémon, musique sombre et presque angoissante : ça ne rigole plus, on y va !
Avec des Sinnoh, on refait le monde
Après s’être inspiré de Kanto, du Kansai et de Kyushu pour les trois premières générations, Game Freak termine son escapade nippone avec la région d’Hokkaido qui servira de base à la création de la région de Sinnoh.
Même pas besoin d'une rotation de 90° comme avec Hoenn
Cette région, très continentale, propose beaucoup de réseaux de grottes, et, étant située au nord de l’archipel japonais, elle bénéficie d’un climat plutôt rude et froid comme mon ex. Ainsi, ces versions nous donneront pour la première fois l’occasion de marcher sur une route enneigée dans un jeu Pokémon. Enfin, le Mont Couronné coupe littéralement la région en 2 et cache à son sommet un lieu sacré très particulier dont aura l’occasion de reparler.
Les nouvelles stars de la saga
Le Pokédex de Sinnoh a ajouté 106 nouvelles têtes au roster dont un bon quart sont des évolutions ou des pré-évolutions de Pokémon déjà existant, ce qui témoigne du thème de recherche du professeur Sorbier : l’évolution. On pourrait craindre que cela nuise à l’impact des nouvelles familles mais que nenni. On a ainsi le droit au grandiose french Togekiss, au Kaibesque Gallame ou encore à l'exagérément défensif Rhinastoc.
Désolé
En bonus, deux nouvelles évolutions d’Évoli : Phyllali, de type Plante et Givrali, de type Glace et tristement célèbre pour avoir bizarrement inspiré des artistes de Rule 34, ce qui personnellement me terrifie. Et ne parlons même pas de Lockpin.
Les légendes racontent la brutalité des affrontements entres les artistes de ce fameux site pour déterminer la best Pokéwaifu
Tout cela permet de relancer des Pokémon oubliés, comme Scorplane et Yanma, donc on peut dire que c’est cool.
Togehaxx, quel plaisir (source ici)
Tant qu’on parle de Pokémon, le Pokédex régional souffre d’un manque terrible de Pokémon de types Électrik et Feu. Vous voulez un type Feu dans votre équipe et vous n’avez pas pris Ouisticram ? Eh bien, j’espère que vous aimez Galopa. Vous voulez des Pokémon de type Électrik pour dézinguer les nombreux type Eau ? Eh bien, vous aurez un choix dantesque entre Lixy, Pachirisu (loul) et Pikachu. Un manque terrible qui forcera respectivement Adrien et Tanguy à inclure des Pokémon d’autres types dans leurs équipes. Heureusement, cela sera corrigé dans Platine.
Mais Pokémon ce n’est pas que des … ben des Pokémon, c’est aussi des personnages. On sera amené fréquemment à rencontrer des dresseurs qui nous accompagneront dans certains donjons comme Sara et son Leveinard dans la Forêt Vestigion ou Armand et son célèbre Lucario sur l'Île de Fer.
On retrouve bien entendu un Rival, véritable pile électrique qui ne peut pas s’empêcher de courir et de nous percuter au passage.
Mais parmi toute la galerie de personnage de Sinnoh, celui qui aura marqué la franchise et brisé l’égo de certains joueurs, au point de revenir dans plusieurs jeux pour augmenter votre tension cardiaque, c’est Cynthia, la Maître de la Ligue et son redouté Carchacrok
Cynthia : Bonjour petit dresseur
Moi : Tu n’es pas censé être ici !
Cynthia : Je sais ^^
*Envoie son Carchacrok*
Je voulais t’entendre me supplier encore une fois
La Team Galaxie : une nouvelle team sidérale et sidérante
Après la mafia Rocket et les éco-terroristes Magma/Aqua (et leurs motivations, qui reposaient sur un cas réel au Japon à l’époque, mais qui semblaient très absurdes pour nous, pauvres occidentaux), c’est au tour de la Team Galaxie de prendre le rôle d’antagoniste de la saga.
