C'est Pas Sorcilence n°25

Au moment où je pianote ces lignes sur mon doux clavier, nous sommes au mois d'août. Que faire pour occuper son temps alors que le Soleil nous inonde de ses puissants rayons ? Partir à la plage afin d'exhiber son summer body durement acquis et qui disparaîtra lorsque les premières raclettes se profileront à l'horizon ? Sortir profiter de la night life du camping "le hérisson fripon" de Saint-Mimosa-sur-Mer ? Faire une randonnée en pleine montagne pour profiter du paysage, des ampoules, des douleurs au dos et de Cédric qui a encore oublié la gourde ? Aller en convention afin d'être enseveli par une foule mouvante sous une chaleur écrasante et profiter de l'odeur des furries et des joueurs de Magic ? Ou pourquoi pas, tout simplement, lire ce nouvel épisode de C'est Pas Sorcilence ? C'est vous qui choisissez, mais si vous êtes là, c'est que vous avez du goût.

Paul Iglotte

Il est enfin temps de rentabiliser mon abonnement à la salle de sport afin de maximiser le nombre de mes futures conquêtes. Il n'y a pas que le sable qui sera mouillé...

Pr. Mira Darwin

Non mais ce beauf quoi ! J'ai bien fait de te quitter ! >< Et puis, par expérience, le sable restera aussi sec que celui du Sahara.

Dr. Pirokssaine

On parle de sable ici ? Faut développer ?

Comme vous avez pu le lire avant d'arriver à cette page internet, nous allons nous intéresser au fameux Toxizap et son évolution, le bruyant Salarsen. Oui, encore du poison, il faut croire que j'adore aime être toxique, comme le dirait mon ex Britney Spears. Mais, surtout, si vous avez lu cet épisode lointain, vous devez vous dire que choisir un Pokémon de type Électrik alors qu'on n'aime pas ce qui touche à l'électricité, c'est un peu comme si Emmanuel Macron se rendait à une manifestation d'ultra-gauche : c'est aimer se faire mal pour un résultat médiocre.

Oui, mais, déjà, comme je suis en vacances, j'ai le temps de noyer mes crises de nerfs dans la bière et la vodka. Ensuite, car nous allons parler également de chimie. Et ça, personnellement, j'aime bien. Enfin, nous irons même jusqu'à parler de son et de musique. Bref, un article varié, et donc potentiellement long à écrire mais pourquoi je fais ça. 

Ne nous attardons pas plus longtemps sur l'introduction, et comme le dirait mon médecin avant mon toucher rectal annuel : "Allez, ça ne sera pas si long que ça, ne vous inquiétez pas. Et, oui, je bande."

Toxizap : haut potentiel

Présentons rapidement le centre de notre attention : Toxizap est un Pokémon de type Électrik/Poison, introduit lors de la 8ème génération, alias la génération "cornemuse" ou encore "on se plaignait des graphismes mais on n'avait pas vu Écarlate et Violet".

Certains trouvent ce petit reptile rigolo, j'avoue qu'il ne provoque en moi que pitié et tristesse. Sa peau nous donne l'impression qu'il porte un bavoir et une couche-culotte, 2 accessoires qui ont cela d'amusant qu'ils nous accompagnent généralement aux 2 âges extrêmes de la vie.

Ma tête quand le haut-parleur RATP annonce un retard indéterminé sur la ligne du RER A

Bref, tout a été fait pour qu'il ressemble à un nourrisson peu aimable comme mon petit cousin René, cela passant même par son don à travers un œuf, offert par un gentil PNG dans Pokémon Sabre et Targe.

Comme d'habitude, c'est dans le Pokédex que nous allons nous plonger pour en apprendre plus sur ce machin. Allez, plouf :

Par un procédé chimique, il change son poison en électricité. L'intensité du courant est faible, mais peut engourdir un ennemi.
Pokémon Bouclier

Diantre ! Voici une description qui semble utiliser de nombreux mots scientifiques : cela n'annonce que du bon, non ?? Eh bien, c'est ce qu'on va voir. Déjà, sachez que l'intensité est bien une grandeur liée au courant électrique. Et comme vous avez dû le voir au collège, elle se mesure en ampère, unité qui ouvre un éventail de blagues assez énorme.