Capillairement, y a de la recherche
S’il était assez facile de se moquer des cliques de Giovanni, Arthur et Max pour avoir des plans au mieux tristement banals pour le premier, au pire turbo con pour les deux autres, la Team d’Hélio, elle, n’est pas là pour rigoler.
Implantée dans la région depuis de nombreuses années, voire siècles si on prend en compte les évènements de Légendes Pokémon : Arceus avec le Groupe Galaxie, en tant qu’organisation de recherche sur l’énergie, elle est en fait une secte avec tous les éléments qu’un tel terme invoque : endoctrinement, culte de la personnalité, uniformisation de la pensée et de l’apparence.
Leur objectif ? Créer un nouveau monde en utilisant les Pokémon Légendaires qui ont façonné l’Univers lui-même. C’est la première fois dans un jeu Pokémon où les antagonistes sont traités avec une telle gravité.
La quête pour les arrêter, qui démarre lors de l’attentat à la bombe au Lac Courage et qui s’achève lors de l’affrontement aux Colonnes Lances, constitue l’un des passages les plus forts de la saga.
Des images insoutenables
Hélio, le chef de la Team Galaxie, est donc le nouveau grand méchant, et si on en apprendra plus sur lui dans la version Platine, il reste un personnage quand même charismatique, mémorable et complètement déglingué du bulbe. Son nom, qui vient du grec "Soleil", indique sa position de leader autour duquel gravitent la Team Galaxie et ses Admins, qui portent des noms de planètes : et oui, on a un beau parallèle avec le système solaire.
Cette personne a 27 ans... wtf
Vous reprendriez bien un peu de légendaires ?
La quatrième génération a apporté un grand nombre de Pokémon aux mythes de la saga. Le plus anecdotique restera le prince des mer Manaphy et sa progéniture low cost Phione qui n’existent absolument nulle part dans les jeux et seront là uniquement pour satisfaire les fans de Pokémon Ranger et ceux du dixième film.
Le duo d'eau osef
Même constat pour Shaymin mais contrairement à Manaphy il aura son évènement à lui dans le jeu.
L'hérisson odorant et florissant
Ensuite on a Regigigas “le mal prononcé”, nouveau golem et chef du trio de la troisième génération. Un peu curieux comme choix mais de par son statut de déménageur de continent et le fait qu’il se soit déplacé ne choque pas trop dans son intégration à posteriori.
My big body is ready
Ensuite on a Cresselia et son rival Darkrai symbolisant respectivement les rêves et les cauchemars qu’on découvrira avec une petite quête à Joliberges.
Duo de rêve
Parmi les “un peu plus intéressants” on notera Heatran le Pokémon volcanique. Bon c’est le troisième symbolisant le feu après Sulfura et Entei mais au moins, lui, aura marqué les joueurs stratégiques avec sa grande versatilité.
Il aime faire Éruption chez toi
Les mots me manquent pour exprimer à quel point je déteste son donjon
Mais si Sinnoh reste à ce point dans le cœur des fans, c'est grâce à leurs têtes d’affiche. Pour commencer il faut bien sûr parler de Dialga et Palkia. Symbolisant le Temps et l’Espace, créateurs de la matière. Leur arrivée au sommet du Mont Couronné retranscrit l’aspect divin et très dangereux de ces créatures. D’ailleurs le fait d’avoir ces 2 légendaires autour du concept d’espace et de temps renvoie à la théorie de la relativité générale, dans laquelle l’espace et le temps sont liés : quand on déforme l’espace, on déforme aussi le temps (fin de la parenthèse scientifique, rassurez-vous).
Einstein les adore
Mais ce côté quasi-divin, c’est ce que Game Freak avait déjà fait avec Groudon et Kyogre et, cette fois, ils vont créer une vraie fresque mythologique. En effet, cette génération est traversée plus que jamais par les mythes et les croyances : le village de Célestia, la Bibliothèque de Joliberges, la Cathédrale d’Unionpolis, les trois lacs, le Temple de Frimapic et les Plaques élémentaires que vous trouverez un peu partout, et qui vous content les origines du monde.