La rigolade hein

C'est effectivement l'intensité qui va déterminer, en gros, les dégâts que vous prenez. Et comme vous allez le voir, il suffit de pas-grand-chose pour que ça ait des conséquences énormes, comme un petit trou dans ce préservatif utilisé dans les toilettes de la boite de nuit corse "Le Macumba-stia".

Diagramme officiel

Donc oui, une petite intensité suffit pour mettre à terre quelqu'un. Dès 30 mA, donc 0,030 ampère, il y a paralysie respiratoire et donc un risque pour votre survie. Donc, pour une fois, pas d'exagération dans cette description, ça fait du bien quand même.

Pr. Van Kartoffel

Sachez que les disjoncteurs qui vous protègent des fuites de courant se déclenchent autour de 20 mA à 30 mA, qui est une intensité suffisante pour causer de gros dégâts.

Maintenant, comment peut-on transformer de la matière (ici, du poison) en courant électrique ? Eh bien, la réponse est à la fois simple et compliquée. Simple, car il suffit de vous dire le mot "pile" ou "batterie" pour que votre cerveau très efficace voit où je veux en venir. Compliquée, car je ne veux pas vous laisser tranquille sur un point scientifique, et qu'il va falloir expliquer en détail ce qu'il se passe. Et là, préparez-vous, vous allez manger de la chimie en quantité.

En être réduit à s'oxyder

Les chimistes qui ont compris la blague

Partons de la base : pour faire un courant électrique, il faut un mouvement de particules chargées. Dans les fils électriques, c'est ainsi un mouvement d'électrons. Donc, pour faire du courant électrique, il faut trouver un moyen pour que de la matière s'échange des électrons.

Dr. P.T. Rash

Les électrons sont des particules élémentaires, chargées négativement, que l'on trouve dans les atomes : ils "tournent" - je mets des guillemets pour ne pas me faire engueuler par les puristes - autour du noyau. Et, pour faire simple, la chimie consiste en des mouvements d'électrons d'atomes vers d'autres, au sein de molécules par exemple.

Et il se trouve que, quel heureux hasard, une réaction chimique au cours de laquelle des électrons sont échangés, ça existe. On appelle ça une réaction d'oxydoréduction : oui, c'est un nom qui claque, comme "prostatectomie".

Mais derrière ce nom compliqué, il y a un principe tout simple. En gros, c'est un échange d'électrons entre une espèce qui a envie d'en perdre et une autre espèce qui a envie d'en donner. Voilà : c'est comme l'argent ou encore certains fluides corporels.

Une espèce qui a tendance à vouloir gagner des électrons, on va appeler ça un oxydant. Une espèce qui veut en perdre s'appelle un réducteur. Ainsi, un oxydant va vouloir prendre les électrons d'un réducteur, qui va lui céder volontiers.

Une oxydation correspond donc à une perte d'électrons, puisque l'oxydant va "piquer" des électrons au réducteur. Une réduction correspond à un gain, pour la raison inverse. Et donc, les 2 combinées : oxydoréduction. Eh oui, c'est bougrement logique, contrairement aux multiples décisions de notre cher gouvernement.

Oula c'est sérieux cette image

Je vous propose un petit exemple imagé pour bien vous fixer les idées, réalisé avec amour et Power Point :

Oui, je sais, ça fait beaucoup d'informations, mais promis, on est plus proche de la fin qu'il y a 3 paragraphes

Bon, je vous dis qu'il y a des trucs qui ont tendance à gagner des électrons, d'autres à en perdre, c'est flou tout ça. Et, tout comme mon voisin Jean-René Focale, la science n'aime pas les choses floues. Il y a bien une valeur chiffrée qui permet de "quantifier" le caractère réducteur ou oxydant d'une espèce. Ce truc, c'est le potentiel d'oxydoréduction.

Je ne vais pas détailler car là on rentrerait dans des choses vraiment hardcore comme mes vidéos de colonies de vacances mais disons juste qu'il s'agit d'une valeur en volt (oui oui, vous le sentez le lien avec le courant, là) et que plus c'est élevé, plus c'est oxydant.

Dr. P.T. Rash

Le potentiel d'oxydoréduction s'applique pour un couple oxydant-réducteur (dans l'exemple d'avant, le couple Zn/Zn2+ ou encore le couple Cu/Cu2+) car une même espèce peut appartenir à plusieurs couples.

Un rédacteur du site

Paul Iglotte

Pouvoir être dans plusieurs couples à la fois ? Ils en ont de la chance quand même...

Pr. Mira Darwin

Connard.

Allez, je vous laisse prendre un bon bol d'air afin de digérer toutes ces informations scientifiques :

:3

Maintenant que vous avez vu tout ça, on va pouvoir enfin vraiment expliquer comment faire du courant électrique avec tout ça !

La face des piles

Oulala mais oups, voilà que je reprends cet article et nous sommes à l'approche de... Noël. Comment ça, du retard ? Non, car, comme le dit le grand Chimiste Mouflalfe le Blanc-cassé : un scientifique ne résout jamais une équation en avance ou en retard, il la résout à point nommé. Sauf si c'était la bombe H.

Reprenons donc : maintenant que vous connaissez les bases de l'électrochimie, et que vous savez qu'il y a des trucs qui aiment perdre ou gagner des électrons, il est temps de voir comment on peut produire du courant électrique.

Reprenons notre exemple des atomes de zinc qui aiment donner tout en délicatesse 2 électrons chacun à des ions cuivre. Cette réaction correspond donc à un transfert d'électrons. Sauf que, pour faire une pile, il faudrait que les électrons, plutôt que d'être échangés entre les atomes et les ions, sortent dans un circuit extérieur, pour avoir un courant. Et comment faire ? Eh bien, on va les forcer à prendre un chemin à l'extérieur en séparant le zinc et les ions cuivre :

Hop, le schéma que l'on attendait pas sur ce site

C'est ce qu'on appelle une pile ! Détaillons un peu :
- L'ensemble "zinc - solution avec des ions zinc" s'appelle une demi-pile (logique);
- L'ensemble "cuivre - solution avec des ions cuivre" s'appelle... une demi-pile, c'est bien, vous avez compris;
- Le circuit extérieur correspond au circuit où vont circuler les électrons ;
- Le pont salin, entre les 2 demi-piles, permet d'assurer la circulation des charges (donc, des ions, comme les électrons ne peuvent pas exister comme ça en solution) sans qu'on mélange les 2 compartiments. En gros, c'est un machin imbibé d'une solution ionique, comme de l'eau salée.

Allez, ça fait beaucoup d'informations d'un coup, petite image pour se relaxer :

Comment ça marche ? Le zinc va perdre des électrons : ceux-ci ne peuvent pas passer à travers les solutions et le pont salin, ils vont donc partir dans le circuit extérieur. Le zinc se transforme, lui, en ions zinc.
De l'autre côté, les ions cuivre vont voir arriver sur l'électrode en cuivre des électrons. Les ions cuivre vont donc capturer ces électrons et se déposer, sous forme d'atomes, sur l'électrode en cuivre. 

Dr. P.T. Rash

Les réactions d'oxydation et de réduction ne peuvent se produire qu'à la surface des électrodes, pas en solution, ni dans le centre des électrodes. Et autre info gratuite : l'électrode où se déroule l'oxydation s'appelle l'anode et celle où se déroule la réduction se nomme la cathode.

Bilan : l'électrode en zinc est consommée, celle en cuivre va grossir. L'électrode de zinc joue le rôle de borne négative de la pile (là d'où partent les électrons), celle de cuivre joue le rôle de borne positive (là où les électrons vont). Le courant lui... circule dans le sens inverse des électrons, parce que tout ne pouvait pas être aussi simple, c'est la vie.

Pr. Van Kartoffel

Le courant électrique va du + au -, donc dans le sens inverse des électrons. C'est ce qu'on appelle le sens conventionnel du courant.

La pile débite (mdr lol, il a dit "bite" ahahaha je suis mature telle ma maman) tant que les 2 demi-piles ne sont pas au même potentiel. Mais, évidemment, ils vont évoluer. Et quand les 2 électrodes seront au même potentiel, ou quand un des réactifs sera entièrement consommé, la pile arrêtera de débiter. Elle est, telle mon articulation du genou, usée, et il faudra, telle mon arrière-grand-mère Gertrude Lunopouillard, s'en débarrasser dans un endroit prévu à cet effet.