A travers ces mythes, vous découvrirez que le duo espace-temps est épaulé de Créhelf, Créfadet et Créfollet, représentant les fondements de l'âme que sont le savoir, la volonté et les émotions, et ont pour rôle de garder l’équilibre si Dialga ou Palkia devenait incontrôlable.
Créfollet : être de l'émotion, surtout de la frustration de lui courir après
Il y aura aussi, celui qui sera la vedette de Pokémon Platine, l’incarnation de l'anti-matière et du diable, le Pokémon Renégat Giratina. Mais ça, c’est dans Platine, donc on en reparlera pour un prochain anniversaire *wink wink*
"15 ans plus tard, je te détruirai"
Et enfin, au sommet du monde se trouve le Pokémon suprême Arceus, ayant émergé du chaos originel pour créer le monde Pokémon tel que nous le connaissons.
"Niveau mythologique, on n'est pas allé un peu loin là?" - Un employé de Game Freak
Enfin ça c’est sur le papier car la Flute Azur qui permet de déverrouiller son accès n’a jamais été distribuée.
Oui c’est la raison officielle et oui ils nous prennent vraiment pour des imbéciles
D'ailleurs Il s’agit d’une des dernières générations à proposer de vrais événements avec un minimum de mise en scène et de narration avant que Game Freak jette cette idée à la poubelle et mettent à la place une bête distribution via cadeaux mystère réduisant pratiquement tous les Pokémon Fabuleux qui suivront à de vulgaires outils promotionnels pour les films avec pratiquement aucun lien avec les jeux.
La musique : une OST disque de diamant
Après les charmes nostalgiques des deux premières générations, et l’orchestre riche en cuivres de la troisième génération, Diamant et Perle arrivent avec une très grande variété d’instrumentations et de styles musicaux, permise par la puissance de la DS.
Les musiques d'ambiance sont calme mais celles des routes sont toujours rythmées et épiques, certains lieux ont même des musiques qui sortent de l'ordinaire (le fameux Vieux Château par exemple). Les cuivres et les percussions reviennent dans les musiques de combats. L’invité surprise qui sera très présent dans cette génération, c’est le piano, tantôt calme, tantôt jazz, tantôt épique (je pense au thème de Cynthia qui provoque une augmentation brutale de mon rythme cardiaque, ce qui prouve que mon cerveau a associé cette musique à une menace vitale et sévère).
Je vous propose ainsi quelques petits morceaux objectivement très agréables à écouter (non, je rigole, c’est purement personnel ahah) :
2spooky4me
PANIC
Carchacrok is coming for you
La route 216... winter is coming
Le thème de Féli-Cité
Le thème des champions d'arène
La forêt de Vestigion... allez, bonne nuit.
Quand le temps s’écoule lentement…
Un gros défaut du jeu, c’est sa lenteur. Le jeu est lent, dans tout ce qu’il fait : votre personnage marche lentement, même en courant, il met du temps pour se tourner, les textes s’affichent avec la célérité d’un Volcaropod asthmatique, les attaques sont certes jolies mais les animations prennent 3 heures, la sauvegarde peut s’éterniser, la barre de vie se vide tout doucement… bref, quand j’aurais 90 ans et que je jouerai à Pokémon Diamant dans mon EHPAD, je ne serai pas brusqué en jouant à ce jeu.