Dr. P.T. Rash

Les potentiels de chaque demi-pile dépendent notamment des concentrations en ions en solutions. Ils vont donc bien changer. Quand la pile est neuve, la différence de potentiel est maximale : c'est la tension aux bornes de la pile neuve : 1,5 V, 3 V, ... Pour la demi-pile "zinc", on peut partir sur un potentiel d'environ -0,7 V. Pour la demi-pile "cuivre", on a + 0,3 V. Ce qui nous donne une tension aux bornes de la pile de 1 V.

On doit l'invention de la pile à M. Volta, scientifique italien, qui a empilé des disques de cuivre et de zinc, d'où le nom de "pile". Eh ouais.

Comment ça c'est cliché ?

Bon, revenons à Pokémon quand même, ça faisait longtemps. Toxizap ne possède évidemment pas des piles de cuivre et de zinc partout dans son corps. Cependant, de très nombreuses espèces chimiques peuvent former des demi-piles et donc des potentielles piles. Notamment des espèces nocives ou toxiques, et Toxizap en semble bien rempli.

On peut ainsi imaginer que de nombreuses cellules de Toxizap se comportent comme des petites piles. Il suffirait à Toxizap de fermer le circuit, en touchant un élément conducteur, pour qu'un courant circule. Bon après, une petite cellule ne produirait jamais seule un courant avec une tension suffisante pour étourdir quelqu'un. Eh bien, oui. Mais, heureusement, la physique nous dit que :

Donc, en imaginant plein d'assemblages en série de ces cellules, Toxizap pourrait au final générer des tensions très élevées. Même avec un courant faible, cela peut avoir des effets dévastateurs. Pensez au Taser, qui génère un courant avec une très haute tension, mais avec une intensité faible, afin de la personne ne subisse pas le décès.

Sachez que des animaux font ça très bien dans la nature, genre ce petit poisson dont le nom non-officiel est "Glapui le Fifounou" :

Un gros bisou et c'est le coup de foudre

Voilà, maintenant vous savez comment des "poisons" peuvent permettre de générer du courant électrique. Et vous pourrez également expliquer lors d'un repas de famille comment fonctionne une pile, ce qui embellira votre repas tel un tapis de course ultra-moderne dans la maison de retraite pour cul-de-jatte "Les jambes à son cou".

Il est temps de le faire évoluer !

Salarsen : deep purple Pokémon

Déjà, on peut applaudir le fait qu'il a réussi à se tenir sur ses deux pattes arrières. Ensuite, Salarsen existe sous deux formes : la forme Aigüe et la forme Grave. La forme que vous allez obtenir dépend de la nature du Toxizap. Si vous voulez avoir une forme en particulier, il faudra donc bien vérifier ça avant de grinder jusqu'au niveau 30 !

Salarsen produit des sons en frottant les poches situées sur son bide. Je pense que vous l'aviez remarqué, mais ce Pokémon est une référence aux joueurs de guitare dans les groupes rock. Eh oui, c'est un punk, oulala, les grands méchants des années 80.

Pourquoi 6 organes qui sortent du ventre pour la forme Aigüe et 4 seulement pour la forme Grave ? Eh bien car il s'agit du nombre de cordes sur la guitare correspondante. La guitare "classique" électrique possède 6 cordes alors qu'une guitare basse en possède 4. C'est aussi simple que ça. La référence est totalement assumée dans les descriptions du Pokédex :

"Lorsqu'il génère de l'électricité tout en projetant sa sueur toxique, on entend une mélodie qui ressemble à celle d'une guitare."
- Pokémon Écarlate (forme Aigüe)

"Lorsqu'il avale de l'eau stagnante et génère de l'électricité à l'intérieur de son corps, cela crée des vibrations semblables à celles d'une basse"
- Pokémon Violet (forme Grave)

"Les titres de transports seront évidemment gratuits pour les Jeux Olympiques en 2024 à Paris"
- Valérie Pecresse, qui dit moins souvent la vérité que le Pokédex

Ce sont donc des Pokémon associé au son, tant sur l'aspect physique que sur le fait qu'il produit des sons forts. Et c'est référence dégouline jusqu'au nom du Pokémon, qui est une référence au fameux effet Larsen. Kécécé ? Eh bien, ça tombe bien, c'est l'objet de l'ultime partie (oui, ouf, vous pourrez continuer à swiper sur Tinder après).

Larsen lupin

Pour commencer, un petit quiz : d'où vient le nom "Larsen" de l'effet Larsen ?

Réponse A : de M. Larsen, danois de son état, qui a décrit cet effet lors du début de la téléphonie.
Réponse B : du "Larsen", ancien mot greco-scandinave de l'ouest (hérité du sino-tamoul), Larusshennh, qui signifie "truc qui défonce les oreilles".
Réponse C : c'est l'acronyme de "Légèrement Affreux et Résonnant Son Effroyable Nyctalope".
Réponse D : *insérer ici blague sur l'effet Larsen générée par ChatGPT : Pourquoi l'effet Larsen n'est-il jamais invité à une fête ? Parce qu'à chaque fois qu'il entre, ça devient une "résonance party" !*

L'avenir du site

Eh oui, il s'agit de la réponse A ! Félicitations, vous avez gagné +1 en ego ainsi que mes derniers ouvrages "Comment insulter les transports en commun tout en cuisinant une omelette norvégienne" et "Apprendre à jouer du piano en 4 jours grâce à l'homéopathie".

L'effet Larsen se produit entre 2 dispositifs : un récepteur et un émetteur. Le boulot du récepteur est de recevoir (eh oui) un son. Le boulot de l'émetteur est de l'émettre (toujours aussi logique) tout en l'amplifiant. Mise en situation : vous êtes au mariage de votre pote Jean-Louis Gaguche et vous devez prononcer un discours gênant : vous parlez dans un micro qui va, grâce à un émetteur (le haut-parleur) diffuser bien plus fort vos blagues histoire que Mamie Josiane, située tout au fond de la salle, entende la chute de cette bonne histoire à base de spaghetti et de tétraplégique.

Paul Iglotte

J'adore les mariages, c'est vraiment l'endroit parfait pour draguer de belles célibataires.

Jusque-là, tout va bien. Sauf que maintenant, que se passerait-il si ce qu'émet l'émetteur est de nouveau capté par le micro ? Eh bien, le haut-parleur va de nouveau amplifier le son : il sera encore plus fort. Ce son encore plus fort sera capté par le micro de nouveau, et il sera encore une fois amplifié. Jusqu'à ce que l'intensité du signal atteigne le maximum que peut supporter le dispositif : ça siffle, ça fait un bruit strident, tout le monde plisse les yeux, c'est la gêne, et Mamie Josiane n'aura finalement pas entendu la chute de l'histoire du spaghetti et du tétraplégique.

Ce phénomène, c'est ce qu'on appelle un larsen. C'est évidemment quelque chose que l'on souhaite éviter, sauf si vous êtes un guitariste incroyable (big up à David Gilmour des Pink Floyd). Et c'est synonyme d'un gros bruit bien désagréable : ce qui colle parfaitement avec Salarsen et sa capacité à générer des sons très forts pour déstabiliser ses ennemis.

La conclusion (enfin)

Voilà, je pense que l'on a fait le tour de Toxizap et Salarsen, deux Pokémon que je ne porte pas particulièrement dans mon cœur. Mais au moins, on a pu parler de chimie (et un peu de physique) donc ça, c'est bien.

Pr. Van Kartoffel

Pas assez de physique dans cet article d'ailleurs, je suis fortement déçu.

Dr. Pirokssaine

*profond soupir*

Au moment où je pianote ces lignes sur mon doux clavier, nous sommes début décembre : 4 mois pour pondre un article pareil, c'est peut-être beaucoup. Mais j'ai une bonne excuse : en fait, quand j'ai

J'espère que vous aurez apprécié cette lecture. J'espère aussi  que le prochain article ne sortira pas dans 5 mois, mais bon, comme dit le proverbe "C'est quand la saucisse devient brune qu'il faut penser à la retourner".

Allez, des bisous !

Rédigé lentement et scientifiquement par Lunoray

"Un article survolté !"
- Piles-et-batteries magasine

"Un article qui arrive pile quand on en a besoin"
- Anne Roumanoff

"Et là, j'ai entendu un gros bruit et j'ai chié sur le parquet de la salle des fêtes"
- Mamie Josiane

"Je tiens toujours super longtemps ;)"
- M. Duracell

"Cet article me rend positif"
- Céline D'ion

"Il est important pour un super-héros d'être toujours en forme. Heureusement, j'ai toujours sur moi mon Bat-riz."
- Batman

Pour retrouver les autres épisodes de C'est Pas Sorcilence, c'est par ici !