Démonstration par l'exemple
Les glitchs (parce qu’on est sur Trash)
Si Diamant et Perle possédaient beaucoup moins de bugs que leurs aînés, peu d’entre eux ont eu le même impact que le fameux Tweaking Trick. Ce glitch permettait, grâce à votre Bicyclette, d’entrer dans un espace entièrement noir nommé le Void, qui vous permettra d’aller où vous voulez dans Sinnoh. Si ce bug était aussi populaire c’est parce qu’il permettait d’accéder aux zones événementielles où était caché Darkrai, Shaymin et surtout Arceus qui nous accueillait avec son thème si inhabituel qu’il pouvait être interprété comme le jugement de Dieu pour avoir enfreint les règles du continuum espace-temps en utilisant ce glitch.
Parmi les autres glitchs utiles on peut citer le bug du Metamorph Frénésie qui permettait à notre cher sex-symbol d’apprendre le moveset complet du Pokémon qu’il copiait avec Morphing tout en le gardant après le combat et ainsi le transmettre à sa progéniture.
Parmis les bugs mineurs mais un peu drôle il y a la capacité Façade qui faisait monter vers le haut le sprite de votre Pokémon à chaque utilisation.
Est-ce que son corps se coupe en deux ? Il n'est pas immunisé au type Sol donc en toute logique sa partie basse est restée au sol. C’est glauque comme capacité
L’héritage de la 4G
La première génération a posé les fondations de la saga ;
La deuxième les a affinées ;
La troisième a fixé son schéma narratif ;
La quatrième, elle, est son aboutissement.
La séparation des attaques physiques et spéciales a bouleversé le système de combat au point qu’il peut paraître difficile aujourd’hui de faire machine arrière pour jouer avec la ségrégation physique et spéciale en fonction des types des trois premières générations.
C’est aussi la première génération à être connectée à internet avec la GTS qui permet d’échanger et de combattre avec les joueurs du monde entier et de manière gratuite. Vous vous rappelez quand on n'avait pas besoin de payer un abonnement pourri pour accéder aux fonctionnalités online ?
Le level design de Sinnoh, très bien structuré et très riche visuellement, constitue le baroud d’honneur de la saga en termes d’exploration car malheureusement tous les jeux qui suivront seront bien plus linéaires.
Malgré l’omniprésence de la première génération dans la culture populaire, cette génération a su sortir des frontières de la licence. Preuve en est : même Gregory House admet la surpuissance de notre chèvre divine à tous, Arceus.
Grand moment de surprise pour les joueurs
Parmi les références plus récentes on peut citer le film Searching : Portée disparue sortie en 2018. Dans ce thriller un père est à la recherche de sa fille disparue qui est une fan de Pokémon, son préféré étant Créhelf.
Même Komi-san n’y a pas échappé
La 4G a eu le droit à ses remakes, qui ont fait couler beaucoup d’encre. Oui, graphiquement, on ne s’attendait pas forcément à ça. Mais bon, si on considère que ce n’est qu’une mise à jour des jeux avec des nouveautés apportées par les générations ultérieures, c’est pas si mal. On a ainsi le droit au type Fée, des remix sympas des musiques et à une courbe de difficulté qui a voulu voir ce qu’il se passait tout en haut du graphique à partir de la Ligue.
ABADAKOR
Après, ce qu’on peut reprocher, c’est l’absence de prise de risque (si ce n’est le souterrain amélioré) mais bon, pour un projet sous-traité par Game Freak , on pouvait pas en si peu de temps s’attendre à une révolution.
Côté héritage, on a aussi eu le droit au fameux Légendes Pokémon : Arceus. Là, par contre, on peut saluer la prise de risque de Game Freak d’avoir tenté quelque chose de nouveau ; et ça marche. Le jeu a eu beaucoup de succès malgré des graphismes qui rappellent les heures sombres de la Wii (non, je plaisante, c’est méchant pour elle).
Conclusion
Et voilà ! Ce “petit” article touche à sa fin, le voyage vers un passé pas si lointain (mais quand même hein) est terminé.
On voulait donc célébrer l’anniversaire de ces deux jeux avec vous en écrivant cet article. On espère que ça vous aura plus, et on se retrouve en 2057 pour les 50 ans !
Dremaak et Lunoray